Elle passe ses jours à laisser couler le temps
Son regard tournée vers l'horizon émeraude
Cela fait si longtemps qu'elle attends maintenant
Que sa peau est embaumée de l'odeur de l'iode
Et de l'acre amertume du sel marin
Elle fait partie du paysage pour les gens du coin
Les pieds nu dans le sable tournée vers la mer
Elle attends celui que son enfant aura pour père
Ses souvenirs lui arrachent de tristes larmes
Qui viennent se noyer dans l'amertume de l'océan
Dans cet affreux combat l'espoir est sa seule arme
Qui la poignarde quand, passent au firmament
Des voiles blanches naviguant au grès des vents