Something Warm

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She's naked under her wedding clothes,
Her wire perls and thorny crown,
The winter night is falling down,
Still the stars could not have been less close.
 She holds for dear life on a cross,
Her white lips sparkling from the frost.
But you killed that God with bare white hands,
Now the churches are just no man's lands...
And this is where it ends.

She's cold, she's bare, she's hurt and blue,
The racing cars, the blood red light.
She's your angel, sculpted for you,
The word is stone, the smoke is white,
And something warm is dying in a corner of the night.

Her skin is thin and in the dark
Her sharpened scent flickers and fade,
She's pacing in the empty park,
A tone of red, a purple shade.
Closes her black eye stained with rain,
To never see the stars again,
Cause we killed the God with bare white hands,
And heavens are just no man's lands,
And this is where it ends.

She's cold, she's bare, she's hurt and blue,
The racing cars, the blood red light.
She's your angel, sculpted for you,
The word is stone, the smoke is white,
And something warm is dying in a corner of the night.

The cigarets and silhouets
Are racing but she's still freezing.
There's glitterglue inside her chest,
She's cold she's stone she's still breathing.
But she's a murderer of joy
This sad world is left to destroy,
Still I killed this God with bare white hands,
And churchyards are just no man's lands,
And this is where it ends.


She's cold, she's bare, she's hurt and blue,
The racing cars, the blood red light.
She's your angel, sculpted for you,
The word is stone, the smoke is white,
And something warm is dying in a corner of the night.

Cause she hurt us,
Breathing blue, she deceived us,
And locked up in the prison bus,
We were still holding on to her.
But we lost her,
Now it's on you, you asked too much,
And got her fading at your touch,
We broke her last flying feather.
Cause she hurt us,
And we lost her,
We lost the hope that made us rust.
We lost our hope and back to dust.

The world is stone, the smoke is white,
And something warm is dying in a corner of the night.

*****************

Elle est nue sous ses habits de mariée,
Sa laisse de perles et sa couronne d'épines,
La nuit d'hiver tombe lentement,
Pourtant les étoiles n'auraient pas pu être plus éloignées.

Elle s'accroche à une croix comme si sa vie en dépendait,
Ses lèvres blanches étincelantes de givre.
Mais tu as tué ce Dieu de tes mains blanches et nues,
Maintenant les églises ne sont que des no man's lands...
Et c'est ici que tout s'achève.


Elle a froid, elle nue, elle est blessée et triste,
Les voitures défilent sous la lumière rouge sanglante.
Elle est ton ange, sculptée pour toi,
Le monde est stone, la fumée est blanche,
Et quelque chose de chaud meurt au creux de la nuit.


Sa peau est mince et dans l'obscurité
Son parfum ébréché vacille et s'évanouit,
Elle marche dans le parc vide,
Une nuance rouge, une ombre violette.

Elle ferme son oeil noir tâché de pluie
Pour ne plus jamais voir d'étoiles,
Car nous avons tué ce Dieu de nos mains blanches et nues,
Et le paradis n'est plus qu'un no man's land,
Et c'est ici que tout s'achève.

Elle a froid, elle est nue, elle est blessée et triste,
Les voitures défilent sous la lumière rouge sanglante.
Elle est ton ange, sculpté pour toi,
Le monde est stone, la fumée est blanche,
Et quelque chose de chaud meurt au creux de la nuit.

Les cigarettes et silhouettes
S'enchaînent, mais elle a toujours froid.
Il y a de la colle à paillettes dans sa poitrine,
Elle a froid, elle est stone, elle respire encore.

Mais c'est une meurtrière de joie,
Ce monde triste n'a plus qu'à être détruit,
Car j'ai tué ce Dieu de mes mains blanches et nues,
Et les cimetières ne sont que des no man's lands,
Et c'est ici que tout s'achève.

Elle a froid, elle est nue, elle est blessée et triste,
Les voitures défilent sous la lumière rouge sanglante.
Elle est ton ange, sculptée pour toi,
Le monde est stone, la fumée est blanche,
Et quelque chose de chaud meurt au creux de la nuit.


Car elle nous a blessés,
À respirer du bleu, elle nous a déçus,
Et même là, enfermés dans la prison du bus,
Nous nous accrochions toujours à elle.
Mais nous l'avons perdue,
C'est de ta faute maintenant, car tu en voulais trop,
Et elle s'est dissipée à ton toucher,
Nous avons brisé la dernière plume de son aile.
Car elle nous a blessés
Et nous l'avons perdue,
Nous avons perdu l'espoir qui nous faisait rouiller,
Nous avons perdu l'espoir et nous ne sommes plus que poussière.

Le monde est de pierre, la fumée est blanche,
Et quelque chose de chaud meurt au creux de la nuit.

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