PDV Valentine
*Sonnerie*
- "Allô ?"
Valentine décrocha son téléphone. Un sourire apparut lorsqu'elle entendit la voix de son interlocuteur résonner de l'autre côté.
- "Louis ! Quand arrives-tu à New-York, petit cachotier ? ... Bien sûr que je suis au courant, j'ai des oreilles partout je te rappelle. ... Très bien, je t'envoie mon adresse par message, Rappelle-moi quand tu arrives, bisous."
Louis, son petit frère , 3 ans de moins qu'elle, était un passionné d'informatique: programmation, développement, jeux vidéos...Tout y passait, tant qu'il s'agissait de technologie. Malgré son côté solitaire et je-m'en-foutiste c'était un amour: jamais méchant, toujours le mot pour rire, il était le genre de personne à laquelle tu ne peux que t'attacher. Ils avaient toujours été proches tous les deux, mais leur lien s'était renforcé lorsqu'elle avait refusé de reprendre la tête de l'entreprise familiale avant d'être reniée par ses parents.
Louis avait été le seul membre de sa famille à la soutenir. Et sans doute grâce à lui, elle avait pu monter un empire pharmaceutique maintenant connu à travers le monde entier.
A 25 ans, Valentine Lucas était l'un des plus gros poissons mondiaux, mais ça c'était un secret bien gardé. Refusant d'être affichées partout dans les médias, elle s'était cachée derrière le visage de sa meilleur amie Tonalya Answood qu'elle surnommait Tony. C'était une femme forte et autoritaire à qui elle pourrait confier sa vie. Alors à défaut de pouvoir le faire, elle lui avait confier son rêve.
Valentine n'aimait pas le monde m'as-tu-vu de la haute société. Si elle avait créer son entreprise ce n'était ni pour la gloire, ni pour l'argent, ni pour la célébrité mais pour venir en aide à ceux qui en avait besoin. Et pour elle cela commençait par la santé. Elle faisait donc régulièrement envoyer des vaccins et médicaments dans les pays les plus démunis, finançait la construction d'hôpitaux ainsi que l'apprentissage de la médecine à ceux qui le désirait vraiment.
Et puisque son entreprise était à son apogée, elle avait décidé de partir, laissant son bijou aux mains de Tony. Elle avait donc quitté Paris pour New-York et s'était trouvé un appartement tranquille ainsi qu'un job d'assistante graphiste en communication dans une grosse boîte: la Carter Corporation.
Cela faisait maintenant un mois qu'elle était installée et elle ne commençait le boulot que le lundi prochain. Valentine soupira en regardant la tenue posée devant elle: une magnifique robe rouge composée d'un dos nu et d'une jupe évasée. Celle-ci était accompagnée de sandales à talons aiguilles noires ainsi que d'un loup tout aussi noir en dentelles, prolongé sous les yeux par un tissu résille, lui permettant de caché correctement son visage et de ne pas être reconnue tout de suite.
Elle avait été invité à une soirée mondaine ayant pour thème: "Danse masquée". Elle savait que quitter la France ne voulait pas dire quitter la haute société et elle se devait de garder un carnet d'adresse bien fournis si elle voulait que ces gros poissons continuent de faire des dons pour financer ses beaux projets, même si elle n'aimait pas jouer ce petit rôle.
Elle s'habilla avec lassitude, avant d'attacher une partie des ses cheveux en un chignon coiffé-décoiffé. Elle se maquilla légèrement les yeux pour ne pas assombrir d'avantage la teinte presque noir de ses iris puis elle mis son loup et appliqua sur sa bouche un rouge à lèvre qui s'accordait parfaitement aux couleurs fambloyantes de ses cheveux.
Elle attrapa une veste en cuir ainsi qu'un petit sac à main avant de quitter son appartement et d'appeler un taxi qui l'a déposa chez son hôte. Valentine pris une grande inspiration avant de faire part de sa présence à cette soirée en se présentant au majordome devant l'entrée. Bien que le thème de la soirée était original, pour une fois, elle s'attendait à passer de nouveau une soirée des plus ennuyeuses et pour cela, elle avait besoin de courage.
VOUS LISEZ
L'Amour à la française (Is it love? Ryan Carter)
FanfictionNew-York... Une nouvelle ville, un nouveau départ. Enfin presque. Entre vie privée et travail, la frontière est mince. Surtout lorsqu'on se rend compte que son amour d'un soir n'est autre que son patron... conventions d'écritures: en italique: les p...