L' Assassin Et La Policière

CHAPITRE 20

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PDV Annabelle

Un silence alourdissant régnait dans la voiture. Je n'ai répondu a aucun des questions de mes compagnons alors que c'est tout ce qu'ils attendaient. J'étais... Comment dire... Absente moralement. Je ne savais pas quoi penser des dire de la femme de Smith. Mais pourquoi inventerait elle des choses a propos de son défunt mari qui je pense, elle l'aimait. Pourquoi ? Elle n'avait peut être pas menti, mais alors ça, ça voudrait dire que la ville est en danger. Mais qui voudrait détruire la ville. Je ne comprend rien du tout.

- Tu ne tiens toujours pas a nous dire ce qu'elle t'a raconté ? Demanda pour la troisième fois Coly.
- Elle ne m'a rien appris de nouveau. Elle m'a juste donné une piste.
- Quelle genre de piste? S'écria Ambert.
- Son assistant. Il devrait savoir quelque chose. On est arrivé Ambert. Annonçait je en me garant devant un immeuble dans le cartier miteux de la ville.
- Vous ne m'avez rien appris. Se renfrogna Ambert.
- Il n'y a rien d'autre a savoir. Alors s'il te plait. Rentre chez toi. Ordonnais je d'une voix catégorique.
- Bonne nuit agent Wilson. Agent FARC ! Fit elle en descendant de la voiture.
- Agent Lacis. Répondit Coly. Faîte de bons rêves.
- Merci. Vous aussi.

Elle se dirigea vers un bâtiment en piteux état et rentra a l'intérieur.

- Qu'est-ce qu'elle fait dans un endroit pareil? Souffla Coly.

Je ne releva pas et commença une manœuvre pour faire machine arrière. Je repris la route pour aller déposer mon coéquipier et enfin et enfin rentrer chez moi.

- Alors ? On est seuls maintenant dit moi tout. Se lança Coly enthousiaste.
- Il n'y a rien a raconté Coly. Affirmais je d'une voix dure. Je vous l'ai dit, demain on va interroger l'assistant de monsieur Smith et on en saura plus. C'est tout.
- Ne vous foutez pas de ma gueule agent Wilson. Pourquoi madame Smith aurait voulu se tenir en-tête à tête avec vous seulement pour vous balancer le nom d'un assistant qu'on aurait bien pu rencontrer  sans son aide ? C'est la première chose que nous faisons, parler a l'encourage du défunt.  Alors veuillez me faire plaisir et me dire tout de suite ce qui se passe.
- Au cas où tu ne l'aurai pas compris FARC, c'est moi ton supérieur, et non le contraire. Si je n'ai pas envie de vous dire quelque chose en imaginant qu'il y'en a une, tu n'as pas le droit de m'y forcer.
- Ok! Lâcha t'il. Votre supérieur, vous lio direz j'imagine? Menaça t-il.
- Tu me menaces ? Demandais je d'une voix neutre.
- Prenez ça comme vous voulez, mais je ne vous laisserez pas capoté cette affaire en cachant des informations capitales.
- Capoter ? Riais je. Capoter cette affaire ! Mais tu es sérieux toi? Pourquoi je ferais ça ?
- Je ne sais pas! A vous de me le dire.
- Il n'y a rien a dire. Clamait je.
- Alors vous le direz a votre chef.

Je donna un coup de frein brusque et la voiture se gara en un mouvement qui fit valser le corps de Coly vers l'avant. Heureusement qu'il s'est rattrapé au table de bord, car il aurait eu un beau petit bosse sur me visage demain.

- Maintenant écoute moi. Ordonnais je d'une voix déterminante et un peu dure. Ose faire quelque chose derrière mon dos et t'es un mec sur la touche.
- Vous me menacez agent Wilson? Demandant Coly en soutenant mon regard.
- Prenez cela comme vous voulez. Mais ne l'oubliez pas.
- Pourquoi vous cachez les infos que vous a donné cette femme?
- Je ne cache rien! C'est elle qui cache des choses. Et je ne sais rien pour le moment. Répondis je d'une voix plus calme.
- Comment vous pouvez le savoir?
- C'est un pressentiment, mon instinct... Prenez sa ou appeler cela comme bon vous semblez. Mais je sais qu'elle cache des choses.
- Elle vous a dit quoi?
- Rien de bien intéressant. Juste que son mari se conduisait bizarrement depuis un certain temps. Qu'il ne lui parlait plus de rien et qu'il semblait stressé par le dossier qu'il traitait.
- Ou ça nous mène tout ça ?
- A son assistant. Je vous le répète une fois de plus, c'est lui le principal meilleur indice que nous avons maintenant.
- D'accord. Acquiesça Coly après quelques minutes de silence.
- On se revoit demain.
- Bonne nuit. Me répondit il en quittant la voiture.
- Bonne nuit. Répondis je a mon tour.