Comme chiens et chats

Marinette

Marinette rit à la remarque de son amie de toujours puis s'éloigna pour retourner à la boulangerie que tenaient ses parents. Comme toujours, elle les embrassa en arrivant, salua les quelques clients qui faisaient la queue puis monta dans l'appartement en souriant. Sa famille avait la réputation de faire le meilleur pain de Paris et elle en était très fière.

« - Allez ma grande au boulot, se dit-elle à voix haute. Alors... Un peu de musique... Oui Virgin sera très bien, décida-t-elle après avoir cherché une station de radio. Un goûter ? Ouais !

Elle sélectionna une pomme bien rouge, se versa un verre de jus de raisin et sortit de quoi faire ses devoirs. Seulement elle n'avait pas commencé à attaquer sa dissertation de français que son téléphone sonna.

« - Allo Alya, sourit-elle. T'es déjà chez toi ? Ouais pourquoi ? J'aurais cru que ma pote l'obsédée aurait grappillé un peu de temps avec son mec, rit-elle. Ouais mais son mec a rendez-vous chez le dentiste alors ta pote est toute seule chez elle à se demander ce qu'elle peut faire... Alors raconte-moi ! Comment vous avez fait pour fait pour faire sursauter une dame âgée ? Oh ben figure-toi qu'on était dans la ruelle pas loin de chez lui. Celle qui donne sur l'arrière des magasins ? Oui. Il était vingt heure ils étaient fermés, enfin bref, moteur et phares éteints, je me détache pour m'asseoir sur lui histoire qu'on puisse se caresser seulement avec la température qui augmente et ses doigts magiques, je me suis quelque peu enflammée et en me cambrant pour profiter de ses caresses, je me suis appuyée sur le volant et fatalement sur le klaxon. Mais attends, si je moteur était éteint ça n'aurait pas dû fonctionner ! Ah Marinette, ton innocence me plaît, pouffa-t-elle. Le klaxon fonctionne même moteur éteint ! Du coup la pauvre petite vieille a sursautée forcément, moi je me suis collée à Nino pour éviter qu'elle voit ma poitrine et on a décidé que ce n'était pas l'endroit idéal ! Tu m'étonnes ! Mais pourquoi, vous ne louez pas une chambre quelque part ? Mais enfin Mari, on est un couple, on ne va pas aller à l'hôtel comme si on avait besoin de se cacher ! Ce n'est pas le sujet mais... Je ne sais pas, vous vous prévoyez un week-end en amoureux. Sans besoin d'aller très loin, vous prenez une chambre pour deux jours et hop l'affaire est réglée. Tu sais, sourit Alya, ton idée n'est pas bête du tout ? Merci ma belle, merci. Je t'en prie... Bon tu fais quoi ? Oh laisse-moi deviner, tu es déjà sur tes devoirs ? Hélas oui, j'ai prévu de terminer la jupe sur laquelle je travaille depuis une semaine. Oh en parlant de ça, tu me ferais la tenue que tu as dessiné à Chloé tout à l'heure ? Euh... Oui, faudra me rendre mon esquisse, mais sinon aucun problème. Aie, j'ai filé le dessin au chat. T'as fait quoi, hurla Marinette. Mais enfin pourquoi Alya ? Ben fallait bien qu'il sache qu'il appartenait à Chloé non ? Et puis tu n'avais pas signé ton œuvre, si ? Non bien sûr mais tu aurais pu me demander si j'étais d'accord ! Arrête, tu aurais dit non, je te connais Mari !

La jeune fille soupira. Sa meilleure amie avait raison, elle aurait refusé qu'il voie son esquisse. A ces yeux, elle n'était même pas terminée. Seulement, elle eut beau se défendre Alya finit par la convaincre que c'était une bonne idée et elle soupira. Lui rappelant qu'elle avait encore deux dissertations à faire, elle raccrocha et reprit ses devoirs. Moins de dix minutes plus tard, quelqu'un sonna chez elle et elle ouvrit pour faire face à sa meilleure amie.

« - Allez viens, j'ai appelé toutes les filles, on va se balader au parc. Et prends tes rollers !

« - Quoi mais... Bon allez ok, ça ne me fera pas de mal et puis demain c'est samedi je pourrais les terminer à ce moment-là.

Sur ces mots, elle monta dans sa chambre, laissant Alya faire comme chez elle. Quand elle revint, la radio était éteinte et ses cours sagement rangés. La remerciant, elle ferma l'appartement et signala à ses parents qu'elle sortait au parc... Précisant qu'elle serait de retour à temps pour dîner.