Virgin of ecstasy.

Chapt 18

~ Point de vue de Shaby:

Une odeur nauséabonde d'Éther et de supputations me titille les narines et j'ouvre peu à peu mes yeux pour me voir couchée sur un lit d'hôpital. Les souvenirs de la nuit passée ou peut être la dernière que j'ai passé éveillée, car ne sachant combien de temps je suis restée dans cette chambre, me reviennent petit à petit et je me mets à craindre l'évidence. Latyr m'avait promis de "prendre ce qui lui revient de droit" et ça cette nuit même. Je me lève difficilement et soulève un peu le drap qui envelopper mon corps, c'est un sentiment de soulagement mêlé au doute qui me parcourt quand je découvre que j'ai les même habits que ceux que je portais au coucher mais qu'on m'avait fait mettre un bas de jogging large ne m'appartenant certainement pas. Mais par dessus tout je suis étonnée de constater qu'à mon réveil je ne trouve personne à mon chevet. Quel gougeat ce prof! Il me laisse pour malade pour aller faire je ne sais quoi alors que c'est en partie à cause de lui si je suis dans cette état.

...: Ah tu es réveillée. Ne bouge pas, attends, je viens t'aider.

Moi: Non ce n'est pas la peine. Monsieur où est mon téléphone ??

Latyr: Il est là, tu as reçu un appel de ta meilleure amie et je l'ai mise au courant de ta crise. Tes amis vont bientôt arrivé je crois. Dis-moi étais tu au courant de ta maladie ??

Moi: Vous n'étiez pas au courant !? M'offusquais-je.

Lui: Qu-Quoi ?! Au courant de quoi !!?

Après un léger rire nerveux je m'autorise à lui donner la réponse à sa question.

Moi: Ils ne vous l'ont pas dis hein... je suis atteinte d'une maladie héréditaire extrêmement rare et je risque la mort à chaque émotion forte. Ce n'est pas mon cœur qui est affecté mais mon cerveaux, les cellules de mon corps de sont pas stables. Par exemple mes yeux peuvent changer de couleur selon mon état d'âmes ou bien mes cheveux qui ne cessent de pousser. Vue comme ça c'est une maladie "chouette" mais c'est pire que ce qu'il n'y paraît car il n'y pas de remède ou de traitement. Je n'ai que des calmants qui coûtent excessivement chères alors qu'ils ne font que camoufler les symptômes. C'est particulièrement cette raison qui me lie à vous. Ma mère a accepté ce mariage parce que mon beau père n'est plus capable de payer mes médicaments... Eh oui je suis le cadeau empoisonné. À la fin de mon récit Latyr était bouche bée. Il me donnait l'impression d'un enfant de quatre ans à qui on raconte pour la première fois un des contes d'Amadou Koumba. Il est stupéfait.

Lui: Wow! Quel histoire. C'est  tout ce qu'il trouve à dire avant que la porte ne grince doucement en s'ouvrant.

Une crinière noire de cheveux frisés appartenant à une tête à la peau claire apparaît dans l'encadrement de la porte. Des mèches brésiliennes en queue de cheval font leur apparition puis deux paires d'yeux bridés les suivent puis deux tête identiques s'ajoutent au binômes avant qu'ils ne s'écroulent tous par terre. La source de leur chute évidemment Pape Ibrahima qui ouvre en grand la porte. Il s'avance vers moi un peu hésitant et sans donner la moindre importance à Latyr qui se retourne pour saluer mes amis encore vautré par terre à rire de leur chute.

Pa Ibou: Shaby... est ce que ça va ??

Moi: Non ça ne va pas Pa Ibou... où étais tu pendant tout ce temps, où étais tu quand ils me donner en mariage à cet homme. Où étais quand il me faisait souffrir à longueur de journée, et quand j'avais besoin de toi. Papa Ibrahima M*** tu m'as déjà oublié. Et qu'est ce que tu es venus faire ici. Je ne veux pas te voir, vas-t-en !

Oumy: Non Shaby c'est nous qui allons sortir et vous laisser parler. Vous venez ?

Dans un mouvement d'ensemble ils quittèrent tous la chambrée à l'exception de Latyr.

Amadou: Monsieur s'il vous plaît ils ont des choses à se dire. C'est peut être la dernière fois qu'ils vont se parler.

À la fois obligé et contraint Latyr les suit, les yeux rivés sur le lits où j'étais couché.

À nous deux.

Dès que la silhouette du professeur disparaît Pa Ibou se tourne vers moi les yeux brillant et m'enlace en me donnant le baiser le plus long et fiévreux de toute mon existence. Ça restait quand même un baiser chaste et sage pas un baiser de passion non, juste un message où il me declarait sa flamme la plus hardie.
À bout de souffle, nous sommes obligé de rompre ce lien qu'on nos lèvres avaient créer.

Papa Ibrahima: Ce baiser est tout ce que je ne saurais dire avec des mots, tout ce que je ne saurais te montrer avec des présents, tout ce dont j'aurai envie que tu sache de moi, tout ce que tu représente pour moi. J'espère que tu comprend ce que je ne peut expliquer. Je t'aime Shaby et sans raison.

J'en avait la chaire de poule. Mais la magie fut de courte durée. Une infirmière ouvrit grand la porte et vint se dandiner devant moi pour prendre mes constantes et me dire: Mademoiselle, vous vous comportez comme un charme vous pouvez sortir dès ce soir et promettant de bien prendre vos médicaments et de respecter la posologie. Je reviendrai a 17 h pour enlever la perfusion intraveineuse. Allez bon courage et bonne journée. Sur ces mots elle sort et laisse entrer tous les autres y compris Latyr.

Ndella: On a un peu discuté dehors avec ton ma- avec le professeur. Je ne savais pas qu'il était de si bonne compagnie Shaby.

Oumy: Oui c'est vrai il nous a même invité à manger ce soir chez vous. Puis tout pas elle ajoute: ironique non.

Moi: Sérieusement! ? Avec tout le monde ce soir. Mais c'est fantastique.

Ndella: Calme ta joie. Les garçons ne sont pas invité.

Oumy: Eh oui c'est le revers de la médaille. Mais on va quand même bien s'amuser compte sur moi pour mettre l'ambiance.

Latyr: Bon les jeunes laissons là se reposer un peu. Les filles rendez-vous ce soir et vous les garçons portez vous bien.

Alioune: Oui, merci. Porte toi bien Shaby. Bisou.

Après d'interminables au revoir ils sortent tous pour aller je ne sais où me laissant replonger tranquillement dans ma solitude.

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N.D.A:  Salut tout le monde je voulais juste vous dire que je suis désolé du retard que j'ai pris. Je voulais profiter des vacances pour me reposer et on peut dire que j'ai pris mon pied. Mais bon je suis presque de retour ( il me reste quand même quelques jours de vacances). Et je voulais vraiment vous remercier pour les 500 et quelques vues merci beaucoup à vous tous qui lisez, votiez et commentiez mon histoire. Je vous demande aussi de partager à vos amis pour faire augmenter l'audience car j'ai beaucoup de projets en tête très différents les uns des autres mais j'aimerai d'abord votre soutient. Merci infiniment à vous mes babes.

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