CHAPITRE 21

8 2 0
                                    


PDV Nirvana

L'eau clapote sur le carrelage de la salle de bain. Une petite fumée s'y échappe. Mon corps accueille l'eau brûlant qui me détend. Je serre les dents de temps en temps lorsque ma blessure sur l'avant bras entre en contact direct avec l'eau. Mais c'est une bonne chose aussi puisque elle ne me fait presque plus souffrir. Hier soir, sans le savoir, un bout de verre s'est logé dans mon avant bras lorsque j'ai sauté de la fenêtre. Je ne m'en suis rendu compte que quand kamikaze m'a retenue hier par l'avant bras. J'ai senti une petite douleur, un picotement. J'ai compris alors que c'était une blessure. Alors après m'être ressaisi, je l'ai nettoyé en insultant Dine de tous les noms horribles qui me venaient a la bouche. Cet homme est un enculé de premier. Le pire qu'il soit. Je le déteste. Il me dégoûte. M'avoir traité de pute. Mais pour qui il se prenait pour me juger ce salaud. Je fulminais, j'étais a bout. Je voudrais l'écraser comme un misérable vers de terre. Qu'est-ce que je le déteste putain, je le déteste a en vouloir le crever comme un pneu.

Je serra mes poings et les dents essayant de me calmer. Je devais pas perdre le contrôle a cause de cet enflure de merde. Je sortis de la douche, une serviette entourant mon corps. Je releva mes cheveux qui me collaient a la nuque et balaya ma frange de mon visage. Je me dirigea par la suite dans ma chambre, une serviette a la main, essuyant l'eau qui perlait mon coup et mon visage. La serviette collé a ma face, je m' arrêta net lorsque je sentis la présence d'une personne dans ma chambre. Je dégagea doucement mon visage et me retrouva devant un kamikaze parfaitement a l'aise sur mon lit. Je le foudroya de mon regard noir, la mâchoire serré. Il ne decliqua pas et soutenu mon regard avec une tendresse déconcertante. Je voulu rire. Kamikaze, doux? Un mot qui n'entrait pas dans son vocabulaire.

- Tu fais quoi dans ma chambre espèce d'enflure. M'écriai je d'une voix haineuse.
- De très bon matin et on est déjà a cran ? Lança t'il sarcastiquement.
- T'apporte pas la joie autour de toi, enfin heureuse que tu l'ai remarqué.
- Tu es très jolie avec tes vrais yeux, analysa t'il. Et tu as de très beau jambes didonc. Je te savais pas si sexy...
- Sors de ma chambre kamikaze. Ordonnait je.
- Sinon quoi? Releva t'il en se levant pour s'avancer vers moi. Tu vas appeler au secours ?
- J'ai besoin de personne pour me défendre. Répondis je durement sans pour autant bougé. Il passa devant moi, tourna autour de moi et s'arrêta dans mon dos.
- J'avais pas oublié que tu es... Un monstre. Chuchota t'il au creux de mon oreille.

Des frissons se propagèrent dans mon coup lorsqu'il y souffla dessus. Un souffle chaud caressa ma nuque et je n'y demeura pas indifférente. Je me détesta encore plus de ressentir cela. Bon sang qu'est-ce que je me détestais aussi. Je sursauta lorsque kamikaze déposa ses lèvres sur la peau nue de mon épaule droite. Une vague de plaisir se déclencha dans l'entièreté de mon corps mais je me dégagea au plus vite et me retourna en vitesse pour le bousculer. Il intercepta mon mouvement et l'arrêta avec ses mains entourant mes poignées.

- T'aime tellement que ça me cogner? Fit il en me regardant amusé.
- Lâche moi connard. Fis je en agitant mes mains. Lâche bordel.
- Oh arête de gesticuler, sinon tu aura des bleues et Cham n'aimera pas ça du tout, voir sa dulcinée avec des bleues...
- Dans ce cas il te fera la peau n'est ce pas? Le narguait je.
- Peut être... Lâcha kamikaze. Peut être pas. Ria t'il.
- T'es qu'un con.

Kamikaze me fixa avec un drôle d'air avant de déposer un baiser sur chacun de mes poignets. J'essaya une nouvelle fois de me dégager mais cette fois si, il me ramena a lui de force. Je me retrouva les mains plaqué contre mon dos, et le visage de kamikaze a quelques centimètres du mien. Ma respiration se fit un peu rapide alors que kamikaze fixait mes yeux, puis mes lèvres, puis mes yeux... Ainsi de suite. Quoi ? Il attendait que je lui donne le droit? Il pouvait toujours rêvé.

L' Assassin Et La PolicièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant