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Chapitre 23

Pdv : Alice.

Ça faisait deux semaines que nous avions échangé notre premier baiser lui et moi. Et j'aimais le faire languir, nous passions beaucoup plus de temps ensemble, et nous étions officiellement ensemble aux yeux de tous. Les loups avaient énormément progressé, et j'avais crée une stratégie d'attaque en cas de bataille. Aujourd'hui nous avions décidé d'organiser une énorme fête autour de la piscine de la villa, pour permettre aux loups de décompresser un peu.

 Mais Hailee avait décidé qu'il nous fallait absolument allait faire les boutiques pour nous trouver de nouvelles robes. Et ça faisait au moins trois bonnes heures qu'elle me traînait de boutiques en boutiques, je n'en pouvais plus. On avait trouvé une jolie petite robe blanche qu'elle avait décidé de mettre. Mais maintenant la voila qui avait décidé de jouer à la poupée avec moi. Cela faisait deux heures que j'essayais toutes les boutiques ! Oui, vous m'avez bien compris, la totalité des boutiques !

-Hailee, tu es sûr que je ne peux pas prendre celle-ci, elle est très bien !

-Non ! Hors de question. Il te faut quelque chose d'encore mieux.

Elle me traînait donc à sa suite, pour une nouvelle séance d'essayage. Et si je fais semblant de tomber dans les pommes ? Non, si je fais ça Alex va me couver le reste de la soirée et m'interdira sûrement de faire la fête. Finalement, elle décréta que je porterais une robe rouge ouverte d'un coté jusqu'à ma cuisse. A vrai dire j'étais tellement soulagée d'avoir trouvée une robe qu'elle aurait aussi bien pu m'habiller d'un sac à patate. Nous rentrions à la villa pour nous préparer. Elle était toute excitée et n'arrêtais pas de me poser des questions. Elle était tellement énergique. Elle me fatiguait. On aurait dit une poupée montée sur ressors.

- Tu crois que Ty va aimer? Mais oui c'est obligé, tu m'a tellement bien préparé. Oh tu sais ce que les garçons on prévu à manger ? Je ne leur ai pas demandé. Ce n'est pas grave ils ont du gérer. Tu crois que les loups vont pouvoir décompresser ? Et puis s'il ne décompresse pas avec une soirée, qu'es qu'on pourrait faire.

D'accord, la voila qui faisait les questions, réponses maintenant. Je n'arrivais même pas à la suivre, c'était un vrai moulin à parole. Cela devait faire dix minutes qu'elle faisait des allez retour devant moi en parlant. J'avoue que je ne l'écoutais plus du tout, tout ce que je faisais c'était de la suivre du regard.

-Al, tu m'écoute ? Me demanda-t-elle secouant sa main devant moi, me sortant ainsi de ma rêverie. Je te demandais si on y allait ?

-Euh oui, on y va, lui dis-je en me levant.

Nous sortions donc pour rejoindre les autres. Et descendions les escaliers.

Je sentis son regard brûlant de désir, avant même de rencontrer son regard. Je pouvais presque voir des flammes danser dans ses prunelles noires. Nous commençâmes donc à nous réunir tous autour de la piscine. J'étais assise sur les genoux d'Alex qui apparemment avait décidé de ne pas me lâcher. Tous les loups de la meute étaient réunis dans l'immense jardin, et la musique résonnait dans mes tympans.

-Tien je t'ai pris un verre, me dit Matt en me tendant un verre de whisky.

-Merci, Matt.

Plusieurs loups étaient venus nous saluer et à chaque fois j'avais l'impression qu'Alex resserrait son étreinte autour de moi. La fête battait son plein, et Hailee avait réussi à me traîner sur la piste de danse improvisée autour de la piscine. Nous dansions depuis un moment quand Ty était venu récupérer sa liée pour dansait avec elle. Je continuais donc de me déhancher. Alors que la chanson « Mad love » s'infiltrait dans mes oreilles, je sentis des mains me plaquer contre un torse chaud et musclé. 

Je savais déjà à qui appartenait ses grandes mains et ce délicieux parfum boisé, je me laissais donc aller à son étreinte, posais ma tête contre son épaule et m'agrippais à ses cheveux. Je sentais une douce chaleur naître dans mon bas ventre pendant qu'il me mordillait la peau du cou. Je me retournais face à lui pour croiser son regard brûlant. J'avais de plus en plus envie de le sentir contre moi. Et soit il l'avait comprit soit il me voulait autant que moi je le voulais :

- Viens, on monte.

