Chapitre 9

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Ce vendredi matin, vers 7:00, Nolan sort de la chambre pour se balader dans le couloir. Il
Croise Michel Peiry et lui demande ce qu'il compte faire la journée.

- Je vais aller skier. Dit-il.
- « Dis plutôt que tu vas tuer des gens ouais. »
- Vous y aller pour la journée? Demande Nolan.
- Oui. Je pense.
- Alors bonne journée monsieur.
- Merci à toi aussi!

Nolan retourne dans sa chambre.

- Bon il est à peine 7:00 et il part déjà pour skier. Du coup ce qu'on fait c'est qu'on se dépêche d'aller déjeuner et je m'occupe de la deuxième clé. Explique Nolan.
- D'accord.

Ils descendent et croisent leurs parents.

- Vous êtes déjà debout? Demande Nolan.
- Oui. On va aller se balader dans la forêt qui est juste en bas. Et vous vous allez faire quoi?
- On va enquêter sur Michel. Répond Lucie.
- Très bien. Faites attention à vous. Dit le père.

Ils mangent, Lucie remonte avec Nolan. Nolan sort un bonnet, enfile sa veste et met ses baskets. Il sort par la deuxième porte qui mène à l'extérieur de l'hôtel. Il fait le tour et va à la réception. Il croise un employé qu'il n'a jamais vu. Il va vers cet employé.

- Bonjour jeune homme, que puis-je faire pour vous.
- Vous avez un homme qui a été  enregistré dans la chambre 28 il me semble? Je suis son neveu et il m'a demandé de venir. Il m'a dit de prendre le double de la clé à la réception et de m'installer dans sa chambre.
- Oui, c'est monsieur Dumoulin.
- Exactement.

L'homme lui donne le double de la clé et Nolan se dépêche de monter.

- Ce que les gens sont bêtes des fois. Dit-il.
- Bon. On se dépêche, on s'introduit dans la chambre et on trouve le plus d'indices possibles. Dit Lucie.
- Ça marche.

Ils regardent si le couloir est vide. Ils vont dans la chambre de Michel. Ce qui les frappe d'abord c'est la cible qui est attachée au mur, les fléchettes manquantes. Ils regardent un peu partout. Après dix minutes de recherche, ils entendent des voix. Ils vont se cacher dans la douche. La porte de la chambre s'ouvre. Le cœur de Lucie comment a s'exciter dans sa poitrine. Nolan retient sa respiration.

- Cherchez bien cette chambre. Je sais qu'il est dans cette chambre ce tueur. Il est probablement en cavale maintenant, mais je veux des preuves qu'il est ici. Dit un homme.
- En plus de la lumière allumée quand on est entré? Demande un jeune homme.
- En effet c'est curieux.

Nolan regarde sa sœur.

- C'est l'enquêteur. Chuchote-t-il.
- Comment il a pu entrer?
- Avec un employé qui a une carte qui ouvre toutes les portes.
- Ah oui. Je suis bête.

Les pas dans la chambre s'arrêtent.

- Nous ne sommes pas seuls ici. Dit l'enquêteur.

Il sort son pistolet.

- Cherchez au peigne fin cette chambre. On va sortir Michel de sa cachette.
- Ce sont peut-être des policiers monsieur.
- Cherchez cette chambre c'est tout ce que je demande.

Les jumeaux ont leur cerveau qui surchauffe à la recherche d'un plan B.

- Il nous faut un plan B et vite. Dit Nolan.
- Hmm...
- Dans la salle de bain j'ai entendu quelque chose! Hurle un des associés de l'enquêteur.

Nolan et Lucie bloquent leur respiration. Les pas s'éloignent de la salle de bain.

- Bon. Si ils nous trouvent on dit rien. C'est le meilleur plan que j'ai pu trouver. Dit Lucie.
- On fait comme ça. Ça marche. On va espérer qu'ils partent.

A la fin de la phrase de Nolan, le rideau de douche s'ouvre violemment.
Les jumeaux déglutissent en même temps. L'enquêteur se tient devant eux avec le pistolet à la main. Il range son arme et empoigne les jumeaux.

- J'ai trouvé les intrus dans cette chambre.

Nolan se débat.

- On n'a rien fait de mal!
- Oui oui. Qui me dit que vous n'êtes pas les complices de ce meurtrier?

Les jumeaux ne savent pas comment répliquer.

- C'est bien ce qui me semblait. Amenez les dans ma chambre on va les interroger.

Les hommes se charge d'emmener les deux jeunes. Une fois dans la chambre de l'enquêteur, ils sont assis tous les deux sur le lit.

- Bien je vais commencer avec la jeune fille.
- Ouais. Dit-elle.

Elle va vers l'enquêteur.

- Alors, que faisiez vous dans cette chambre?
- On menait notre propre enquête.
- Qui est l'enquêteur ici?
- Vous. Mais comme vous n'aviez pas l'air de vous bouger plus que ça, on a commencé à faire notre propre enquête.
- Je bosse très bien.
- Hahaha! Alors on a touché à votre égo? J'en peux plus. Dit Nolan.
- Tu te tais! Donc, reprenons. Sous prétexte que je ne faisais rien, vous avez décidé de vous infiltrer dans la chambre de ce tueur pour y mener votre enquête.
- Oui.
- Merci. Tu peux disposer. Laissez la partir. Dit l'enquêteur.

Nolan vient s'asseoir vers l'homme.

- Bien. Soit ta sœur dit la vérité, soit elle ment et très bien.
- Elle ne ment pas. Pourquoi elle mentirait? Demande Nolan.
- On ne sait jamais. Alors que sais-tu de Michel Peiry?
- Presque rien.
- Ça m'entonnerait vraiment, parce que tu mènes une enquête à propos de ces disparitions et à propos de ce tueur en série. À mon avis tu en sais beaucoup sur lui.
- Bien. Je sais que c'est un tueur en série. Il s'appelle Michel Peiry et il a tué des adolescents après les avoir violés, il a été enfermé à vie et s'est échappé lundi soir.
- D'accord, que sais tu de Édouard Gein?
- Pourquoi vous me posez des questions sur des tueurs en série?
- Réponds.
- Ok. Nolan réfléchit et essaie de voir où veut en venir cet homme.

L'enquêteur s'impatiente.

- Vas-y j'ai pas la journée.
- Je sais qu'il est né aux États-Unis, il a vécu dans le Wisconsin, il avait un père alcoolique et une mère très religieuse qui pensait qu'aimer les femmes était un péché. Ce qui est paradoxal puisqu'elle est une femme elle aussi. Je sais quoi d'autre sur lui... on pense qu'il a tué son grand frère et après la mort de sa mère, il aurait déterré son corps pour l'enfermer dans une salle où elle allait souvent, ensuite il a commencé à déterrer plus de corps et ensuite il aurait tué une enfant et une jeune femme. Seulement deux meurtres ont été reconnus sur deux jeunes femmes. Un tir au fusil et après attachée par les chevilles â des sortes de chaînes, le corps vidé des entrailles. Il a fait des décorations avec de la peau humaine. Voilà.
- Et bien, tu en sais beaucoup sur les tueurs toi.
- Oui et alors? J'adore ce genre de sujets.
- C'est bon tu peux disposer. On va devoir continuer à mener notre enquête.

« Si vous restez vivants » pense Nolan.

Terreur sur les pistesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant