Cc les cocos c'est une petite partie que j'ai écrit un peu à la va-vite désolée. Je manque de temps ces jours-ci. Je me rattraperai le prochain chapitre incha allah.... Bonne lecture.
Parti Bachir
Je regardais cette femme, assise en tailleur, par terre, qui jouait au carte avec ma fille, et qui y mettait tellement de sérieux qu'on aurait dit qu'elle jouait avec un adulte. Elle se tenait le menton pour réfléchir. Ce qui me faisait sourire. Je la détaillais. Par ses mimiques enfantines, ses éclats de rire, son air naturel qui s'apparentait à de l'insouciance, elle me séduisait sans le faire exprès. Comment décrire les sentiments qui m'animaient en ce moment? Je ne saurais le dire. Tout ce que je pourrais dire c'est que je l'aimais en à mourir. Je l'aimais à un tel point que ça me faisait peur. J'avais peur pour la première de ma vie, peur de trop l'aimer, peur de la perdre. Je n'imaginais pas passer une journée sans la voir où entendre sa voix. Je n'ai jamais ressentis de sentiments aussi forts de toute ma vie pour une femme. Je passais mes journées à penser à elle, j'imaginais ce qu'elle faisait, comment elle était-elle habillée. Parfois je me demandais si elle pensait à moi autant que je pensais à elle. J'étais devenu incontestablement accro et Maï était ma drogue. Ce qui m'arrive maintenant avec Maï, je n'aurais jamais cru possible qu'un jour que cela puisse m'arriver. Aimer tellement une femme qu'elle m'est devenue indispensable. Parce que oui, je ne pourrais vivre sans elle. Elle est devenue mon oxygène. Il suffisait que je pose mes yeux sur elle pourque tout deviens beau. Rien qu'en la voyant comme ça me comblait. Néanmoins le besoin de la posséder corps et âme, de me perdre en elle, de goûter à la moindre parcelle de son corps, me hantaient. Je la désirais mais excessivement.
-Pourquoi tu me regardes comme ça? J'ai quelque chose sur le visage me demande t-elle les yeux ronds. Elle venait de me sortir de mes pensées. Parce-que cela faisait plusieurs minutes que je la regardais.
-Non détrompte toi tu es juste magnifique... J'aime te regarder c'est tout.
Elle me sourit timidement puis baissait la tête. Dès fois elle était toute timide et d'autres fois elle était complètement folle. Elle était le parfait mélange de tout ce que j'aimais chez une femme. Ou c'est parce-que c'était elle qui faisait aimer tout ça.
Partie Maï
Il était 17h et Bachir avait fini de diriger la prière de Asr. Mais cette prière était du genre atypique. Je portais un jean serré et Amy n'avais pas couvert sa tête. Que Dieu me pardonne, je pense qu'il vallait mieux laisser la prière pour plus tard que de porter ces vêtements serré. Mais bon Bachir ne nous avait pas laissé le choix non plus. Lui et sa famille, j'avais remarquais qu'ils ne rataient jamais la prière ce qui était une bonne chose. Il m'avait avoué tout à l'heure que malgré qu'il profitait pleinement de la vie, il respectait beaucoup sa religion. Il priait aux heures fixes, faisait le ramadan comme tout le monde et donnait le zakat (l'aumône) aux nécessiteux comme prescrit. Pour le hadj (pèlerinage à la Mecque) et attendrait de se marier d'abord. Il m'avait dit ça avec un clin d'oeil plein de sous entendus qui en disait long sur ce qu'il pensait.
Mon téléphone sonnait et c'était Tata Mariama.
-Allô Tata!
-Ma fille? Comment tu vas?
-Je vais bien Tata Mariama. Et toi ça va?
-Oui Alhamdoulilah! Je rends grace à Dieu. J'ai appelé l'ami de ton Oustaz et il m'a donné rendez-vous pour le week-end. Alors je t'attendais dimanche incha allah pour y aller.
-D'accord ma tante. J'y serais et merci beaucoup pour ce que tu fais.
-Je ne fais que mon devoir Maï. Mais j'espère que ces cauchemars ne cachent rien de malencontreux.
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Désespérément, Maïmouna
RomanceA 25ans, Maïmouna perd tout espoir de voir ses rêves se réaliser, ses études basculent comme par enchantement réduisant ses espoirs à néant.Entre désillusion, déception et cauchemar va t- elle s'en sortir et réaliser ses réves? Une lueur d'espoir ap...