A l'automne s'épandent en toison d'or
Les feuilles mortes sur les mousses
Le vent la pluie se mêlent au décor
Le temps humide, les cèpes poussent.L'été s'est perdu par trop de ferveur
Trop de lumière sur les terres assèchées
Trop de ciel bleu et trop de chaleur
Trop de brûlures sur une nature délaissée,L'automne est venu combler le manquement
Tel un amoureux à l'âme généreuse
Comble de bonheur la femme élégamment
En posant sa main sur sa joue désireuseL'été a trop bercé d'illusions le monde
Trop donné de rêves, de rêves éphémères
Trop reflété son enfer sur les ondes
Trop rayonné sur l'eau fragile des rivières.Qu'enfin l'automne de son pas hésitant
Parcourant les arbres, forêts et vallées
Nous apporte, joyeux, langoureux, caressant.
Un peu de fraîcheur sur nos espaces craquelés.
VOUS LISEZ
Quand je serai poète Tome 2 ( 84 Poèmes )
PoesiaDEUXIÈME RECUEIL On dit le poète différent Et du matériel un indigent La gent, en la matière, a raison Car il ne vit que de passions Celle d'aimer sans même cesser Celle de lire dans ses pensées Celle de voir dans les roses Outre la beauté, autre ch...