Liars

Chapitre 16

« Dis moi quelque chose sur toi Lola, quelque chose que personne ne sait. »

Il était 20 heures passées. Après avoir passée 02 heures en compagnie de Ken Samaras, voilà ce qu'il me demandait. Déjà.

Au départ, on a pas vraiment parlé. Mais ça ne nous a pas non plus,déranger, du moins pour mon cas. Après lui avoir dit que j'aimais ce qui était imprévisible, il a simplement sourit. Tandis que moi,je m'obstinais à regarder la vue, remplissant mon verre à chaque fois que je le vidais. Le whisky était loin d'être ce que je préférais, mais ce soir ça ne me déplaisais pas. Mais j'avais oublié à quel point cela me rendait saoul rapidement. Je n'étais qu'à mon 4 ème verre tandis que Ken devait déjà être à son 6ème et il avait l'air d'aller parfaitement bien. Moi je commençais déjà à avoir chaud. Alors que le blanc perdurait, je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire : « Alors là, toi t'as une descente que j'aimerais pas monter à vélo ! ». A ma grande surprise, il a rit. Certes il a pas pu s'empêcher de me faire remarquer que j'étais sûrement plus habitué aux belles Mercedes plutôt qu'à un deux roux. Il a même supposé que je ne savais même pas faire de vélo. Mais au moins cette fois ci, je ne lu pas de mépris dans sa voix. Une des rares fois d'ailleurs. On a donc basculé sur mon enfance où je lui racontais que je savais effectivement faire du vélo à Cannes, avec ma nourrice. Il m'a fait remarquer à quel point c'était déplorable, d'ailleurs. Je n'ai pas relever, tandis que lui me parlait de son enfance à Nice, avant de monter sur Paris. En me parlant de lui, je le trouvais tellement insouciant. J'avais une autre personne en face de moi. Après cela un blanc s'installa à nouveau, puis il me posa la fameuse question.

« A la condition que tu fasses de même Ken. »

Je devinais que Ken, tout comme moi, portait ses propres casseroles. Il avait ses propres vices.

- Deal.

- « j'essaye d'éduquer ma peur, parfois j'étouffe » Répondis-je en le citant.

- C'est un peu vague tu ne crois pas ? Répondit-il un sourire scotché aux lèvres comprenant ma référence à Etre Humain.

- Dis moi ce que tu cherches à savoir dans ce cas.

- J'ai beaucoup de questions effectivement, et je t'avoue n'avoir toujours pas réussi à les résumer en une seule.

- Y a peut -être des choses que l'on ne résume pas. Admis-je

- J'en doute pas, mais j'ai du mal à imaginer que quelqu'un comme toi puisse faire face à ne serait-ce une seule difficulté.

- Et bien détrompe toi. Répondis-je froidement

- Oh je vois, papa t'as déjà menacer de te couper les vivres sous prétexte qu'il n'aimait pas le type qui te servait de mecs ? Ironisa-t-il