Chapitre 11

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En ouvrant les yeux le lendemain matin, je mets un certain temps à réaliser où je suis. Je me mets rapidement assis dans le lit, et m'étire en regardant la suite baignée de lumière. J'ai oublié de fermer les volets avant de m'endormir. Et j'ai également oublié de retirer mes vêtements. Je soupire, et prends mon téléphone. Il n'est que sept heures et demi, mais j'ai déjà deux messages. Je les lis rapidement, pressé d'aller prendre une bonne douche bien chaude.


De : Maman

Coucou mon ange, le voyage c'est bien passé ? Tu es bien arrivé ?


De : Camille Rowe

Bonjour, Louis. J'espère que tu as passé un agréable voyage, et que tu apprécies ta chambre. Un chauffeur viendra te chercher ce matin à 10 heures pour t'emmener sur le lieux de tournage. Repose-toi bien en attendant, tu auras besoin de beaucoup d'énergie pour cette longue journée.


Je souris et leurs réponds toutes les deux. J'apprécie toujours beaucoup les messages de Camille, elle est toujours très gentille et courtoise, tout en restant professionnelle, ce que j'apprécie beaucoup. Elle a l'air de travailler comme une malade pour Harry, et c'est tout à son honneur. Elle a l'air d'être une femme forte et courageuse, et j'ai hâte de la revoir. Je sors du lit et ouvre ma valise pour en sortir un skinny jean noir, un t-shirt blanc, un caleçon et mes affaires de toilettes. Je me dirige ensuite vers la salle de bain, que je découvre pour la première fois. Tout est d'un blanc somptueux, brillant et incroyablement propre. Il y a une grande cabine de douche à l'italienne, une baignoire tout au fond de la pièce et un lavabo en marbre blanc. Je pose mes affaires sur le bord du lavabo, puis je me déshabille en trois coups de main. J'active la musique sur mon téléphone avant d'entrer dans la cabine de douche, et allume le jet d'eau, qui a une pression parfaite. Ni trop forte, ni trop faible. Je règle la température et me place en dessous, en savourant la chaleur. Je me détends quelques minutes sous l'eau, avant de me laver énergiquement. Je me rince, puis je sors de la douche pour me sécher. Je m'habille, puis me prépare : brossage de dents, coiffure, parfum, tout y passe. Je me pouponne un maximum. Une fois prêt, je sors de la salle de bain et refais rapidement le lit, range correctement ma valise sous le lit et prends mon téléphone, coupant "Carolina" en plein milieu. Je n'arrive toujours pas à croire que j'écoute ses chansons maintenant. Au moins, je suis professionnel, j'essaye de m'intéresser un minimum à ce que fait mon client. Je mets mon téléphone dans ma poche arrière, puis j'appelle la réception pour commander un petit déjeuner. Je n'attends pas longtemps avant que quelqu'un frappe à ma porte. Je me lève pour ouvrir, et une employée pousse le chariot dans la suite. Je la remercie, puis je referme derrière quand elle repart. Je m'installe sur la petit table de la suite et commence mon petit déjeuner bien rempli : fruits, céréales, lait, thé... Il y a tout ce qu'il faut. Je commence donc à déjeuner, et une fois fini il est environ neuf heures. Je traine sur mon téléphone pendant trois-quarts d'heure, puis j'enfile ma veste en cuir, mes chaussures, mes lunettes de soleil, prends mon téléphone et je sors de la suite en prenant soin de refermer derrière moi. Je prends l'ascenseur et descends au rez-de-chaussé. Je salue les employés d'un signe de main, puis je sors de l'hôtel. Dehors, le soleil brille déjà sur San Francisco, et je suis heureux d'avoir pris mes lunettes de soleil. Une voiture est garée au bord du trottoir, où m'attends Denis. Je le salue, et après quelques banalités échangées, je monte dans la voiture. Le chauffeur démarre, et nous voilà parti pour la première journée de tournage...


Après une demi-heure de route, Denis s'arrête devant une grande grille noire, empêchant l'accès à une immense villa en bord de mer, à la pointe de la modernité. Un gardien vérifie l'identité de mon chauffeur, puis ouvre la grille pour nous laisser passer. Denis démarre et s'arrête un peu plus loin, alors que le garde referme la grille. Ma portière s'ouvre, alors que je suis concentré à détailler la façade de cette villa. Je remercie Denis en descendant, et j'observe les immenses palmiers autour de moi, qui vont de la grille à la maison. En dessous de moi, le chemin remontant jusqu'à la porte d'entrée est pavé dans différentes teintes de gris. Il y a d'immenses baies vitrés de chaque côtés de la porte d'entrée, me permettant d'entre-voir une silhouette ouvrir la porte. La silhouette referme la porte derrière elle et descend le chemin pour venir vers moi, tout sourire.

Glory [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant