K H A L Y S : « La force du cœur »

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« Un je t'aime coupée à l'ammoniaque... »

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R I Y H A D

J'aime la sentir prêt de moi comme sa, sans même qu'elle se méfie me fait le plus grand bien. J'ai l'impression que tout rentre dans l'ordre et pourtant, j'ai l'impression que quelques choses cas se passer d'ici quelques semaines.

- Khalys...?
Khalys - Hum?
- Tu pense que toi et moi ça vas durer?
Khalys - Je sais pas... je l'espère.
- Moi aussi. Si un jour je te disais que c'était finie, tu ferai quoi?
Khalys - Pourquoi tu pense à me quitter?
- Je sais pas. Je me dis qu'avec tout ce qu'on a traversé, ta peut être plus vécu de malheurs que de bonheur alors que sa aurait dû être l'inverse.
Khalys - Si j'aurai vraiment voulue te quitter, j'aurai jamais accepter des rendez-vous chez la psychologue, je serai même pas avec toi en ce moment et je ne te laisserai pas toucher à mon ventre.
- C'est vrai. Mais ta pas répondu à ma question.
Khalys - Mhhhhh, je serai peut être sûrement repartie chez ma mère, j'aurai parler avec elle et elle l'aurai conseillé comme elle le fait à chaque fois puis j'aurai suivit son conseil. J'aurai ensuite essayer de comprendre pourquoi tu ma quitté et voyant tes réponses et bah, j'aurai pris la décision de te lâcher pour de bon ou de te courir après. Mais arête de penser à sa, toi et moi on en a vécu des choses alors t'en fait pas pour nous.

Je l'aime cette femme, faut vraiment que je lui passe la bague au doigt. Elle a toute les qualités qu'un homme recherches, belle, intelligent, posée, charismatique, franche...

- Khalys?
Khalys - Quoi encore? J'ai sommeil et Mayssa aussi.
- Dernière question.
Khalys - Hum?
- Tu serai prête à te marier avec moi?
Khalys - Oui, pourquoi tu pense le contraire?
- Non... mais je me posais une autre question...
Khalys - Ah nan! Tu m'avais dit une seule question.
- La dernière vraiment.
Khalys - Je t'écoute?
- Tu serai capable de... de passer à l'acte avec moi?
Khalys - Qu... Quoi?
- Faut bien passer par cette étape pour avoir des gosses non?
Khalys - C'est pas sa qui me choque... je... j'ai encore du mal tu vois? Je me sens encore mal par rapport à... fin tu vois de quoi je parle.
- Ouais je comprend.
Khalys - Dès que je serai prête, je te ferai signe. En attendant, merci.
- Pour?
Khalys - De t'être retenu pendant plus de 6 ans.
- J'attendrai encore s'il le faut.
Khalys - J'ai vraiment de la chance de t'avoir.

Je lui souris en guise de réponse et passe une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle m'embrasse la joue puis finis par se jettent dans mes bras avec son gros ventre.

J'ai cette impression que plus les jours passent, plus elle devient enfin, redevient tactile avec moi. J'aime cette sensation, elle se sent protégée avec moi et c'est vrais, je ne laisserai plus jamais personne lui faire du mal.

Elle finit par s'endormir rapidement. Je place ma main sur son ventre et le caresse. Je ferai tout pour elles, même si Mayssa n'est pas la fille, je donnerai tout pour qu'elle se sente bien. Après tout, je suis là pour sa, non?

| Le lendemain, 15h56 |

Je me réveille, il est pratiquement 16h. Khalys était encore allongée dans le lit à regarder son téléphone. Elle n'avait pas encore remarqué que j'étais réveillé.

- Salem hbiba.
Khalys - Ah, t'es réveillé?
- Oui.
Khalys - Géniale parce que je t'attendais, j'ai faim.
- Bah fallait descendre te faire un truc à manger.
Khalys - Cool, merci de ta réflexion mais je fais comment pour descendre et remonter? Étant une femme encore, je peux pas vraiment faire beaucoup d'effort.

Je sors du lit en premier et pars me laver les dents ainsi que le visage. J'entendais l'autre bagra crier mon nom.

Khalys - RIYHAD! J'AI FAIM!

Je retourna dans la chambre et remonte sur le lit. Elle me regarde avec insistance puis finit par croiser les bras contre sa poitrine et pleurer.

- Wow! Pourquoi tu pleure? T'a mal?
Khalys - NON J'AI FAIM ET TU VEUX PAS ME NOURRIR.

Je la regarde avant d'exploser de rire. Cette fille c'est un film à elle toute seule. Elle pleure parce que je veux pas la nourrir, j'avais oublier qu'elle était enceinte et qu'elle avait ces hormones de femme enceinte.

Voyant que je lâche un souffle assez fort, elle tend les bras pour que je puisse la porter. Je la prend dans mes bras et finis par la porter mais waaaah, la petite n'est pas légère hein!

J'ai plusieurs fois faillit me ramasse dans l'escalier. Une fois en bas, je la fait assoir sur le fauteuil et pars lui faire à manger. Je saisis rapidement des oeufs et lui en casse trois. Une fois cuit, je lui donne l'assiette quelle ne tarde pas à saisir.

Elle mange et moi je pars men faire. Une fois les oeufs cuits, je pars m'asseoir à coter d'elle. Elle avait finit son assiette.

- C'était bon hein?
Khalys - Oui.
- Ta encore faim?
Khalys - NON... mais j'aimerai te parler d'une choses.
- C'est grave?
Khalys - Je sais pas. Hier, je me préparait pour aller au mariage de Sanayah et Samir et je reçois un message d'un numéro non enregistré dans mon téléphone. C'était Nadir. Il m'a dit que je devais faire attention à mon entourage.
- Il veut quoi lui? Et pourquoi tu m'a dit hier?
Khalys - C'était le mariage de ma soeur, j'allai pas le piquer à cause de lui.
- C'est vrai, mais fallait me le dire. Et pourquoi tu me la pas dit quand on était en train de parler hier soir enfin ce matin?
Khalys - Je voulais pas ce moment, j'aimais trop notre conversation, je trouvais sa grave mignon et encore une fois, je voulais pas tout niquer.
- Je comprend. Mais la prochaine fois parle en moi.
Khalys - Oui... j'ai peur maintenant, je me méfie de tout le monde.
- Je sais, mais reste tranquille, je suis la pour toi moi.
Khalys - Merci hayati...
- Regarde comment je t'ai contaminé, à force tu vas parler en arabe tout le temps.
Khalys - Ptddr, dit-il alors qu'il sort des mots djoula toutes les deux minutes.

[NDA] - En oui, pour celle qui ne savent pas. Les ivoiriens parlé plusieurs langues. En Afrique, on parle plusieurs langues tel que le djoula, le bambara (C'est le même que le djoula à quelques mots près), le soninké et pleins d'autre que je ne connais pas. Les ivoiriens n'ont pas de langues propres à leurs pays. Comme tout les pays d'Afrique noire je dirai.