Chapt 9

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J'ouvre un œil puis l'autre et découvre avec effroi le criminel qui s'est introduit à mon insu dans ma chambre... l'oreiller. Je suis pathétique. La situation est tellement drôle que j'éclate de rire. Les coups provenant de la porte m'extirpent de ma transe, j'ouvre pour laisser entrer Mr.N.

Mr.N: Shaby qui était dans la chambre ? Pour quoi tu rigole comme ça ? Regarde dans quel état tu es.

Revoyant ma fausse frayeur et le visage décomposé du prof qui lui donne un air comique me fais repartir de plus belle. Je ris tellement que j'en pleure, quit à me tordre de douleur au ventre.

Mr.N: Shaby est ce que tu vas bien ? Tes yeux sont plus pâles que de coutume.

Moi: Qu-quoi !?

Mon fou rire se transforme brusquement en stress. Je cours vers le miroir de la salle de bain et me ramasse dès que j'y entre.

Le prof: Sh...

Moi: Ça va je n'ai rien ! Criaisà l'autre bout de la pièce.

Je m'appuie à la basque pour me relever et faire face au miroir. Mes pupilles d'habitude marron clair virent presque au beige. Oh my god ! Ça recommence...

Moi: Merde merde merde. Me dis-je

Je ressors de la salle de bain en boitant à cause de ma chute.

Le prof: Ça va tu es blessée ??

Moi: Non ça va aller mais je dois retourner chez moi prendre quelque chose.

Lui: Que dois tu y prendre jeune fille.

Moi: Euh... hum... des habits.

Lui: Les nouveaux ne te plaisent plus ?

Moi: Bien sûre que si mais c'est important et urgent.

Lui: Prépare toi je t'y emmène.

Moi: Je peux y aller toute seule je ne suis pas sortie seule depuis mon arrivée.

Lui: Et ce n'est pas prêt d'arriver. On part dans 15minutes.

Je cours refermer la porte puis saute sur un peignoir rose bonbon pour aller me doucher. Devant le dressing j'hésite à mettre mes anciens habits... à la fin je m'habille d'un jean noir troué et d'un crop-top jaune à  languette. En entrant dans la cuisine je passe devant le balcon ou se trouve le professeur.

Lui: Ou comptez-vous aller dans cette tenue madame N***.

Je regarde ma tenue l'air de rien puis me pince la lèvre inférieure me rendant compte quelle etait un peu trop sexy.

Moi: Moi... je... vous... vous voulez que je me change.

Il sapproche dangereusement de moi et arrive a ma hauteur il se penche vers mon oreil et chuchote: Bien sûre que tu vas changer ça ma petite femme. Cet accoutrement c'est juste pour moi. Tu vas gentillement enlever ces habits et mettre ce qui est dans le sachet sur la commode.

Je cours rapidement voir ledit sachet. Quand je louvre jen sors une magnifique robe en tenue traditionnel sénégalaise: bleu clair en brodé. Je décide de me plier aux volontés de Mr.N** par ce qu'après tout je veux faire bonne impression pour une fois et au moins rendre ma mère fière de moi.

J'entre à mon tour dans la voiture et defroisse nerveusement les plis de ma robe. À un moment le prof stoppe ma main avec la sienne toujours en fixant la route.

Lui: Tu es stressée.

Le timbre de sa voix n'avait rien d'une question. C'était plutôt une affirmation. Il avait raison je stresse à propos de mon retour dans cette maison qui m'a vue subir les maltraitances des coepouses de ma mère, les actes indécents exercés à mon égard par mon beau père et bien d'autres déboires. Je stresse en pensant que je vais revenir dans cette maison avec un mari. Qui l'aurait crû moi Shaby B*** première du nom mariée à un homme qui a double mon âge ! Que dis-je il a le triple. Je suis vraiment stressé et il a raison.

On arrive devant la maison. Ce n'est pas le genre de maison accueillante toute neuve avec les fleurs non, loin de là, celle là était plutôt le genre qui ont dû beaucoup servir depuis leur construction et qui vieillissent à vue d'oeil.

Lui: Après toi.

Dès que je fais un pas en avant je suis accueillit par des cris d'enfant: une des causes de mon mariage pour fuir cette mini jingle.

...: Que fais tu par terre han ! Imbécile je viens tout juste de...Qui êtes v... Ah Shaby !! You You You !!! Shabyyy !!

Et les femmes de la maison accourent pour m'accueillir. Elles parlent toutes en même temps en riant de leurs propres dires. Moi je souris en cherchant ma mère des yeux. Je la vois parler comme les autres et rire aussi. Puis celui que je ne voulais absolument pas voir sort d'une chambre et s'avance vers le petit groupe qui s'est formé au tour de moi.

...: Qu'est ce bruit. Pourquoi criez vous comme des chèvres.

J'etouffe un rire involontaire ce qui attira son regard vers moi.

Beau père: Ah Shaby tu viens nous rendre visite ? Quel surprise... Mais qu'attendez vous pour les installez dans le salon bon sang.

Ma mère nous installe dans le salon avec la première épouse de mon beau père. Le salon est le lieu le mieux décoré de la maison. Il essaie cacher tant bien que mal la misère qui pointe son nez un peu partout dans la maison. Sur les murs sont accrochés des tableaux qui couvrent la peinture jaune qui s'effrite, on voit nettement que les canapé viennent d'une autre époque.

Ma mère: Comment allez vous N***. J'ai attendu votre appel. Y'a t-il un problème avec Shaby ?

Beau père: Laisse-les tranquille toi. Ils veulent vivre leur vie, Shaby n'est plus ton problème.

Bien que je ne l'ai jamais aimé, son intervention me soulage. Je ne voulais pas poursuivre cette conversation. 20 minutes après nous nous sommes installés dans une chambre avec ma mère: la sienne.

Ma mère: Shaby j'espère que tu comble ton mari.

Moi: Oui maman. Je ne suis pas venus pour ça. J'ai oublié quelques bagages dans ma chambre.

Je vous passe le reste de la discussion...

On rentre à la maison vers les coups de 17h. Oui on a passé la journée là bas.

Moi: Ouh !! Je suis exténuée.

...: Moi aussi.

Je me retourne face au prof qui vient d'entrer dans la chambre.

Moi: Vous voulez quoi pour dîner.

Lui: Ne te dérange pas j'ai commandé un repas pour deux. Il est dans la cuisine. Vas le réchauffer.

Je réchauffe le plat composé de steak et frites au micro-ondes puis mets la table et le reste. On dîne dans une ambiance un peu plus chaleureuse. Après le repas je mets les assiettes dans le lave vaisselle et m'en va me coucher.

Les lumières de la chambre étaient éteintes malgré la lueur tamisé de la lune à travers la baie vitrée. J'entre dans le dressing et choisis un pyjama au hasard. C'est une robe saumon avec de la dentelle rose. À aucun moment je n'ai senti la présence du professeur mais je me rends très vite compte qu'il est déjà au lit.

Il m'attire à lui et pose sa main au creux de mon dos.

Lui: Aah que je me sens bien à tes côtés.

Moi je suis juste paralysée par la peur.

Il me fait basculer pour retirer son étreinte sur moi et me chuchote à l'oreille: Dors maintenant, demain tu as école.


❤.

Virgin of ecstasy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant