Partie 48

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Je peinais à ouvrir les yeux. J'avais mal partout. Je me réveillais quand même parce j'avais l'impression d'avoir dormi des jours d'affilée. Bachir était là près de moi assis sur le rebord du lit. Il me regardait comme qui guettait ma réaction. Je lui souris. Il me le rendis.

-Bachir: Bonjour ma femme !

-Moi: Bonjour mon mari.

-Bachir : Est-ce que ça va? Comment tu te sens ?

-Moi: J'ai comme l'impression qu'un camion m'est passé dessus. Mais ça va. Il ouvrit grand les yeux ceux qui me fit sourire.

-Bachir : Maïs tu me traites de camion là? Je vais me suicider c'est sûr... ne me retiens pas.
J'éclatais de rire malgré la douleur qui me parvenait de mon entrejambe.

-Moi: Bébé voyons je te ne traite pas de camion. Tu as été très doux avec moi tu sais... C'est juste que... à la fin c'était disons pas très agréable... Mais ne t'inquiètes pas han c'est comme ça la plupart du temps pour la première nuit.

-Bachir : Je sais princesse. Je te taquinais juste. Oh je m'en veux de si tu savais. Tu as mal quelque part ?

-Moi: Bachir c'était un mal nécessaire arrête stp... Mon... Tu connais le nom me brûle un peu mais à part ça va.

-Bachir : t'es sûre ?
Je hochais la tête. J'avais menti certes mais je ne voulais pas l'inquiéter. J'avais atrocement mal. Mais il serait capable de m'amener à l'hôpital. Je le connais. Mom toubap la toujours dans les extrêmes.

-Bachir : D'accord. Maï tu sais je suis vraiment très très honoré d'avoir été le premier homme à te découvrir. Je suis comblé et très fier tu ne sais pas à quel point. Je te remercie infiniment de m'avoir fait ce cadeau.

-Moi: Je suis heureuse Lolou rek la beugone... Heu à part ça appelle ma mère. Le temps que je me douche. Elle doit être scotché à son téléphone à entendre ton appel. Aide moi à me lever stp.
Il me regardait comme qui ne comprenais rien.

-Bachir : Ah bon? Je dois l'appeler ? C'est pas trop indiscret ? Je ne suis pas dans ça dé Maïmouna me répondit-il en se levant.

-Moi: Bachir arrête avec tes affaires de toubap là. Tu sais hier ma mère voulait que ma badiane vienne avec nous le temps de récupérer le drap. Je l'en ai dissuadé. Je lui ai promis que nous le lui ramènerons. Je me suis conservée toute ma vie et je veux qu'elle ait une preuve de ça. Nous sommes au Sénégal. Ce sont nos coutumes. J'ai besoin de la rassurer. Alors stp coopère.

-Bachir : D'accord bébé. Tu as raison après tout je lui dois bien ça..

Il prend son téléphone et appelle ma mère. Je pense qu'elle a décroché à la première sonnerie. A croire qu'elle y était accroché. Il me fit au revoir de la main et sortait de la chambre. Il ne voulait pas que j'entende leur conversation. Au bout de dix minutes. Il était revenu et me tendait le téléphone.

-C'est ta mère.

-Moi: Allô maman.

Comme je le supposais. Elle était très heureuse. Elle me remerciait et priais beaucoup pour moi. Me disait que mon mari était très content et très satisfait de moi. Et qu'il lui avait promis de lui amener le drap dès notre retour de Saly. Elle finit par me passer ma badiane (sœur de mon père), puis mon père.

C'est tout ce que je voulais. Je voulais que mes parents soient fière de moi. Je voulais donner ce cadeau à mon mari. Ma mère, depuis petite n'arrêtait pas de me rappeler qu'une fille doit rester chaste pour son futur mari. C'était devenu une chanson à mes oreilles. Mais je devais avouer qu'avec Bachir ce n'était pas une mince affaire. Je voulais tout le temps lui sauter dessus. Je me contenait difficilement. Et des fois pendant nos flirts, c'était lui qui m'évitait de déraper.

Désespérément, MaïmounaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant