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𓆩Ch.1𓆪

Lorsque je me réveille, j'avoue rester confus pendant de longues secondes, durant lesquelles j'essaye de me remémorer les événements précédent..

J'arrive parfaitement à me souvenir de ces garçons qui m'ont porté, et en remarquant que je suis allongé dans un lit assez grand, environs trois places, je me rend compte que j'ai dû perdre connaissance.

Cependant, même si j'essaye, impossible de me rappeler de ce qu'il s'est passé avant que les trois garçons ne me trouvent.

C'est quoi ce délire...

La pièce dans laquelle je me trouve, et que je devine être une chambre, est énorme. Je me sens vraiment petit.

Pourtant, il n'y a rien de spécial. Une tapisserie un peu vieillot : noir avec des motifs doré, une armoire imposante à côté de la porte, et en revanche je suis surpris qu'il y ait une baignoire.

Et moi, je suis sur un lit avec une couette... En soie ? Quoi ?

Mon regard s'abaisse sur ce qui couvre mon corps, et au touché, oui c'est de la soie.

... Bon, d'accord.
Mais où suis-je enfaite ?
Où sont mes parents et mon frère ? Et ma petite amie, Yeri ?

Si c'est encore une blague de Jiyong, mon grand frère, je vais sincèrement l'étriper.

Parce que oui, du haut de ses 29 ans, monsieur adore réellement me faire des blagues de mauvais goûts.

Par exemple une fois pendant mon sommeil, il m'avait littéralement ligoté et mit dans le coffre de sa voiture pour que nous puissions visiter une maison hantée. Une autre fois, alors que j'étais au téléphone avec Yeri, il m'avait collé du scotch sur la bouche et lui avait raconté n'importe quoi : que je ne voulais plus lui parler parce qu'elle ne m'intéressait plus par exemple.

Un vrai enfoiré ce gars.

Je lâche un rire puis soulève la couette avant de poser mes deux pieds au sol, puis de me lever.

Premièrement, je constate que mon mal de tête s'est énormément apaisé, la douleur que je ressentais au niveau de mes jambes aussi. Tant mieux.

Puis secondement...
Pourquoi je suis en boxer..?

Oh Jiyong, je vais te détruire...

Nous sommes en hiver, j'ai pas envie de plaisanter en fait, il fait froid.

Imbécile que je suis, à la place d'aller ouvrir l'armoire pour voir si mes vêtements n'y seraient pas, je saisis la couette en soie et la passe au dessus de mes épaules, de façon à ce qu'elle me recouvre un minimum.

Puis, agacé et pieds nus, je sors de cette pièce, bien décidé à avoir des explications de la part de mon stupide frère.

Lorsque j'arrive de l'autre côté de la porte, je lâche un gloussement de surprise.

Rien qu'à la vue de l'escalier en face de moi, des murs noir et doré et de la moquette bordeaux, des lampadaires dorés, j'ai l'impression d'être dans un château ou un bordel du genre.

J'avoue que sur ce coup... Jiyong s'y est bien prit.

Cependant, cette endroit commence rapidement à m'effrayer. Je déteste être seul. Alors si je suis dans un endroit inconnu en plus, c'est la mort assurée pour moi.

« AAARGH ENCULÉ DE JIYONG ! C'EST QUOI CE BORDEL ?! »

Ma voix résonne dans tout le château -appelons cet endroit ainsi-, et après quelques secondes, rien.