Chapitre 19

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Pdv : Alice. 


Je pouvais voir à la mine de notre entourage, qu'ils ne comprenaient pas la moitié de notre échange. Et je voulais qu'Azazël parte avant de me mettre dans une position encore plus délicate que celle dans laquelle j'étais déjà.

-Voila, tu as tout ce que tu voulais, non, tu peux rentrer maintenant.

-J'ai l'impression que mon ancien Capitaine veut se débarrasser de moi. Ne peux-tu pas me laisser profiter encore un peu de ta présence Red ? Au faite ces deux gaillards sont bien deux de tes petits monstres, non ? Ils ont bien poussaient tes petits loups.

Et voila, moi qui ne voulais pas qu'il s'étale sur d'autre sujet c'était trop tard, je pouvais voir des regards plein d'incompréhensions autour de moi. Cet imbécile venait encore de me foutre dans la merde, comme à son habitude.

-Oui, ce sont deux de mes garçons, mais ça ne te regarde pas.

-J'ai entendu dire que tu en avais sept maintenant, ça m'étonne toujours un peu de toi c'est tout. Et en parlant de chose étonnante, je me pose la question depuis tout à l'heure, mais aurais tu croisé le chemin de ton âme-sœur par hasard.

Génial, quand je pensais que la situation ne pouvais pas empirer, il arrivait à m'enfonçais encore plus bas. Il devait avoir perçu l'odeur désagréable que mon corps avait commencé à dégager après le début du rejet.

-Oui, mais cette histoire ne te concerne pas non plus.

-Je paris que tu cache à tes garçons les détails de tes tourments. Les tremblements presque incessants, les pertes de contrôle du à des excès de colère, les divers saignements qui peuvent se manifester, cette odeur désagréable que tu dégage, croyais moi les garçons vous avez de la chance de ne pas la sentir. Et pour finir, toutes les horribles douleurs que tu dois ressentir dans tout tes os, et ça en continu. Tu ferais mieux de rentrer en bas avec moi je suis sûr qu'Abbadon serait heureux de t'apporter du réconfort lui.

Je pouvais voir la tristesse dans les yeux de mes précieux enfants, voila pourquoi je ne voulais pas qu'ils soient mis au courant de tout, et Azazël venait d'ouvrir sa bouche une fois de trop comme toujours.

-Azazël, tu ferais mieux de rentrer maintenant.

-Maman, c'est vrai ? Tu ressens tous ça, tout le temps ? me demanda Matt.

Bon, eh bien, si les autres avaient encore des doutes, ils devaient maintenant être sûr que j'étais bien leur mère. Je sens que cette journée allez être longue, très longue. Il faudrait que je raconte mon histoire, et en prime rassure mes fils.

-On en parlera plus tard Matthew, lui dis-je toujours en fixant ce capon.

J'étais à deux doigts d'arracher ses beaux yeux bleus à Azazël. Il me connaissait et pourtant il me poussait à bout, il testait sûrement le degré de changement de mon caractère.

-C'est assez étrange d'entendre quelqu'un appeler la grande Red, maman. Me dit-il en fixant mon bras gauche, celui ou se dessinait la menace inscrite dans mon tatouage.

Il me sourit avant de poursuivre d'une voix claire :

-J'ai toujours adoré ce tatouage, tout le monde te craignait encore plus en le lissant. A chaque fois qu'ils te croisaient, ils détournaient le regard. « Je suis là pour vous causer les pires souffrances. Je suis sans pitié vous pouvez hurler. Perdez-vous dans le rouge sanglant et le noir abyssal de mes yeux. Je suis un sinistre présage de mort, et je viens prendre votre vie. » Ca ta rajoutais un petit coté mordant je dois dire.

-Tu es venu ici pour te rappeler le bon vieux temps, me demander conseil, ou m'agacer ?

-Oh aller Red je vais croire que tu te ramolli. Tu te fais appeler Alice, et tu as adopté sept petits orphelins sans famille délaissé, et mal aimé.

J'avais atteint le seul de tolérance zéro, comment osais t-il parler comme ça des miens. S'il voulait me voir perdre le contrôle alors il avait gagné. Je mettais jeté sur lui en grondant, avait attrapais d'une main et fracassé sa tête au sol tellement fort que j'avais brisé les dalles de la place. Mes yeux luisaient d'une lueur meurtrière rouge et noir que je n'avais pas vu depuis longtemps, et je ne rêvais plus que d'une chose, assouvir ce désir de sang.

- Ecoute-moi bien, Azazël, je suis peut-être mère mais je ne supporte toujours pas le manque de respect, si tu ose encore parler de ma progéniture de cette manière je t'arracherais la tête avant que tu n'ais pu dire ouf, c'est clair? Lui grognais-je ma main enserrant son cou. Tu me connais capon, je n'ai aucune pitié envers ceux que je considère comme des ennemis, alors je te conseil de ne pas me provoquer.

Comme il ne pouvait pas parler il hocha vivement la tête en signe de reddition. Après un énorme effort de ma part je le relâchais.

-Tu ferais mieux de dégager vite maintenant, avant de dire encore un mot de travers et que je t'égorge, lui sifflais-je en serrant les poings.

Il ne dit rien, mais je sentis sa présence s'effacer. J'étais toujours excédée et j'essayée de me calmer du mieux que je pouvais, personne ne parlais, mais je savais qu'ils étaient encore là et que le moment de tout leur révéler était malheureusement arrivé. Je m'éclipsais le reste de la journée afin de me calmer. Moi qui voulait attendre la fin de cette guerre ridicule avec ce Wilson, je ne pouvais plus retarder l'inévitable.

REDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant