16-Do what you can't

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Aujourd'hui

Le 20 décembre

Cher journal,

Je suis plutôt contente de t'écrire aujourd'hui. Chose rare, me diras-tu.

***

Enfin libérée de ce fauteuil roulant, du bandage et de l'attelle. Je me sens redevenue libre. Mon coccyx ne me fait plus souffrir et je ne marche pas comme une vieille mamie. Mais le meilleur dans cette histoire, c'est que ce soir, ce sont les vacances de Noël !

—Hope, pleurniche Hillary, tu vas tellement me manquer, durant ces vacances.

Je lui prends la main et lui assure :

—Ne t'en fais pas, on se revoit au Nouvel an.

—Je sais, mais j'aurais bien aimé rester à Glens Falls et...

—Comment peux-tu dire ça, la coupé-je. Tu vas aux Bahamas, je donnerai n'importe quoi pour être à ta place !

—Je ne me plains pas de cela, c'est juste que je voudrais passer mes vacances en compagnie de mes deux meilleurs amis.

Elle nous désigne, Ethan et moi, avant de faire la moue avec sa bouche. Cela signifie donc, qu'Hillary a besoin d'un câlin collectif.

—Tu nous ramèneras des souvenirs, dit Ethan lorsque nous nous détachons.

—Bien-sûr ! Et je vais vous harceler de photos de paysages !

Nous sourions tous les trois, avant de nous souhaiter mutuellement de bonnes vacances. Hillary nous adresse un dernier sourire, puis monte dans la voiture de ses parents qui la mène à l'aéroport.

De notre côté, Ethan et moi nous rendons à notre café habituel. Il passe son bras autour de ma taille, tandis que je me serre contre lui.

—Bonsoir, nous salue la serveuse en arrivant à notre table.

Ethan et moi lui rendant son bonsoir, puis commandons chacun notre café préféré. En attendant que notre commande arrive, Ethan remarque :

—En tout cas, je suis content que tu ailles mieux.

—Merci, c'est gentil.

C'est plus fort que moi, lorsque nous nous retrouvons que tous les deux, je rougis, faisant rire Ethan :

—J'adore quand tu rougis.

Merci Ethan, ça ne m'aide pas à « dérougir ». Mon copain (cela me fait étrange de le nommer ainsi) ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais est interrompu par la serveuse :

—Donc, un café latté pour la demoiselle et un capuccino, pour le jeune homme.

Elle offre son plus beau sourire à Ethan, tout en m'ignorant, puis tourne les talons pour rejoindre la cuisine.

—Tu lui plais, remarqué-je.

—Tu crois ?

—Oui, ça se voit à la façon dont elle te regarde.

—Vraiment ?

Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres, flatté de l'effet qu'il provoque auprès de la jeune femme. Je mime une mine boudeuse, afin de lui faire comprendre que cela ne plaît pas tant que ça. Il se rattrape alors :

—J'ai tout de même de la peine pour elle...

—Pardon, m'indigné-je.

—Oui, elle n'a aucune chance face à toi.

Les cicatrices du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant