L' Assassin Et La Policière

CHAPITRE 12

PDV Annabelle

Tel un Zombie, je traîna des pieds jusqu'à la porte de Mes parents. Papa était parti pour un travail important en France. Maman me l'a annoncé lorsque je l'ai appelé pour lui dire ce qui se passait avec Steve. Elle m'a un peu calmé et m'a demandé de venir le rejoindre a la maison. Ce que j'ai fait sans hésiter. Je sonna et attendit que maman vienne m'ouvrir. Elle apparut a l'encadrement de la porte et me regarda avec amour avant de me prendre dans ses bras. Je fondus en larme pour la millième fois de la journée et me laissa aller a l'étreinte de ma mère pour me réconforter.

- Il est parti maman. A cause de moi. Reniflais je.
- chut... Me calma ma mère. Entre. Je vais te servir une bonne tasse de thé chaude. Ça t'aidera.

On entra dans la maison et nous dirigeâme vers la cuisine. Je me laissa tomber sur une chaise et mis mes mains sur la table en observant ma mère préparée du thé.

- Ou pourrais je trouver un homme comme lui maman ? Demandais je fixant le vide maintenant. Ou?
- Ma chérie... Ma mère prit place a une chaise a côté de moi et prit mes mains dans les siennes.
Ce n'est pas la fin du monde. Toi et Steve n'étiez peut être pas compatibles, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas quelqu'un la quelque part qui fera ton bonheur.
- Et s'il n'y en a pas?
- Il y'en a. Tout le monde en a. Il suffit de rester patiente de se battre et de laisse le destin faire son travail. Mets y du tien c'est tout ce qu'il te demande.
- Comment?
- En oubliant pas tes valeurs. En étant sûr de ce que tu veux et en te battant pour ce que tu veux.

Maman m'embrassa le front et me serra dans ses bras. Je fis taire les quelques larmes qui coulaient et reprit des forces en buvant le thé de maman. Je pensa au cours qu'avait pris ma vie ces quelques jours. Mon déménagement, mon anniversaire surprise, ma rupture... Mes rêves ? Qu'est-ce qui va suivre maintenant. Je me sens si vide. Je ne me sens pas moi même et je ne sais pas quoi faire pour me sentir moi même et heureuse. Maman me regarde tendrement. Je sais ce qu'elle me dit silencieusement.
" Je ne peux pas t'aider plus ! A toi de trouver ce qui fait ton bonheur".

Mais Comment puis je le savoir si je fais fuir ce qui pourrait être mon bonheur. C'est comme si j'étais une sorte de pulsion qui poussait les gens a s'enfuir. Maman ne le dit pas mais je sais que Kyle est parti a cause de moi. Tante Vicky est revenu mais je ne sais pas. On voit bien qu'elle ne s'est pas remise de la mort de son mari ainsi que Kyle. Un jour, sous l'excès de la colère, il m'a dit que j' apportais le malheur par tout ou je passe. Je suis née et deux jours plus tard, son père mourrait d'un accident sur la route alors qu'il revenait de mission. D'après la route ou on l'a trouvé, il se rendait a l'hôpital ou ma mère était depuis mon accouchement pour nous rendre visite. Il m'a aussi dit que dès lors ou ma mère m'a eu, elle est devenue stérile. Une chose de plus dans la liste a retenir.

Je me leva épuisé voulant vider ma tête et ne plus penser a ce qui me fait mal. Comme le manque d'une frangine ou d'un frero. Une autre a ma place serait heureuse d'être fille unique... Ce n'est pas mon cas. Sous le regard souciant de ma mère, je sortis de la cuisine et monta a mon ancienne chambre. Mon lit était toujours là et j'avais laissé quelques photos sur le mur. Dans mon armoire, j'avais eu le temps de déballer quelques affaire avant mon départ pour les laisser dans celui-ci. Je me rendis dans la salle de bain et me positionna devant le lavabo. Je me fixa un moment dans le miroire. J'avais les yeux bouffis et mes cheveux en bataille. On dirait que je viens d'un combat de pleure.

Devant le miroire, je vis ma vie défilé a vive allure. Les moqueries, les insultes, les chamailleries, les coups de chances, les mauvaises chances, mes tristesses, mes joies. La première fois que je me suis battu, la première fois que j'ai tenu un arme, que j'ai mis une personne chaos, que j'ai tiré sur quelqu'un, ma première rencontre avec Steve, nos moments les plus joyeux, son départ... L'homme que j'ai abattu...