L'Alliance...

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Partie Maï

-Aller les filles je vais dire au revoir à Bachir et nous y allons dis-je à l'encontre de Awa, Kiné et Lili. Je montais les escaliers en trainant les pieds, totalement éreintée.

Avec les filles on a à peine dormi 3h. En faite la fête s'était prolongée et a duré plus longtemps que prévu. Mais bon c'est normale les fêtes de fins d'année c'est toujours comme ça. Lili avait tout prévu, jusqu'à une piste de dance. Bon pas spécialement la piste de dance traditionnelle, mais tout le matériel était réuni pour se déchaîner. Et croyez-moi on a bien profité. Heu... Pas spécialement moi ni Bachir d'ailleurs. Moi je ne sais pas danser du tout. En faite je pense bien que j'ai deux pieds gauches. Bachir lui avait préféré se coller à moi plutôt d'aller s'amuser sur la piste avec les autres. Et je trouvais ça trop mignon surtout avec les petits bisous qu'on s'échangeait: le bonheur. La garce de Fatima avait voulu dansé avec lui mais il avait gentiment refusé à mon plus grand bonheur. On était blotti au canapé et on les regardait danser; riait des fois de la maladresse des uns, ou de l'énergie débordante des autres. Bouche de baleine se déhanchait diablement bien et les garçons sifflaient d'admiration ce qui a valu beaucoup de coup de coude à Laye. Et au final tout c'était très bien passé à part les paroles de Fatima qui me revanait en boucle. Mais bon j'avais décidé de ne pas trop m'y attardé parce qu'elle est folle si elle pensait qu'à cause de ses menaces à la con j'allais m'éloigner de l'homme de ma vie. Bachir m'aime c'est tout ce qui compte pour moi. C'était à 5h du matin qu'on avait décidé de terminer la soirée. Lili avait insisté pour qu'on reste dormir ici et on avait fini par capituler. J'avais dormi avec Lili, et Awa et Kiné avait dormi dans la chambre que j'occupe ici en journée. Mais les autres j'en savais rien. Laye qui n'abitait pas loin était rentré avec sa soeur. Bachir avait voulu que je dorme avec lui. J'avais refusé même si c'était pas l'envie qui me manquait. Dormir avec Bachir ? Oh le rêve. Mais je ne voulais pas que santan s'y mêle.

Il est 10h et je devais vraiment rentrer avec les filles pour me reposer. Hier en rentrant de Saly, Bachir avait déposé Amy chez Bamba. Et c'est là-bas qu'elle a passé la fête. Donc aujourd'hui je vais prendre ma journée.

J'arrivais devant sa chambre et frappais. Il ne répondait pas, je me décidait d'entrer. Il n'était pas non plus dans la chambre. Peut-être qu'il est dans le dressing.

-Bachir t'es là?

-Juste derrière toi.

Je tournais la tête vers lui. Mes yeux s'arrondirent. Oh la la. Il venait de sortir de la douche, avec une simple serviette enroulé autour de la taille. Il ne s'était pas encore séché. Des gouttelettes d'eau ruisselaient sur son torse et venez se perdrent au bas de son ventre. Son corps, sculpté à la perfection, dégageait une virilité pas permis. Avec sa peau si parfaite, Bachir ne m'avait jamais paru si beau. Il était à couper le souffle. Je vendrais père et mère rien que pour pouvoir le contempler. Astakhfiroulah! Maï qu'est ce que tu raconte. Mais le regarder comme ça, à moitié nue, la peau mouillée, semblait être pour moi la plus belle image que j'ai jamais vu. Il juste WAOUH... Parfait...

-Princesse passe moi le caleçon, là sur le lit...

-Le cale...çon bégayai-je oubliant de suite ce qu'était un caleçon.

-Oui le caleçon. Dépêche-toi parce-que je sens que la serviette va glisser... Il dit ça avec une timbre de voix incroyablement sexy, et en posant ses mains sur la serviette comme qui allait la faire tomber. Il le faisait exprès pour me torturer.

Wouye! il veut ma mort. Chi il ne sait pas l'effet qu'il produit.

J'attrape le caleçon comme une automate. J'allais lui donné, lorsqu'il plaqua mes mains contre son torse.

Désespérément, MaïmounaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant