CËËBU JËËN

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___Yama___

Je ne savais plus ou me mettre moi dans toute cette situation.

Mon père si je peux l'appeler ainsi commence a se tenir la tête.

- je...Je me souviens de tout maintenant. Dit il.

De l'autre côté je vois m'a mère qui avait du mal a rester debout.

Je l'aide pour qu'elle prenne appui sur moi.

Je ne peux y croire ces deux êtres qui sont devant moi sont les parents ceux qui m'ont donné vie. Donc je ne suis pas orpheline comme je le pensais j'ai bel et bien une famille. Que la vie peut être remplie de surprise. Aujourd'hui je me rend compte que le bonheur venait enfin de taper a ma porte il lui en a fallu du temps mais il est quand même venu. La joie que je ressens n'a pas d'égal je suis submergé par tant d'émotions a la fois que parler semble m'être interdit et les larmes commencent a couler. Mes larmes ne sont qu'un mode de langage pour exprimer ma douleur qui ne peut être prononcé que par de simples mots.

__Marie__

Je savais bien que l'heure étais venu pour moi de leur raconter toute la vérité. Ce passé si lourd qu'il m'es difficile d'y penser je devais aujourd'hui encore le répéter.

Je commence a leur narrer tout ce j'avais pu commettre comme deli à durant ces dernières années le maraboutage et ma jalousie qui m'a mené a m'a perte.
Je ne sais pas si ils me comprendront ou pas ni si je pourrais acquérir leur pardon mais j'espère qu'ils le feront bien que je ne le mérite pas non pas le moins du monde.

- Marie je ne sais même pas quoi te dire en fait donc tout ce temps là tu me mentais tu as osé marabouté ton propre frère par pure jalousie n'a tu donc pas pensé a cet enfant mon enfant et ta nièce.  Tu l'a amené dans un orphelinat alors que ses parents étaient bels et biens vivants. Je ne sais même pas quoi te dire en fait.

- ton coeur de mère aurait pu voir ma souffrance mais non tu étais trop aveuglé par la jalousie pour le voir. Tu m'as séparé de ma propre fille durant toutes ces années. Regarde moi aujourd'hui regarde ce que je suis devenu a cause de toi je ne ressemble plus a rien.

- Mame Mor,  Ndeye Fatou,  je suis bien consciente de tout ce que j'ai fais, tout le malheur que je vous ai causé et j'en suis vraiment désolé. Vous ne pouvez pas imaginé a quel point je suis vraiment désolé .

-Mamor : tu as fais des erreurs certes mais peut être que moi aussi j'ai ma part de responsabilité dans tout celà j'aurai du lieu garder un oeil sur toi j'en suis vraiment désolé.

- Ndeye Fatou: je comprend aussi ta douleur cela n'a pas dû être facile pour toi ni pour aucun d'entre nous d'ailleurs et comme on dit faute avouée est a moitié pardonné.

- Non vous n'avez pas a vous excusez des erreurs que j'ai pu commette j'ai comprise la leçon et aujourd'hui j'en ai assez payé les conséquences je crois. Il n'y a pas lieu de ressasser le passé. J'ai retrouvé ma fille et vous la vôtre.  Bilay derete dou reire.  Elles étaient amies sans même savoir qu'elles avaient le même sang.  Je ne pourrais pas vous remercier. Vous m'avez pardonné après tout ce que je vous ai fais hors je ne le méritait pas.

- Mamor: qui sommes nous donc pour te juger? Dieu est seul juge et détenteur de la vérité et qui sommes nous encore pour ne pas te pardonner si Dieu l'omniscient nous pardonne de nos péchés alors pourquoi n'en ferais t-on pas autant? Tu es ma soeur avant tout et même si je le voulais je ne pourrais pas te détester ni t'en vouloir très longtemps tu as fais bien plus de choses pour moi. Tu as toujours été a mes côtés et ça je ne pourrais que t'en être reconnaissant donc ce n'est a cause de ça que je vais me séparer de toi.