prélude

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«le plus important, c'est d'être heureux»

comment peut-on arrivé à détester cette phrase, à vouloir le contraire? Vivre malheureux serait-il un crime?

J'ai observé que dans notre société le bonheur est un objectif à atteindre pour pouvoir mourir serein. Ce bonheur, pour les occidentaux passe par un besoin matériel: on veut une belle maison avec un beau jardin et  de superbes enfants qui s'y amusent. En revanche, pour les pays en guerre ou les pays qui ne possèdent rien, même pas de quoi ce nourrir, le bonheur réside dans leur rêve; c'est lorsqu'ils ferment les yeux que le monde s'ouvre à eux.

Le malheur pour la race humaine constitue une sorte d'échec, on plains celui qui ne fût heureux. Les malheureux sont montrés du doigts, jugés. Mais le malheur est trop souvent jugé à tord. Il n'y aura jamais de bonheur sans malheur. Chaque Homme à un jour a été malheureux. Les symptômes sont diverses mais le plus souvent caractérisés par la tristesse, la peur et l'angoisse.

Pour ma part, le malheur m'a toujours servit, m'a toujours appris à avancer lors de mes échecs. Je n'ai jamais jugé le malheur puisqu'il s'avère être l'outil le plus pratique pour atteindre le bonheur et la sérénité.

Lui, n'a jamais cherché à être heureux, n'a jamais rejeté aucune émotion et a toujours vécu intensément. Il voulais vivre, tout simplement.

Hi !

Avec ce prélude je vous insère dans l'histoire. Elle n'annonce en aucun cas le thème mais permet de s'immiscer en douceur et de manière poétique dans l'univers de mon histoire.

Bonne continuation et merci à vous de lire ce que j'écris.

Bisous à vous.

Cam.

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