|3| No Man's Land

32 7 2
                                    

Dans le No Man's Land, il n'y a pas de règles, seuls les plus forts survivent

Il n'y avait aucun bruit, les gens rendaient un hommage des plus silencieux au pauvre Clyde, victime d'une noyade au sein de son véhicule. La pluie et le vent avaient été remplacé par un radieux soleil. Au milieu d'un groupe de personnes vêtues de noir, une jeune fille habillée en sombre, les cheveux blonds et les yeux verts n'était autre que Jenia, la sœur de Clyde.
Elle se faisait discrète alors qu'elle devrait fait un hommage oral devant l'autel sur lequel était placé le clair cercueil de la victime. Elle pleurait mais personne ne s'en rendait compte.
Depuis la mort de leurs parents, Jenia et Clyde s'étaient promis de ne jamais se séparer, mais la mort venait de rompre le serment.
Ils s'étaient tout partagé, l'argent, les habitations ... ils s'étaient entraidés.
Martin était un ami proche de Clyde mais Jenia n'éprouvait aucune amitié envers Martin toutefois les deux s'entendaient très bien. Jenia avait seulement 80 ans tandis que son frère défunt en avait 160.

-------------------

Je paniquais, Martin semblait tout aussi perdu, et déjà une foule essayait de remonter la fosse car la présence grandissait toujours plus vite derrière moi. Je pouvais me retourner et la voir mais comme toutes les personnes, je courais... Il ne fallait pas perdre de temps et provoquer la mort. Nous montions difficilement la pente, Martin à mes côtés, quand une ombre passa dans son dos tandis qu'il fût aspiré par derrière.

Je n'eu pas le temps de me retourner qu'une autre personne, également sans pupilles me poussa devant, ne voulant sans doute pas être ralenti et affronter le "monstre"...

- MARTIN !!!! Criais-je, ne comprenant pas car tout allait trop vite.

- Dégage, pousses-toi de là ! Une autre personne me poussa, toujours plus haut, éloigné de la seule personne que je connaissais avant de m'être réveillé ici.

Je partis grimper la fosse avec les autres sans pupilles pour m'enfuire car tout était chaos. Le sol, boueux et pâteux, rendait difficile la marche, je voyais les autres s'enfoncer dans le sol et ne plus en sortir, je sentis ma mort arriver, mon instinct de survie m'empêchait de me retourner, je devais arriver en haut et c'était comme ça que ça devait être. Je regardais là où Martin aurait dû être, je ne vis personne si ce n'est une ombre cachée par des centaines de personnes se marchant dessus. Je regardais alors devant moi et vis que la pente s'arrêtait. Un pont délabré surpeuplé de personnes affolées se tenait là, à quelques mètres de moi. Les gens qui tombaient de ce pont était attrapés en plein vol par des tentacules géants.

BLOB'SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant