Terreur sur les pistes

Chapitre 7

Ça fait cinq jours qu'ils sont en vacances de ski. Nolan et sa sœur ont envie d'aller skier. Les parents décident de prolonger leurs vacances d'une semaine. Les jumeaux sont d'accord.
Lorsqu'ils sortent pour aller prendre leurs affaires de ski, un livreur tombe sur eux.

- Bonjour, je cherche la chambre numéro 28.
- Il vous faut prendre l'ascenseur et monter jusqu'au deuxième étage où se trouvent les chambre 20 à 29. Explique Nolan.
- Merci.

Les jumeaux vont prendre leurs affaires.

- Tu crois qu'il a commandé quoi? Demande Lucie.
- Hier, j'ai remarqué une photo avec une cible et des fléchettes sur un meuble. Ça doit être sa commande. Explique Nolan.

Ils attendent leurs parents et vont sur les pistes. Deux heures après avoir commencé, Nolan ressent de la fatigue. Il s'arrête deux minutes au bord de la piste.

- Ça va? S'inquiète la mère.
- Oui maman. J'ai juste de nouveau mal dormi. Mais il n'y a pas de soucis.
- Tu as encore fait un cauchemar?
- Non. J'arrivais pas à fermer l'œil de la nuit.
- Je vais te trouver des somnifères cet après-midi. Tu en as besoin. Explique la mère.
- Merci.

Ils continuent de skier. Lucie manque de se faire bousculer par un skieur.

- Faites attention! Crie cette dernière.
- Quel est le con qui a failli bousculer ma sœur?! Hurle Nolan.

L'homme s'arrête et demande à Nolan de s'approcher. Nolan va vers le skieur qui a failli shooter sa sœur.

- C'est quoi ton problème petit?
- Petit? Déjà tu descend d'un ton et tu me dit jeune homme, merci. Ensuite tu vas t'excuser envers ma sœur parce que tu as failli la shooter et ça s'est inacceptable. Dois-je te rappeler qu'il y a un ou deux ans une petite fille a été tuée en se faisant bousculer par un skieur qui ne faisait pas attention?!
- C'était une petite fille. Ta sœur est assez grande.
- Je m'en fou tu vas t'excuser!

Lucie descend aux côtés de son frère.

- Maintenant que je suis là, excuse toi bordel! Crie Lucie au visage de l'homme.
- Ok. Excuse-moi jeune fille de t'avoir presque bousculée, je ferai attention dès maintenant. Au revoir les jeunes.

L'homme part.

- J'ai cru que j'allais le frapper. Finit par dire Nolan.
- Tu aurais dû, tu aurais dû.

Les jumeaux continuent de skier. Au loin, Michel Peiry arrive à toute vitesse et dépasse les jumeaux. Il skie en direction de l'homme qui a parlé avec Nolan. Il se rapproche de plus en plus de cet homme, sort trois fléchettes de sa veste, force l'homme à aller dans un chemin traversant la forêt, lui tire une fléchette en plein dans le mollet, une dans la nuque et la dernière dans le dos. L'homme tombe à cause des douleurs.

- Salut saligaud. Dit Michel.
- Pourquoi Saligaud?
- Tu sais très bien pourquoi.

Michel sort deux fourchettes d'une autre poche de sa veste.

- « Plante les dans ses tempes ça va être violent. »

Michel chasse ses voix et décide de faire comme il l'entend.

- Tu vas me tuer parce que j'ai tenu tête à ces deux petits cons? Demande l'homme.
- Jamais! Mais alors! Plus jamais tu traites les jumeaux de « petits cons ». Hurle Michel.

Il plante une fourchette dans le ventre de l'homme. Un hurlement à réveiller les morts se fait entendre. Michel met une main sur la bouche de sa victime et la couche sur le dos pour planter les fléchettes jusqu'à leur maximum. Du sang coule alors sur le neige, passant du blanc au rose.

- Michel. Laisse échapper l'homme souffrant.
- Oui.
- Pourquoi protèges-tu ces deux cons?
- Haha.

Il prend l'autre fourchette et la plante dans la gorge. L'homme ne peut plus crier. Le sang ne coule pas, mais s'accumule dans la gorge, jusqu'à ce qu'on le voie sortir par la bouche. Un filet de sang coule sur la joue droite. Michel ramasse le mort et le traîne plus loin dans la forêt. Il arrive au bord et voit la forêt où il a caché sa première victime. Il ne voit personne à l'horizon. Il traverse la piste jusqu'à l'autre bout de forêt et entre dans ladite forêt. Il retrouve le corps de sa première victime gelée par les nuits glaciales. Il pose le corps fraîchement tué à côté de la dame. Il reprend ses trois fléchettes et ses deux fourchettes, et prend le porte monnaie de sa dernière victime. Il recouvre les corps avec un peu de neige et nettoie ses armes.

- Cher ami, le pourquoi du comment je protège les jumeaux, me regarde personnellement. Personne ne doit savoir que je suis ici. Encore moins un petit emmerdeur dans ton genre. Dormez bien vous deux.

Sur ces mots, il repart, laissant les deux morts dans leur sieste éternelle.
Estimant que sa journée est terminée, il retourne à l'hôtel. Il monte dans sa chambre. Il pose ses armes dans un tiroir et descend boire une bière. Il se permet d'en boire une deuxième. Il examine le porte monnaie. Il voit la carte de crédit et un papier avec six chiffres notés dessus. Il en déduit que c'est le code de la carte.

- « Tu t'en fous de toute façon il est mort. »
- Oui. Je vais aller voir combien il a sur sa carte.
- « Fini d'abord ta bière. »
- Oui.

Michel termine de boire, va dans le village et regarde si il trouve un bancomat. Il y introduit la carte et compose le code. Il va sur l'option « consulter l'état du compte ». Il voit une somme considérable s'afficher sur l'écran.

- Mais quel métier faisait cet homme pour être aussi riche.
- « Banquier ou alors il travaillait à Nestlé. »
- Ouais. Bon on s'en fiche un peu. Ce qui compte c'est le fric.

Michel chasse ses voix. Il éjecte la carte sans prendre d'argent et retourne dans l'hôtel. Il mange quelque chose pour rassasier son estomac.
Les jumeaux passent l'entrée de l'hôtel et voient quelques nouveaux clients. Ils vont se doucher et descendent ensuite dans la salle commune pour y jouer à des jeux. Michel se joint à eux.

- Bonjour, vous avez passé une bonne journée vous deux?
- Oui. Répond Nolan.
- Et vous? Demande Lucie.
- Parfait. Répond Michel.

Les jumeaux lui proposent de jouer à un jeu. Il accepte.

- « Ils commencent à lui faire confiance. »
- « Ce n'est pas parce que les jumeaux lui proposent de jouer qu'ils lui font confiance. »

Michel fait partir ses voix de nouveau. Ils jouent et discutent. Nolan se méfie encore de Michel. Lucie commence à lui faire confiance mais elle est toujours un petit peu méfiante.
La mère va chercher des somnifères pendant que le père skie encore un petit moment.