L' Assassin Et La Policière

CHAPITRE 23

PDV Nirvana

Je sens mes jambes toujours engourdies... Ma tête me lance et mes yeux peinent a s'ouvrir. Je ne sais pas depuis combien de temps je dors, mais ça doit faire un sacré bout de temps. Mon corps est endolorie. Ma mémoire se brouille de temps en temps... Comme s'il effaçait certains moments de ma vie. Je ne sais pas, mais quelque fois je me sens incomplète et l'instant d' après complète. J'oublie des choses pour me rappeler d'elles l'instant d'après. Ça en devient frustrant.

Une porte s'ouvre et des pas se rapprochent du lit sur lequel je suis allongé, incapable de voir ni de bouger le petit doigt. Je sentis tout de même une présence près de moi et un regard accroché a mon visage. Je devina que la personne était entrain de m' analyser ou de me regarder tout simplement. Une légère chaleur effleura ma joue sans pour autant durer. Une main semblait vouloir me toucher mais hésité. La personne en question relâcha sa respiration et souffla exagérément. Une chaise grinça le sol et s'approcha du lit. La personne s'installa en se laissant tomber sur cette dernière. Elle souffla une deuxième en se raclant la gorge. Je n'eus pas besoin de chercher bien loin pour savoir qui était là. Les frissons qui me gagnaient depuis que la porte s'est ouverte... Ces frissons que je déteste tant ressentir, la chaleur qui émanait de mob corps et qui semblait me faire plus de bien que de mal. La personne qui provoquait cela n'était autre que Dine kamikaze.

- Je n'avais pas le choix. Lâcha une voix douce et réconfortante. J'en fus étonnée.

- J'obéis... Tu obéis. C'est ce que nous sommes. C'est notre travail. Nous obéissons. Nos maîtres nous font craigner... On leur doit allégeance, loyauté. On a souffert pour en arriver la... Cette souffrance avait un but. Nous faire devenir des armes, des armes redoutables, sans sentiments... Sans cœur. Des assassins, des tueurs. C'est nous tout ça. Tu vas te réveiller, je ne sais pas si tu te souviendra de moi au des autres... Souffla t'il hésitant. Tu deviendra plus redoutable. Ta mission sera ton unique but. Tu es l'arme de cette mission. L'unique et le principal arme.

Le silence gagna la salle alors que j'essayais d'assimiler et de retenir les mots de kamikaze dans un coin de ma tête. Il ne répond toujours pas a ma question. Pourquoi suis je importante ? Pourquoi personne ne m' éclaire pas. Je fais quoi ici? On m'a injecté quoi? Pourquoi croit il que je me souviendrai de rien a mon réveil? Est ce ce liquide qui me fait vivre une perte de mémoire temporaire ? Qui me fait me sentir faible? Mais je leur sert a quoi si je suis faible ? Bon Dieu, dans quoi je me suis lancé. A défaut d'avoir peur de yichima, voilà où je me retrouve.

Il a raison pour une chose, Dine dit vrai lorsqu'il parle de souffrance. Oui on a souffert pour en arriver la ou nous sommes. Les coups, les blessures les unes plus profondes que les autres. Mon corps en porte encore les traces. Mon dos est orné de cicatrice causé par un fouet fait de tige emplie d'épine. Mes plantes de pieds en portent aussi, causé par le même fouet. Mon ventre porte quatre cicatrices. Des brûlures dans mon dos. Une cicatrice sur ma poitrine près de mon coeur marqué par du fer en feu. L'emblème des assassins. Mon corps est couvert  a 75% de cicatrice. Et je suis encore envie. Je suis devenu cette arme, redoutable, qui fait craindre plus de ninjas et assassins qu'aucune autre. Je l'ai toujours su. Mon entraînement intensif devait payé a quelque chose. Jusqu'à maintenant je ne sais pas pourquoi. Mais je suis sur la voie.

Mon corps et mon subconscient réagirent instantanément a l'évocation de mon entraînement intensif. Oui j'ai souffert... Oui je suis un démon... Oui je suis sans cœur... Oui je suis une tueuse... Oui je suis un assassin... On m'a formé pour l'être. Et j'ai souffert pour devenir ce que je suis... J'ai atrocement souffert...

~~ Des années en arrière ~~

-  Peut importe ou tu es, peut importe ou la vie te mènera, peut importe avec qui tu sera, tu ne pourra jamais oublier qui tu es. Ni Comment tu es venue au monde. Tu es un Nankatsou et tu restera un Nankatsou jusqu'à ta fin. Clamait le chef du clan avec une voix dure, froide qui donnait la chaire de poule. Qui vous faisait frissonner. Tout les jeunes gens devant lui n'osaient parler ou même esquisser le moindre petit mouvement. Tous étaient concentrés sur ses dires, et son visage barrait par des rides quasiment voyantes et sévères. Son visage, son corps, tout de lui était sévère. Il émanait de lui une grande puissance démoniaque, une puissance a laquelle on voudrait être le plus loin possible.