Souvent, je traîne mes guenilles,
De port en port, ma béquille,
Mon grand chapeau emplumé,
Sur mon crâne rond, déplumé.
Je passe et repasse, en boitant,
Sur le quai, parfois en sifflant,
A l'épaule mon perroquet bleu,
Sur l'autre, une cicatrice en creux.
Souvent, je gueule et me plains,
D'avoir perdu mon butin,
Dans les eaux troubles de l'océan,
Maudit bateau, sale gros temps.
Je passe et repasse, en boitant,
Sur le quai, parfois en pleurant,
A l'épaule mon rat d'égout,
Sur l'autre une cicatrice, un trou.
VOUS LISEZ
Quand je serai poète Tome 2 ( 84 Poèmes )
PuisiDEUXIÈME RECUEIL On dit le poète différent Et du matériel un indigent La gent, en la matière, a raison Car il ne vit que de passions Celle d'aimer sans même cesser Celle de lire dans ses pensées Celle de voir dans les roses Outre la beauté, autre ch...
