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Namjoon reprend, un peu sur le tard, ses études. À la faculté il fait la rencontre de Kim Taehyung, comédien et surtout créature enchanteresse. Un homme séduisant qui risque de nourrir les fantasmes et d'occuper ses nuits.
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Hoseok glisse le CD...
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« Le grand amour, ça n'existait pas... Elle fumait, je l'embrassais... *» Namjoon glisse sa main le long de sa hanche, ses doigts outrepassent sa chemise blanche, il rejette délicatement la tête en arrière, comme un ralentit de cinéma, ainsi ses cheveux dégagent doucement son visage. Il entrouvre les lèvres, les yeux clos, les deux mains ouvertes vers le monde, « abandonné sous les baisers parfumés ». Un sourire timide mais cher à son cœur prend place sur sa bouche chantante.
Il déboutonne les trois premiers boutons de cette chemise légère et fronce les sourcils quand il remarque qu'il les avait fermés. Seul chez lui, ce n'était pas son habitude de s'engoncer dans des chemises au col près du cou.
Le piano lui fait vite oublié la question d'un ou deux boutons, il ferme à nouveau les yeux et inspire le parfum du vent qui s'engouffre dans son salon. Ses pieds nus glissent sur le parquet alors qu'il virevolte. C'est alors que son genou tape douloureusement contre le coin de la table basse et, à force de se cogner avec son corps trop grand, il se contente de mordre sa lèvre et attendre que la douleur passe.
Le piano le pousse à continuer de bouger lentement, le plus délicatement qu'il peut en tachant de ne pas s'appuyer sur son genou, soit une danse comprenant de grande ressemblance avec un pingouin unijambiste fortement alcoolisé.
Pourtant Namjoon ne songe pas une demi-seconde au ridicule, il sent son bassin qui glisse de droite à gauche, ses épaules qui roulent accompagnées des bénignes inclinations de sa tête et les froncements de ses sourcils. Ses coudes, de ses pieds et genoux abimés jusqu'au bout de ses doigts fins mais éraflés d'écrivain, tout s'épanouit sur les notes ; chacun de ses mouvements semble être la rencontre et la réponse de son corps à l'égard d'un monde musical et onirique.
Namjoon est en transe. Une transe douce, suave alors que le rythme accélère. Sa nuque dorée et ses os saillants ressortent alors qu'il laisse son cou se courber, bouche charnue entrouverte en un souffle enchanté, les mèches brunes dégageant la courbe de son nez, l'arrondi de ses yeux mi-clos dont pourtant irradie une bienveillante lumière.
Namjoon reste quelques secondes là, droit mais souple, la tête renversée, il reprend un souffle qu'il n'a pas perdu, il reprend petit à petit pieds avec la vie terrestre. Puis un second morceau se lance, et son pied droit glisse à droite, son bassin par à son opposé, et il se ploie, ses mains galopent dans l'air frai, il tourne, ses pieds nus frôlent le parquet vernis.
