Chapitre 1

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                      Paris. La ville lumière ou autrement dit, la ville de l'amour. Paris est connue pour ses nombreux monuments, notamment la dame de fer : la tour Eiffel. Le premier lieu ou chaque touriste lamda se dirige. Au sein de la ville lumière, existe l'Arc de Triomphe, situé au dessus des Champs-Elysées sur la place de l'Etoile. Cet Arc est dédié aux armées et chaque soir à 18h30 est ravivée la flamme du souvenir. Elle représente le soldat inconnu, ainsi que les guerres où les soldats français ont combattu. Paris a aussi la chance d'accueillir un fleuve au sein de ses murs, la Seine. Un fleuve qui a vu, dans la ville de l'amour, tant de couples le contempler. Un matin, une après-midi, un soir, de toute temps la Seine fut admirer par des couples heureux. Paris contient d'autres merveilles, toutes aussi magnifiques les unes que les autres. Et pourtant, me voici, dans un taxi entrain de me remémorer toutes les choses qu caractérise Paris comme étant la plus belle ville du monde et n'en croyant pas un mot. Je déteste Paris ou du moins, les souvenirs que la ville lumière me rappelle.




Me voilà arrivé dans le 7ème arrondissement, le chauffeur descend mes valises du coffre tandis que moi, je farfouille dans mon porte-monnaie afin de lui payer sa course. Je lui tend un billet qu'il accepte tout en cherchant à me rendre la monnaie.



          « Gardez la monnaie »



Il me répond par un signe de la tête et grimpe dans son taxi. J'attrape mes deux valises et entre dans le hall de mon immeuble. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur et l'attend. Lorsqu'il arrive enfin, je m'apprête à y entrer mais un homme me bouscule et y entre juste avant moi. Il est habillé d'un smoking bleu marine avec une chemise blanche, et il a évidemment des mocassins. Il est brun et assez grand, je ne perds pas de temps à le reconnaître. C'est cet idiot de Chad, le fils d'un grand avocat, c'est un vrai fils à papa.

          - Laura ! Ça fait longtemps ! Ça fait bien deux mois ! s'exclama-t-il

          - C'est Lola. Et oui, deux mois. Grommelais-je

Je m'engouffrai dans l'ascenseur tout en y faisant entrer mes deux valises, et je me retrouvais donc bien trop près de l'abruti présent avec moi dans cette étroite cabine. Stupide ascenseur.



          - Je tenais à t'adresser mes sincères condoléances pour ton père Lola. Je l'aurais bien fait avant mais tu es partie si précipita...

          - Merci Chad. Le coupais-je

          - Mais tu peux toujours voir le bon côté des choses, maintenant t'es pleine aux as, enfin, pas avant 8 mois...

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent. J'en sors avec mes deux valises et juste avant que les portes se referment, je regardais Chad et lui dit :



« T'es vraiment qu'un pauvre con. »



J'eus juste le temps de voir son visage se figer puis je tournais les talons puis m'avançait jusque ma porte d'entrée que j'ouvris. Enfin, je fus chez moi. Je commençai à déballer mes affaires lorsque la sonnette retentit, je me dirigeais vers la porte d'entrée. Si c'est Chad, je lui en colle une. J'ouvre la porte d'un grand coup sec et tombe nez à nez avec mon meilleur ami. Zack. Il s'approcha et me prit dans ses bras, même si je ne l'admettrais pas devant lui, il m'a vraiment manqué. Du haut de son mètre 85, je me sentais minuscule, une fois de plus. Zack à la peau basanée, chose que j'ai toujours envié chez lui. Il a la chance d'être brun aux yeux bleus, ce qui lui vaut de faire tourner plus d'une tête. Il finit par me relâcher et me regarder d'un air réprobateur.



          - J'espère que tu as une bonne raison de ne pas m'avoir averti de ton retour ! Me reproche-t-il

          - J'imagine que Voici à déjà poster son article à mon sujet à moins que ce soit Closer ? Questionnai-je

          - Bingo ! Les deux ont postés un article au sujet de ton arrivé à la Gare du Nord il y a une demi-heure.

           - Ils n'ont pas perdu de temps à ce que je vois. Remarquais-je



Il ne me répondit pas, après tout, que pouvait-il répondre ? Cela fait maintenant des semaines que je fais la une de la presse à scandale. Juste après le décès de mon père, on a découvert qu'il mettait la plupart de son argent dans des paradis fiscaux ce qui m'a valu lors de l'ouverture du testament le gel partiel de tous ses comptes jusqu'au procès, dans huit mois. Je me retrouve donc avec le peu d'argent liquide qu'il m'avait donné avant sa mort. De ce fait, les magasines ne me lâchent pas et tentent par tous les moyens de me recevoir pour une quelconque interview.



