Désespérément, Maïmouna

Conflits ( suite)

Salut les cocos! Voici une partie de transition qui est très importante pour la suite. Bonne lecture.

-Même si tu me provoquais me répondit-il. Viens sortons d'ici...

Je me levais et attrapa mon soutif qui trainait par terre et le fourrait dans mon sac. Mon corps tremblait comme pas possible. Et mon Dieu je meurs de honte. Je n'ose même pas le regarder tellement je suis gênée. Et la frustration que je ressens me donne vraiment envie de pleurer. Pourquoi je ressens toujours cette envie de lui sauter au cou? Cette envie de me laisser aller comme tout à l'heure ? Cette envie de me perdre sous ses caresses et ses baisers ? Je devenais une dévergondée à coup sûr, je pense et agis de la sorte. Même si je sais pertinemment bien qu'arrêter notre étreinte était la meilleure chose à faire ,que sans ça les choses allaient déraper, néanmoins je suis déçue. Je sais aussi que si on avait donné libre court à nos désires et qu'on atteignait le point de non retour, il avait raison je ne lui aurais jamais pardonné cette erreur, même si nous aurions fauté tous les deux. Mais n'empêche je n'arrive pas à m'en remettre, c'était trop brusque.

Décidément, ce soir tout va mal. Et tout est de la faute de ce maudit Mass. Je ressens en ce moment une haine viscérale contre lui. Je savais, avec les regards qu'il me lançait, qu'il tramait quelque chose mais je n'aurais jamais imaginé qu'ils puissent s'en prendre à moi ; et d'une manière si lâche , si dégoûtante. Alors que je tremblais toujours autant, j'étais maintenant assise sur le lit et tentais de mettre mes chaussures.

-Princesse ? Mais tu trembles s'étonna t-il. Laisse moi faire s'empressait t-il de dire en s'agenouillant pour me les mettre. J'étais sensé te protéger, et je ne l'ai pas faite. Tu ne sais pas à quel point tout ça me fait mal. Maï je suis désolé s'éxcusait-il en gardant la peine baissé, toujours assis par terre continuant à triturer mes chaussures à alors qu'il avait fini de me les mettre.

Je sens les larmes qui se pointent pour la énième fois de la soirée, et cette fois encore, je ne peux les refouler, donc je les laissais couler. Après quelques secondes de silence, il leva les yeux vers moi et constata que je pleurais encore.

Partie Bachir

Je levais les yeux vers elle et elle pleurait encore. Je sens mon coeur qui se serre. Je n'aime pas ça. Voir Maïmouna comme ça dans cet état, non je n'aime pas ça du tout

-Qu'est tu fais? Tu pleures? Qu'est-ce ce qu'il y'a ma princesse lui demandais-je en me précipitant vers elle et la serrer contre moi. Chut stp ne pleure pas. Je sais que merdé dis-je en m'ecartant d'elle pour plonger mon regard dans le sien.

-C'est rien juste... que ce soir tout va mal.

-Je sais ma belle. Après tout ce qui s'est passé je comprends parfaitement que tu aies envie de pleurer lui dis-en essuyant ses larmes avec les doigts. Mais je n'aime pas te voir si triste même si je sais qu'en partie c'est de ma faute...

-Non Bachir ce n'est pas ta faute me coupai-elle. C'est concours de circonstances. Tu n'y ai pour rien.

-Mais j'ai douté de toi en un instant. J'ai si honte si tu savais.

-Je ne te cache pas que ça m'a fais mal que tu ais douté de moi mais je te comprends aussi. C'était pas évident de me croire vu la position dans laquelle j'etais.... Bachir je te promets que j'étais comme paralysée car j'étais sous le choc m'explica t-elle l'air perdue. Je ne pensais pas que M... qu'il ferais une chose pareille et ....

-Chut! Non non. Ne dis rien stp. Viens là, viens. Il me le payera je te le promets. Chut calme-toi.

Maï était contre mon torse, je la berçais depuis une dizaine de minute. Après tout ce qu'elle a vécu, la voir dans un tel état me fait vraiment mal. Je ne supporterai pas de la voir souffrir. Je ne permettrai pas que quiconque lui fasse du mal, encore moins ma famille. Mass je savais qu'il était tordu mais pas à ce point. Pas au point de toucher à ma Maï. Je ne comprends toujours pas. Putain comment a t-il pu commettre une telle bassesse? Forcer une femme à l'embrasser? Ma femme? Il n'aurait jamais dû touché ce qui est à moi. Mais ce ci ne restera pas impunie. Je fais semblant de paraitre calme devant elle mais je boue à l'intérieur. Je n'arrive pas à digérer ce qu'il a fait, c'est très grave. Son acte est ignoble.