Chapitre 5: Une lune meurtrière

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Cette après-midi a était interminable.
Les filles me laissent toutes de côté et me regarde comme ci j'étais une bête de foire . Ludna (car oui maintenant je sais comment s'appelle celle qui m'a menacé ce matin) et Laurie rigolent toujours ensembles en me lançant des regards assassins. Elles me poussent, me soufflent de la magnésie au visage, me lancent des insultes, je ne les supporte vraiment plus ! Mais bon qu'est ce que je peux faire ? je ne suis pas là pour me bagarrer car sinon je sais que je serrais aussitôt virer de l'équipe et je ne veux pas après toutes ces années d'efforts que j'ai fais, toutes mes blessures, ma sueur ! n'auront finalement servit à rien ? Non, Je ne veux pas ! et je vais me battre pour être la meilleure, la numéro un, une médaillée d'or.
Bonne nouvelle d'ailleurs me concernant, aujourd'hui j'ai assuré, comme l'a si bien dit mon coach.
Mais deux mauvaise nouvelles s'imposent. La première est que j'ai raté de manger avec Lucas comme promis et la deuxième est que nous finissons plus tard ce soir car certaines filles dont je terrais le nom bon vous voyez bien de qui je parle ! Bref elles n'ont carrément pas du tout assuré, personnellement je rigole bien, elles ont beau faire leurs stars elles ne valent absolument rien !
Une fois la soirée enfin terminée, nous allons toutes au vestiaires pour nous changer, bien évidement ce n'est pas sans moqueries, ni insultes.
Je sors la dernière des vestiaires, je mets mes écouteurs car je dois rentrée à pied parce que le bus ne passe pas à 23h. De toute façon je suis à 15 minutes de la colonie en marchant. Une fois sortie dehors je lève la tête vers le ciel et admire les étoiles en prenant un grand bol d'air frai, elles sont magnifiques. Un intense bleu foncé prend toute la place, de petits morceaux de paillettes sont déposées un peu partout , c'est juste splendide. Stéphanie la dernière à sortir, ferme à double tours le gymnase et me dit à demain, je lui dis pareil et l'a regarde partir.
Je commence à marché quand soudain une douleur aiguë monte dans mon épaule, je reconnais bien cette voix, c'est celle de Ludna qui me traite de traînée.
– Sale petite garce ! Tu couches avec le coach pour qu'il te complimente après tes prestations minables c'est ça ? A-t-elle sifflé entre ses dents serrées.
Je n'ai même pas le temps de réagir que son poing est venu frapper ma mâchoire, rejetant violemment ma tête sur le côté. J'ai aussitôt porté ma main à ma joue, les yeux remplis de larmes. Le coup suivant j'essaie de l'esquiver mais celui-ci arrive dans mon ventre, je me recroqueville aussitôt sur moi-même en me laissant tomber à terre, protégeant mon visage avec mes bras, elles se misent à deux pour me taper maintenant. Pendant que les coups de pieds pleuvaient dans mes côtes, dans mes jambes, dans mon dos, je serré les mâchoires pour ne pas hurler.
– Tu n'es qu'une merde tu n'aurais jamais dû voir venir le jour ! La haine vibrait dans sa bouche.
Quand soudain elle m'attrape et me tire les cheveux pour que je l'a regarde les yeux.
Tout en pleurant je l'a fixe dans les yeux, je sentais du sang couler à travers ma tête, ses ongles étaient enfoncées dans ma chair crânienne et me faisaient saigné.
Elle me lâche et me fait donne un dernière coup dans la mâchoire en partant avec sa copine qui suit ses pas.
Il y a que j'ai mal, tellement mal, mon corps me brûle, je tremble de peur et de froid, je sanglote jusqu'à m'en arracher la gorge, le temps reste figé, mes souvenirs s'envolent, mes pupilles sont noyés dans les ténèbres j'essaie de me calmer et de reprendre mes esprits en regardant la lune, qui n'est à présent que pour moi le seul témoin de cette scène sanglante et qui n'a rien fait pour l'en empêcher.

Qu'ai-je donc fais pour méritée ça ?

Je me lève en titubant, je gémi en mettant mon sac à dos sur mes épaules torturées.
La douleur me consume et la fatigue m'enivre.
A chacun de mes pas je me sens tiraillée de tous les côtés, plus je marche, plus le temps s'écoule lentement autour de moi.
Je dois marcher plus d'une demi-heure pour arriver au dortoir, je n'en peux vraiment plus.

Ce dont rêve toute les petites fillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant