Rantbook d'un fou.

Aujourd'hui chez moi.

Bon aujourd'hui j'étais très mal...
A cause d'une discussion que j'ai eu hier soir et ce matin avec quelqu'un que j'aime beaucoup.

J'ai fini par me ressaisir.
Et bizarrement c'était grâce a mon père. Il a remarqué que ça faisait deux jours que j'avais pas mangé et que je faisais que m'entraîner dans ma chambre avec de la musique à fond que je n'écoute pas habituellement.

Alors il m'a dit que je ressemblais à un chien battu. Puis il m'a prévenu que si je continuais à paraître déprimé, il allait intervenir. Rappeler des psys ou prendre les choses en main.

Puis ce soir il m'a demandé si ça allait.
Je l'ai regardé dans les yeux et j'ai dit oui. Ça se voyait que non. Il a insisté en me criant dessus et en frappant partout.

Alors je l'ai regardé et je lui ai dit qu'il se comportait comme un enfant et que sa crise d'adolescence durait un peu trop longtemps. Il s'est retourné vers moi, surpris.
Puis j'ai dit : "oui et pire que la mienne ta crise "

Alors il a couru vers moi, je ne bougeais pas, aucun mouvement. J'avais vraiment la flemme de me décaler ou courir. Alors je l'ai regardé venir puis il m'a attrapé la tête. Et a frappé le mur avec.

Puis a fini par me gifler. J'avais mon oreille qui sifflait pendant 5 min mais à part ça tout va bien.

Et je vais beaucoup mieux. Ça m'a rappelé qui j'étais. L'homme qui souffre pour les autres. Et qui reste fort pour la prochaine étape à surmonter. Alors je me suis ressaisi des discussions difficiles que j'avais eu.

Et j'ai été fort pour ceux qui m'aiment, et ceux que je dois aider et qui comptent pour moi.

Ma mère m'a demandé si ça allait ce soir. Elle m'a dit qu'elle savait que je mangeais plus et que je dormais pas. Elle m'a demandé. Je voulais lui dire vraiment. Mais j'ai pas réussi.

Je lui ai souri et j'ai dit : "Non tout va bien maman."

Et je suis parti dans ma chambre.
Je voudrais continuer à faire des haltères, des abdos et des pompes mais mon corps est arrivé à ses limites.

Et on m'a demandé de me reposer. Alors je fais ce qu'on me dit et je me repose. Mais demain je recommence.

Je vais mal, mais j'ai retrouvé ma force pour continuer.

PS: c'est fou comment je peux perdre mon côté guerrier et le retrouver n'importe comment...
C'est un côté en moi qui est toujours là mais qui s'endort si tout va bien pendant trop longtemps... J'oublie que je dois rester spartiate pour survivre à ma propre vie. Et c'est a se moment où je suis vulnérable.
Hier soir et se matin je voulais mourir.