Aujourd'hui, le deux avril, Yoongi doit s'installer à l'hôpital. Ça me fait tellement bizarre... Deme dire que ca y'est, le moment de tranquillité est terminé et que la bataille va réellement commencer... J'attends en ce moment dans mon salon depuis près de vingt minutes, assis sur mon canapé sans rien faire. Il est en train de ranger ses affaires qui étaient restées dans ma chambre, la dernière fois que qu'il est venu. Ça fait maintenant environ une demi-heure pour prendre deux, trois habits, ça fait long quand même. Je décide donc de monter voir si tout allait bien, je m'inquiète un peu. Il aurait très bien pu faire un malaise en plein milieu et moi, je n'aurais rien entendu comme un con. Alors que j'allais empoigner la poignée, la porte s'ouvre faisant apparaître Yoongi avec des yeux rouges, comme s'il avait pleuré. Oh non ! Mais qu'est-ce qu'il a ?— Ça va pas ? Dis-je d'une voix rassurante en le prenant dans mes bras.
— Oui, oui... C'est juste le fait qu'on ne va plus pouvoir dormir tranquillement ensemble à partir d'aujourd'hui...
— Bien sûr que si ! Je te l'ai dis, je ne te quitterai pas d'une semelle jusqu'à la fin par toutes les étapes qu'on devra passer. Et puis j'ai déjà dormi avec toi à l'hôpital ça me dérangera pas plus. Il sourit dans mon cou en resserrant l'étreinte. Après quelques longues secondes à lui caresser le dos, je me retire et le regarde. Tu veux qu'on passe chez toi avant ?
— Oui, je veux prendre une ou deux choses.
Il met son sac à son épaule et, sans se presser, pis nous rendons à son petit appartement pas très loin de chez moi. Je l'aime sa petite demeure, elle est bien décorée, chaleureuse et me donne l'envie d'y vivre.
D'y vivre avec lui.
Jusqu'à nos vieux âges.Mais encore une fois,
c'est impossible.À ma grande surprise, il prend seulement une photo de nous et une de ses parents. Oh... Ça me déchire le coeur... Ça prouve qu'il aime toujours sa famille malgré son abandon. Il a un trop grand cœur, une qualité comme un défaut j'ai envie de dire. Mais de toute façon, je n'ai rien à dire, c'est pas moi qui vais bientôt partir du monde vivant. Ah bordel Jimin ne dit pas ça ! Il les range dans son sac, le referme puis me regarde en souriant, signe qu'on peut partir. Avant de fermer pour la dernière fois son studio, il l'observe calmement, la main sur la poignée. Puis tout doucement, l'espace entre le boit de la porte et son encadrement rétrécit jusqu'à devenir nul. Main dans la main, nous partons ensuite pour son café, là où il travaillait à temps partiel. Il fit ses adieux aux employés et à son patron, le remerciant mille fois. L'homme était limite à pleurer en prenant Yoongi dans ses bras, c'était beau à voir. Après qu'ils lui eurent souhaité bon voyage, nous les quittons à contre coeur. Cela fait tellement étrange de se dire que plus jamais, il ne reposera plus un pied dans ce petit restaurant...
On marche main dans la main, un peu comme tout le temps, en parlant de tout et de rien, jusqu'à un arrêt de bus. Certains regards de passants se font plutôt désapprobateur mais s'ils savaient comme je m'en fous. C'est pas à nous qu'il ma que une case parce qu'on aime une personne du même sexe, c'est à eux qu'elle leur manque pour ne pas accepter l'amour dans tous les sens du terme et peu importe avec qui. Un moteur me sort de mes pensées, me faisant remarquer que nous sommes arrivés à l'arrêt. Le bus arrive assez vie et nous y montons, où Yoongi faillit perdre l'équilibre. Comme il est devant moi, je le retiens facilement contre moi et regarde s'il y a de la place alors que le véhicule se met à rouler.
Aucune.
Putain... Et je sens que mon copain devient de plus en plus lourd à retenir. Et non, c'est pas le mal du transport, c'est sa maladie qui vient de se redéclancher. Ça fait aucun doute, il fallait que ça arrive. Tout en l'aidant à marcher, je me dirige vers un siège où un homme de la trentaine est installé, à pianoter sur son téléphone.
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❝𝐏𝐎𝐔𝐑𝐐𝐔𝐎𝐈 𝐓𝐎𝐈 ?❞ ᵞᴼᴼᴺᴹᴵᴺ
FanfictionPark Jimin, réputé dans le lycée pour le fait qu'il se tape tout le monde, sans aucun amour. Min Yoongi, arrivant en cours d'année et restant loin de tout le monde, l'air de fuir quelque chose de lourd. Un simple bout de papier peut-il faire bascule...