Je n'arrivais même plus à parler, et ne pu que hocher la tête en signe d'approbation. Nous remontâmes les escaliers, et à peine avait t'il claqué la porte de ma chambre qu'il me plaquait contre le mur. Il me regardait avec tant d'amour et de passion. Quand ses lèvres frôlèrent les miennes je me mis à frissonner. Il commença à me goûter, mais ça ne me suffisait pas, j'en voulais plus, je le voulais entièrement. Quand sa langue rencontra la mienne, Je poussais un gémissement de plaisir. J'enroulais automatiquement mes jambes autour de ses hanches pendant qu'il passait ses mains sur mes cuisses jusqu'à mes fesses faisant remonter ma robe avant de me la retirer entièrement.

-J'ai rêvé de ça toute la soirée ma belle, susurra-t-il contre mon oreille.

Je me hâtais de déboutonner sa chemise voulant sentir sa peau contre la mienne pendant qu'il m'embrassait le cou, Je le débarrassais de ce bout de tissu pendant qu'il nous conduisait sur le lit. Il s'assit en me tenant toujours fermement contre son membre durcit. 

J'enfouissais mes doigts dans ses cheveux pendant qu'il explorait mon corps. Je sentais sa main remonter le long de ma cuisse, pendant que nous nous dévorions. Il s'aventura dans ma culotte et introduisit un doigt puis deux dans mon intimité mouillé. Je gémis contre sa bouche, alors qu'il me sourit, heureux de l'effet qu'il avait sur moi.

Il retira ses doigts me laissant frustrée, et me bascula sur le lit, avant de retirer son pantalon tout en m'admirant. Il était bâti comme un dieu grec et il était mien. Il revint alors vers moi en me murmurant :

-Tu es tellement belle.

Il recommença à m'embrasser passionnément, et descendis progressivement, en embrassant chaque centimètre de ma peau, je sentais le désir me consumer de l'intérieur. Il fit glisser ma petite culotte le long de mes cuisses. Et je sentis ensuite sa langue s'insinuer entre mes cuisses pour atteindre mon intimité, je me cambrais sous ce contact en gémissant. J'en voulais encore, encore plus.

-Ne t'arrête...surtout pas, lui murmurais-je en saisissant sa magnifique tignasse brune.

Il continua sa délicieuse torture avant que je n'explose de plaisir sous les caresses que me prodiguait sa bouche. Il remonta ensuite vers moi pour posséder ma bouche dans un baiser torride. Je ne pouvais plus attendre, je le voulais. Je ne désirais qu'une seule chose ne faire qu'une avec lui. Je promenais mes mains sur son torse jusqu'a me saisir de l'objet de mes désir érigé pour moi. 

Je le débarrassais de son caleçon, et nous poussâmes un grognement de plaisir quand il s'inséra en moi. Nous ondulions en rythme, et je me cambrais à sa rencontre, tendis que nous continuions à nous caresser et nous embrasser. Je le basculais sous moi voulant faire durer le plaisir encore, et ralenti le rythme qu'il m'avait imposé. Les yeux plongeaient dans les siens, j'accélérais progressivement le rythme, en m'enfourchant de plus en plus profondément sur lui. Je voulais l'ancrer le plus possible en moi. Je sentis finalement l'extase arrivait pour m'emporter pendant que les muscles de mon intimité se contractaient autour de lui. Je m'accrochais alors à lui en enfonçant mes griffes dans sa peau ce qui lui arracha un autre grognement. Il me donna encore un coup de reins profond avant de me rejoindre tremblant dans la jouissance. Je m'écroulais sur lui encore haletante alors qu'il était encore en moi et l'entendit me murmurer :

-Je t'aime, mon amour.

-Moi aussi, je t'aime, lui dis-je dans un souffle.

Je me retirais, pour me blottir dans ses bras. Il me caressait les cheveux, pendant que je décrivais des cercles sur son torse. J'étais tellement heureuse, je ne ressentais plus les effets d'un quelconque rejet et j'étais dans ses bras. Je me sentais à ma place.

-A quoi tu pense ? me demanda-t-il

-Au fait que je suis à ma place entre tes bras, et aussi que j'ai encore terriblement envie de toi. Lui dis-je avant de me mettre à califourchon sur lui. Il me sourit avant de m'embrasser. Et nous recommençâmes, en nous donnant l'un à l'autre.