PDV Nirvana ( Charone )
Ma respiration est saccadée. Mes battement de cœur plus rapide que jamais. Mon pou s'emballe. Mes pieds sont rapides, plus rapide qu'avant. Mes gestes sont naturels sans être naturels. Je me sens plus forte. Invincible. Je prends de la vitesse. Je ne suis pas fatigué. Au contraire, je déborde d'énergie. Cela fait une heure et demi que je cours a vive allure et pourtant mes jambes ne sont pas engourdies. Ils ne me font aucunement mal. Je suis dans mon élément. Je crois que dormir une journée entière sans rien faire m'a sacrément aidé à reprendre des force et je ne sais toujours pas ce que l'on ma injecté mais, j'ai comme l'impression que cette injection à métamorphoser quelque chose en moi.
Je cours jusqu'à un arbre en hauteur sur lequel je grimpe par la seule force de mes bras qui me hissent vers le haut quand je le veux. Je saute d'un arbre a un autre en m' accrochant a des lianes ou encore en me réceptionnant sur mes pieds en faisant des roulades et des acrobaties bien maitrisés. Mon front ruisselle de sueur et mes mains sont moite. Je suis souple et agile dans mes mouvements. Je ne sais pas pourquoi Cham m'a demandé de courir sans m'arrêter mais je suis sur mes gardes. J' appréhende un mauvais coup de sa part. Je tends les oreilles a tout bruit provenant de cette partie éloignée de la demeure du clan vortex. La forêt est sauvage mais en même temps, naturel.
Des arbres plus haut que la tour Eiffel, plus haut que des gratte-ciel. Des sapins regorgent, d'un vert sournois. Un vert pâle imbibe la terre et une fraîcheur paradisiaque y règne. Quelque fois, je croise ça et là des fleurs tels que des roses, des champignons sauvages, des tulipes. C'est magnifique. Le soleil chauffe la terre qui devient peu a peu moins humide. Les rayons illuminent les plantes faisant recouvrir une couleur dorée extrêmement magique. C'est endroit respire la paix et la liberté. Choses que je n'ai pas. Je dois allégeance à vie a Cham Vortex. Je suis devenue son esclave.
Je cours encore plus rapidement. Je ne peux m'arrêter. J'aime courir. Sentir le vent dans mes cheveux. Ma frange balayant l'air avec des gestes peu agaçant. Je me surprend a aimer ma frange que j'ai laissé pousser. Elle cache un peu les yeux bleues qui ne sont pas a moi. Je me souviens de la mission et aussi de mon état amnésique lorsque j'étais resté cloître sur ce lit d'hôpital. Je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'il m'ait arrivé. Les blessures qu'avaient causés l'épée de kamikaze m'avaient semblé superficielles, alors pourquoi j'ai perdu autant de sang et pire, comment ais-je pu atterrir dans un lit d'hôpital à demie morte?
En parlant de lui, il a été sec et vraiment froid avec moi aujourd'hui. Il est redevenu ce qu'il est pour moi. Mon pire ennemi. Lorsque Cham nous a surpris après mon réveil pas très statique, il s'est dépêché de cacher le seringue en mimant un fil qui était coincé derrière mon dos. En faîte il en avait même sorti un couteau en m' accusant de vouloir tuer quelqu'un pour m'échapper. Cham y a cru et a voulu me punir. Voilà pourquoi je me retrouve a courir ici en plein matin. Mon corps accepte la souffrance que je lui fais endurer. Il encaisse comme toujours. Il est fait pour pratiquer et rien de plus.
Un rugissement fit arrêter ma course. Je resta figer au beau milieu du chemin a la recherche du bruit féroce qui venait d'interagir avec la foret. Tout d'un coup, la forêt me sembla sombre, dénuée de charme. Le soleil fut en quelque sorte moins éclaircissant laissant place a un noir pas rassurant. J' avança d'un pas, les oreilles tendues et les yeux bien ouverts. Ma respiration était calme et mon corps n'était pas agité. Je n'avais pas peur, je ne devais pas avoir peur. J' avança encore, les jambes fléchis et la main sur ma hanche près a dégainer l'arme que j'ai caché en dessous de mon débardeur noir. Mon Jean noir a l'effet de cacher sa forme. Cham n'a rien remarqué ce qui m'a permit de le porter avec moi.
Le rugissement reprit de plus belle faisant trembler la terre. Je compris qu'il n'y avait pas qu'un seul animal... Mais plusieurs. Je me calla a un arbre et visionna l'endroit vers lequel le bruit venait. Je fronça les yeux comme pour mieux voir. Un brouillard épais se dégageait devant moi et le noir était total ne me permettant que de voir une forme gigantesque se développait dans le brouillard. Un nuage noir fit son apparition au dessus de la masse et des têtes... Affreuse se formèrent dans mon champ de vision. Je monta l'arbre sur lequel j' étais appuyé en faisant le moins de bruit possible. Je fus en hauteur et m' accroupi en retenant ma respiration. L'animal fut enfin hors de sa cachette et ce que je vis me coupa littéralement la respiration.
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L' Assassin Et La Policière
ActionElle n'a pas d'histoire. Elle ne connait pas son passée... Mais peu lui importe... Ce qui compte c'est son présent et ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Elle tue... Elle se bat... Elle obéit... Elle est emplie de noirceur, les ténèbres font partis...