Zack et moi avons donc passés le reste de la journée a ranger mes fringues et à faire la lessive. Nous avons surtout parlé des deux mois pendant lesquels nous nous étions atrocement manqués. Afin de me changer les idées, Zack me proposa d'aller en boite de nuit. Chose que je n'avais pas faite depuis bien longtemps. Cela nous a donc pris une bonne heure afin de choisir nos tenues. J'optai pour une robe avec des strasses dorées m'arrivant mi-cuisse assez près du corps, avec une paire d'escarpins noir. La robe mettait en valeur mes longues jambes, du haut de mon mètre 70 même si, on pouvait très rapidement deviner qu'avec cette robe si près du corps que, j'avais très peu de poitrine. Mais cela ne me dérangeais plus que ça. Mes cheveux noirs descendaient librement en cascade sur mon dos. Mes yeux verts s'accordaient avec les tons clairs que j'avais appliqué sur mes paupières. Me voilà fin prête. Zack quant à lui, avait opté pour quelque chose de très sobre, t shirt noir, jean noir et mocassins noirs. Nous descendîmes de mon appartement aux alentours de minuit, un chauffeur nous attendait. Une fois devant la boîte, je vis une foule immense. Zack me regarda avec un sourire que je compris tout de suite. Je m'avançais vers le videur qui me reluquait. Il se mit de côté afin de me laisser passer tout en me disant :

« Allez-y madame Garmat »



Je lui répondis par un petit sourire avant d'entrer avec Zack. Nous nous dirigeâmes vers l'espace V.I.P afin de nous installer à une table et  de commander deux Gin Tonic. Zack crut reconnaître un ami à lui et se dirigea vers lui, me laissant seule avec mon verre. Je me levai à mon tour et me dirigeai vers le balcon qui surplombais la piste de danse. Je m'y accoudais et regardait pendant une bonne dizaine de minutes, les gens se déhancher au rythme de la musique. Je reconnus même Zack qui me fit un grand sourire ce à quoi je répondis en lui levant mon verre. C'est à cet instant précis, que quelqu'un me rentra dedans. Je lâchais le verre qui tomba et se brisa à nos pieds.



          -  Non mais j'y crois pas ! Vous pouvez pas faire attention a où vous mettez les pieds ! Hurlai-je, ma robe et mes escarpins sont sûrement foutus à l'heure qu'il est ! C'est pas possible d'être aussi con !

Je daignais enfin le regarder. Il portait une casquette noire, dissimulant totalement son visage.



          - Excuse moi princesse. Dit-il d'un air absent

          - Non mais je rêve ! Vous vous prenez pour qui ? m'indignai-je

Il enleva sa casquette, comme pour me dire « c'est bon, tu sais qui je suis maintenant » alors qu'absolument pas. Mais je suis obligée d'admettre qu'il était très beau, il avait les cheveux assez long pour un homme, il lui arrivait dans le milieu du cou. Son visage avait des traits très fins, son regard était perçant, malgré ses yeux marrons qui semblent en apparence très simple. Mais situ crois que c'est ta belle gueule qui va te sauver, tu te fourres le doigt dans l'œil mon pauvre.



          - Tu crois m'impressionner sans ta pauvre casquette ? Lui dis-je

          - On s'est pas déjà vu quelque part ? Me demanda-t-il l'air troublé

           - Oh un classique, tu crois vraiment m'avoir comme ça ?

           - Garmat, voilà je savais bien que je t'avais déjà vu quelque part. Alors écoute moi bien, j'en ai rien à foutre d'avoir flingué ta paire de pompes à je ne sais combien, puisque de toute évidence tu pourrais t'acheter 15 fois la même si tu le voulais. Et encore faudrait-il attendre que les comptes de papa soit dégeler donc j'espère en attendant que tu sais faire quelque chose de tes deux mains, chose dans laquelle je te l'avoue, tu n'as pas excellé ce soir.



Il me tourna le dos et commença à s'en aller, quant à moi, j'étais en état de choc, personne n'avais jamais osé me parler comme ça. Je m'apprêtais à lui hurler une réplique cinglante quand je sentis une main sur mon épaule, je fis volte face et vis Zack. Il me regardait d'un air qui m'annonçait que j'allais passer un sale quart d'heure.    


Hellooooo, alors voici le premier chapitre de Liars, honnêtement je sais pas réellement ce que ça vaut, alors j'espère qu'il vous a plu et j'attend vos retours afin de savoir si il y a des choses que je dois améliorer :)

LiarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant