8. Desespoir

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Anouk

Actuellement devant la porte de la maison. Je la pousse fortement assez stressée en me disant que si ma grand mère est vraiment partie je partirai dans une colère folle.

Me : Mamie ?

Aucune reponse

Me : mamie ?

- vous êtes là !

Surprise par cette voix inconnue, je me retournai voyant un homme de quarante ans.

Et m'exclamai-je :

Me : qui êtes vous, sortez tout de suite de chez moi !

- désolé ma petite mais ce n'est plus chez vous. Ma cliente est partie depuis une heure et m'a demandé de vous laisser cette lettre.

Il me tandis la lettre de sa main gauche. Je le regardai stupéfaite, je pris du temps avant de saisir l'enveloppe. Restant droite comme un piquet la bouche grande ouverte, comme ci quelque chose n'était pas crédible, je louchai sur celle-ci avec stupéfaction, n'y croyant pas.

Me : elle ne reviendra pas ?

- non mademoiselle.

C'était donc vrai, elle m'avait abandonnée. Une larme coula doucement sur ma joue. J'avais énormément confiance en elle et cela m'a tellement aveuglée que je n'ai pas une seule seconde cru au charabia de ces bouffons.
La rage monta. En me rendant compte que tous les membres de ma famille sont des gros connards même ceux en qui j'avais confiance. Je la déteste, j'ai cru en elle mais ma satanée grand mère m'a abandonnée. Je la haie tellement. J'ai une boule qui me ronge le ventre. J'explosai :

Me : vous lui répondrez que je ne lirai pas cette lettre, surtout pas d'une pouffiasse qui abandonne tout ce qui lui restait, au revoir.

Je gardai quand même la lettre, peut être qu'un jour j'aurai besoin de la lire mais ce jour n'est pas aujourd'hui. Ça j'en suis sûre.

Je ne sais pas où aller mais vu la haine que j'éprouve en ce moment, je n'irai jamais dans ce vieux lycée pourri. Elle m'a obligée à y aller je ne vois pas pourquoi je devrai y re aller, surtout que je n'ai en aucun cas envie de lui faire plaisir, qu'elle aille se faire voir. Je pense aller à l'hôtel vu qu'il n'y a pas d'autre solution.

Je prends le bus pour aller dans l'hôtel le moins chère de Nice, je sais que quand ma rage partira je vais m'effondrer. C'est pour ça que je l'utilise pour ne pas craquer devant tout le monde. Je déteste être faible devant toute une population ça m'énerve donc j'essaye de penser à autre chose pour ne pas pleurer.

- Je crois que tu n'as pas compris que tu ne peux plus partir du lycée, entendis- je la personne qui s'assit à côté de moi d'une voix blasée.

Je lançai un regard noir à ce bouffon qui osai me perturber dans ma concentration. Mais quand je le vis je fus encore plus énervée.

Me : qu'est ce que tu veux, tu crois vraiment que je vais revenir dans votre lycée de merde, répondis-je en constatant qu'aujourd'hui je dis beaucoup de gros mots, faut comprendre la petasse qui me servait de famille m'a laissé dans un lycée de fou et s'est barrée.

Le mec aux yeux rouges : t'as cru que c'était toi qui choisissait, et bah je vais te dire un truc, non, m'agressa-t-il.

Il me pris le poignet en faisant exprès de serrer fort et m'entraîna dehors.

Me : mais laisse moi tranquille sale chien, va dans ton lycée moi j'ai d'autres problèmes, éclatai-je en sanglots.

Le toutou : tu me fous la honte, dit-il avant de me tirer vers une ruelle beaucoup moins bondée.

Me : Mais laisse fois à la fouuuuiiinnnn...
Répondis-je étouffée par un mouchoir blanc.

Le toutou : ah aussi je m'appelle pas sale chien, se fout-t-il de ma gueule alors que je tombais dans un profond sommeil.

{ ... }

Je me réveillai la bouche terriblement pâteuse et un mal de crâne très désagréable.
Petit à petit les souvenirs de la journée revinrent, je pensai a ma grand mère et une larme glissa sur ma joue. Me remettant de mes émotions, j'observai les alentours. J'étais installée dans une petite pièce peu spacieuse où était disposés des meubles sans beauté. Je vis immédiatement des sangles à mes poignets et bougeant les jambes, je me rendis compte qu'il y en avait aussi au niveau des chevilles. Je tirai sur ma cheville pour tester la résistance de celles-ci lorsqu'une sonnerie se déclencha. je regardai l'autre débile qui me servait de responsable arriver en courant presque, ce qui me fit pouffer.

- il n'y a absolument rien de drole jeune fille.

- pardon madame mais j'aimerai partir, je n'ai signé aucun contrat me retenant à ce lycée.

- vous non mais votre grand mère si.

J'avais envie de me taper pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt c'était sur qu'elle m'avait pourri la vie jusqu'au bout celle là.

Me : elle a signé pour combien de temps ?

- je suis désolé jusqu'à vos 25 ans.

Me : Mais ce n'est pas à elle de choisir mon avenir mais bien à moi, je vous ordonne de me laisser partir, sinon je ne sais pas par quel moyen mais j'appelle la police !

Elle se mit à rigoler d'un rire affreux, je dirai un rire de cochon degueulasse.

- Mais ma pauvre petite, la police sont des gens faible facilement manipulable, et elle repart à de plus belle dans son fou rire de porcinet.

Ce qu'elle vient de dire est vraiment rassurant et à la fois improbable, ils ont trop cru ils étaient les rois de Nice.

- et puis avec quoi ?

Me : quoi ?

- avec quoi veut-tu appeller ? Aucun portable passe l'enceinte.

Je l'écoutai déprimée.

- Je vais t'accompagner dans ta chambre que tu partageras avec Pénélope, viens.

Elle me détacha puis m'emmena dans ma chambre. Quand je passai le pas de la porte elle s'exprima.

- Pénélope est en cours, donc Anouk tu trie tes affaires, ta grand mère te les as amenées hier. Demain déjeuner à 12h et cours de 13h à 21h.

Me : ok

Elle partit rapidement et c'est là que je m'effondrai en sanglots. Je voulais sortir d'ici, je me dirigeai vers la porte toute pleurante mais rien ne marchai la porte était fermée à clé mais je forçai quand même sur la poignée, je tapait sur la porte.

- calme toi t'es pas chez toi, dit une voix derrière la porte qui me disais quelque chose.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 25, 2018 ⏰

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