Virgin of ecstasy.

Chapt 17

On est enfin vendredi. Cette semaine a été longue et dure surtout à cause de ma mère qui me harcelait au téléphone pour soit disant me donner des conseils de couple. Mais la semaine a été particulièrement longue car Papa Ibrahima n'a assisté à aucun cours durant celle-ci. Je ne l'ai pas vu de la semaine et il me manque terriblement. Aujourd'hui mes cours s'arrêtent à 12h mais je suis passée au marché Kermel acheté des ravitaillements. J'étais bien sûre accompagnée de Latyr. Je ne sors jamais sans lui c'est comme s'il a peur que je ne m'échappe. D'habitude c'est lui qui fait les courses mais j'ai tenu à venir cette fois. À l'issu des appels téléphoniques incessants de ma mère j'ai décidé de faire me faire belle pour une fois en l'honneur du prof. Je sais que vous me trouvez stupide de cédez si facilement mais ma mère m'a en quelques sortes menacée, elle sait que je vois toujours Pape Ibrahima et elle ne l'a jamais aimé alors si elle en parle à Latyr ce sera ma fête. Donc pour l'instant je me tiens à carreaux.

~21h Chez Latyr:

Après la toillette et le maquillage je passe à ma tenue. J'hésite à mettre une robe en wax évasée en bas à manche bateau ou bien une taille basse en brocard paillettée argent avec une jupe en Diegtzner saumon. Le Diegtzner et un tissu de valeur au Sénégal alors je finis par mettre l'ensemble. Je surmonte le tout d'un seul accessoire: à part mes boucles d'oreilles "créoles", une ceinture couleur or.

Je prends malgré moi 15min à songer à abandonner cette initiative. Finalement j'entre dans le salon pour annoncer à Latyr que le repas est prêt. D'après l'expression qu'il renvoie il doit être vraiment étonné ou alors il n'est carrément plus maître de ses expressions faciales.

Latyr: Tu es magnifique Shaby.

Moi: Merci. Commençons je crains que ça ne refroidisse.

Lui: On a pas d'invité ?? Dit-il tout aussi étonné que moi à la fin de sa question.

Moi: Non non. Vous en attendiez un ?

Lui: Ah non c'est la surprise de te voir en si belle tenue sans raison apparente qui me fait penser qu'on en a peut être.

Moi: La seule raison pourrait être que j'ai le droit de m'habiller selon mes envies.

Lui: Je sais Shaby. En toute sincérité tu es magnifique. Et ce cous-cous pourrait être aussi formidable que ta tenue si cette dernière n'était pas portée par toi.

Moi: Pour information c'est moi qui ai cuisiné ce cous-cous.

Lui: Mets toi pour une fois dans l'ambiance. Sois au moin un soupçon romantique Habiba.

Moi: Je ne suis pas romantique. Je pensais que vous m'aimiez comme je suis. Quelque chose a changé ?? Dis-je sur le ton de la moquerie.

Lui: Non Shaby. Bon breffons ce dîner j'ai envie de me coucher.

Et c'est sur cette note dénuée de romantisme que s'achève le dîner. À l'instant je suis dans le dressing entrain de chercher quoi mettre pour dormir. J'opte finalement pour une chemise de nuit assez longue pour arriver à la moitié de mes cuisses. Je ne mets rien en dessous car je me sens un peu lourde ce soir. Par chance je trouve Latyr dans un profond sommeil. Il doit être vraiment fatigué aujourd'hui.

Vers minuit le prof s'agite beaucoup me sortant d'un sommeil que je ne trouvais guère. J'ai des haut-le-cœur depuis tout à l'heure et c'est comme si il y avait le feu dans ma cage thoracique. Alors ajouté aux agitations de mon très cher mari je ne peux plus garder mon calme.

Moi: Mais monsieur que faîtes vous ??

Quand je lève le drap je le remets aussitôt à cause de la vue effroyable. J'étais écœuré. J'espère que vous visionnez ma pensée car je ne nommerai pas cette degueulassitude. Cet homme est carrément irresponsable de faire ça avec moi juste à côté. Je me retourne pour aller vider ma bile dans les toilettes mais une main forte me maintient entre le matelas et le corps de Latyr qui s'est mis sur moi entre-temps.

Moi: Laissez-moi passer monsieur je veux vomir.

Lui: J'ai envie de toi Shaby.

Surprise par les mots crues employés par Latyr j'écarquille mes yeux à tel point que mes paupières et mes sourcils se touchent. (C'est juste une image enh)

Lui: Quoi Shaby!? Bon sang ne me dis pas que tu es choquée! Ne me dis pas qu'après des mois de vie conjugale tu es toujours timide envers moi! Ne me dis pas qu'après tout ce qui c'est passé entre toi et ce garçon tu es toujours innocente bordel !! Tu sais quoi ?! J'en ai marre. J'en ai ma claque de devoir me battre contre l'envie de dévorer chaque patie de ton corps. J'en ai ras-le-bol de te voir me résister. Tu me reviens Shaby ! Ton corps n'est pas un fruit défendu pour moi, il m'appartient. Aux yeux de la loi et au yeux de la religion je suis ton mari. Alors cette nuit je vais faire ce que j'aurai dû faire depuis très longtemps.

Moi: Non mons-sieur. S-s-s'il vous plaît pas au-aujourd'hui. Je je me sens mal. S'il v-vous plaît vous m'étouffez. Dis-je avec une voix entre-coupé par les sanglots.

Il fît la sourde oreille et m'offre le baiser le plus répugnant de mon existence en faisant claquer sa langue partout sur mon visage. Latyr exerce une grande pression sur mon corps frêle mais ça il n'a pas l'air de le savoir. Je lui donne des coups insignifiants sur le torse pour le repousser mais il ne réagis guère.

Moi: Lat-Latyr... je je p-peux plus resp-respirer. Je-je...

~Point de vue de Latyr:

Et puis plus rien l'habitacle replonge dans le calme absolu. Inconscient de ce qui ce passe réellement je me dégage de ce petit corps et me mets sur le bord du lit.

Moi: J'y arriverai un jours Shaby crois moi. Et là ce ne sera plus une partie de plaisir. Tu es vraiment insouciante pour me provoquer avec tes tenues et me laisser en piteux état sans un regard pour moi. Pourtant je ne voulais pas te brusquer bébé mais tu m'y oblige et de jours en jours l'amour que j'avais pour toi disparaît laissant place à un sentiment de défi, le défi de te prendre ta ô combien importante pour toi virginité. Shaby que veux tu que je fasse pour que tu m'accepte ??... Vas-y dis moi j'attends ta réponse... Shaby... Shab-

C'est quand je me suis retourné pour lui faire face que j'ai remarqué qu'elle dormait. Je la secoue un peu par l'épaule pour qu'elle se réveille mais elle demeure inerte. Croyant à une blague je lui donne une bonne claque mais toujours aucune réaction de sa part. En deux temps trois mouvements je la prends dans mes bras et use de tous mes moyens pour la réveiller.

Moi: Shaby mais qu'est ce qui ce passe s'il te plaît réveille toi. Je t'en pris.

Son corps bat encore ce qui est bon signe mais les battements ne sont ni réguliers ni ordonnés. Je lui ouvre les yeux et...

Moi: SOUBHANALLAH SHABY !!