CHAPITRE 28

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PDV Annabelle








- Alors ? Demandais je en entrant pour la deuxième fois dans cette chambre dont autrefois j'aurai préféré ne pas voir la texture. Je déprime encore plus rien qu'en voyant cet endroit et surtout son propriétaire. Des habits trônent par ci par la sur le sol. Des pantalons, des chemises et même des boxeurs. Je réprima une grimace de dégoût en n'imaginait le propriétaire de ses habits les porter devant moi. Non pas qu'il était laid, mais je ne pouvais me l'imaginer comme un homme faisant tout ce qu'un homme fait. Le bureau à côté du lit défait était sens dessus dessous. La lampe de chevet était allumé diffusant une lumière sur les contours du mur peint en noir. Il n'a aucun goût. Fit ma petite voix. Et je l'affirme.

Mon pied entra en contact avec un objet dur qui était à terre et j' émis un petit aïe avant de donner un coup de pieds à l'objet qui alla buter sur le mur. Un petit tintement se fit entendre alors que le maître des lieux n'avaient donné aucun signe de vie. Je me retourna dans tous les sens pour voir d'où provenait le bruit en vain. Je soupira en ramenant ma main sur mon arme caché sous ma veste kakis. Cette chambre était un véritable champs de bataille.

- D'où tu entre dans ma chambre sans frapper ? Demanda une voix assez froid qui me fit me retourner.
- Ah, tu es là ? Fis je. Attend, t' était où ? Demandais je pas sûr de comprendre d'où il venait.
- En quoi ça te regarde nabelle? Demanda L'Idiot de première qui était devant moi, casque sur la tête.
- Alors ? Redemandais je en le fusillant du regard.
Je veux des résultats maintenant. Ordonnais je d'une voix autoritaire.
- Roh ça va. Tu n'es pas à ton bureau ici et tu n'a pas d'ordre à me donner. Je fais ce que tu m'a demandé pour t'aider alors un peu de respect.
- Je me demande si tu n'es pas assez idiot pour te rendre compte que j'ai ta vie entre mes mains. Ou peut être dois je me fier a ma première impression te concernant. Fis je en le détaillant des pieds a la tête. Et la, un truc bizarre arriva. Devin rougit.
- Suis moi. Me dit il avec une voix gêné.

Je réprima un sourire en le suivant un brin d'appréhension dans le ventre. Où me menait il?

- N'oublie pas que je suis armée! Crus je bon de lui rappeler au cas où il oserait tenter quelque chose contre moi.
- Je ne suis pas assez stupide pour m'attaquer à toi, alors...
- Bien, pour une fois tu as réfléchis.

Devin s'arrêta devant le mur et à ce moment là, j'ai cru qu'il était devenu fou. Or non, il ne l'était pas. Une lumière sortit de nul part dans le mur se braqua sur son œil droit comme pour identifier son identité. Un scanner rétinien. Devin avait un scanner rétinien invisible installé quelque part dans le mur. C'était quand même époustouflant. Mais je tâcha à ne pas montrer que j'étais impressionné. Une minute plus tard, un nouveau tintement se fit entendre et le mur s'ouvrit en deux dévoilant un passage secret. Un couloir assez sombre qui semblait un peu long. Je retiens ma respiration en avançant derrière Devin qui avançait à pas déterminer. Le mur se referma derrière moi. J'avala ma salive en appréhendant l'endroit d'où allait mener ce couloir sombre mais surtout ce que j'allais découvrir. Un peu de lumière semblait émanait du fond du couloir et je pus reconnaître la couleur noir qui ornait le mur un peu fissuré par endroit. Malgré cela, il semblait vraiment résistant. Mes bottes calquaient sur le sol sans pour autant faire du bruit. On arriva à la lumière et Devin ouvrit une porte pénétra dans une pièce suivit par moi. Arrivé au centre de la pièce, ma bouche s'ouvrit en grand formant un beau o. J'arrivais pas à y croire. Cette chambre à elle seule était plus équipé que cinq bureaux de mon agence rassemblé. Six ordinateurs ornait un bureau long ainsi qu'une chaise au centre. D'autres écrans posés sur les murs montraient tous les recoins de la maison des cross ainsi que les ruelle toute entière de leur cartier. Devin avait installé des caméras par tout. Des fils par milliers reliait les ordinateur. Des boutons sur les murs qui servaient sûrement à quelque chose. Je réprima un sursaut en voyant un arme à feu non loin du bureau.

L' Assassin Et La PolicièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant