Des fois, je regarde les gens, et je souris bêtement. Ils sont heureux, chacun à ses priorités, moi je suis ce petit pion, vous savez cette personne qu'on ne remarque que lorsqu'on est seul. Je suis ce petit pion, et au fond, ce ne me vexe même plus.
Les gens s'en foutent de ce que je ressens, et j'envoie valser mes sentiments pour ignorer leur indifférence face à mon esprit d'adolescente torturé. Des fois, je me demande ce que ça fait, d'être à leur place, de se soucier de son « cruch » et de rire toujours, ou plutôt, d'avoir une vie stable. Même si ce ne sont que des apparences, j'aime bien leur imaginer des vies, à ces gens normaux.
Je ne vais pas mentir, même entourée de personnes en manque de compagnie, je me sens toujours seul, un peu vide, peut-être même que quelque chose en moi à mal, mon cœur ? J'espère que celui-ci est semblable aux autres muscles du corps, qu'en m'entraînant, il s'endurcira, avec une meilleure endurance sentimentale, et une plus belle apparence encore. Et si on ne me connaît pas encore, autant ne pas m'approcher, il faut éviter de devenir le naufragé d'un bateau qui coule, peu survivent.
Mais dans tous les cas, quelque chose au fond de moi me sens heureuse, me donne envie de respirer, de vivre et courait partout en hurlant que la vie n'est qu'une connerie.
C'est peut-être ça le bonheur au fond, ou est-ce tout simplement le mien ? J'm'en fous, car on n'a qu'une vie, et je veux que la mienne soit suffisamment belle pour qu'à 90 ans, je puisse mourir sereine d'avoir vécu à fond.Mardi 25 Septembre 2018
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PoetryChacun à ses jours, ses souvenirs, ses marques, ses manques... En quelques lignes, en quelques textes, je vous raconte les miens...