RED

Chapitre 26

Pdv : Alice.

Nous étions donc tous réunis, autour de cette immense table fait du bois le plus massif et cher qu'on pouvait trouver ici bas. Pour une réunion. Cette pièce respirait le luxe, tout comme la demeure qui nous accueillait tous les dix d'ailleurs. Apparemment Lucifer aimait nous savoir tous présent au même endroit. A vrai dire je me moquais bien de mon lieu de résidence. Nous l'attendions depuis une bonne dizaine de minutes, avant qu'il surgisse dans la pièce visiblement irrité.

-Bon, bonjour à tous, je vais aller droit au but. Une guerre a éclaté entre deux clans du nord. Une rivalité stupide entre deux hommes, qui se querellent pour une femme ! Quelle sottise ! Enfin peu importe, ils détruisent le paysage et osent désobéir à mes recommandations. Abbadon, Red je veux que vous me débarrassiez de ces imbéciles. Peu importe votre stratégie je les veux tous morts d'ici ce soir. C'est tout, je vous laisse j'ai encore des choses à régler.

Il tourna les talons et sortit de la pièce en martelant le sol d'un pas pressé. Abbadon et moi étions donc les seuls à être restés, consultant le dossier que le patron nous avait laissé. Les deux dirigeants de ces familles avaient apparemment rencontré une dame de bonne famille pendant un bal, ils étaient tous les deux tombaient amoureux d'elle. Et au lieu d'essayer de conquérir la belle, ils avaient décidé de tuer l'autre.

 Lucifer avait bien raison, c'était une raison bien idiote pour se déclarer la guerre. Les anéantir était plutôt extrême, mais c'était les ordres. Nous prenions donc trois cents hommes chacun, et partions sur place. Hors de question de déployer toutes nos troupes pour quelque chose d'aussi insignifiant. Arrivaient sur place je pouvais constater qu'ils avaient mis à feu et à sang les plaines entre leurs demeures respectives. Tous leurs hommes c'étaient presque tous entre tués. Tout ça pour des seigneurs qui restaient cachés à l'abri.Nous ordonnions donc à nos hommes de se débarrasser des derniers survivants et de nous ouvrir le passage jusqu'aux domaines.

 Puis nous nous séparions pour mettre fin à tout ceci plus rapidement. J'entrais donc à l'intérieur. Je rencontrais trois gardes face à la porte où devait certainement se cachais le seigneur que je devais exécuter. Ils eurent d'abord l'air surpris puis m'attaquèrent je contrais leurs coups et tranchais la tête du premier d'un coup sec. Les deux autres regardèrent la tête de leur allié roulait à terre les yeux ex-orbitaient. Je ne leur laissais pas le temps de réagir je transperçais le deuxième de mon épée tandis que le troisième avait décidé de fuir pour sa vie. Comme si j'allais le laisser disparaître. 

Je lâchais mon épée et me transformais pour l'attraper plus rapidement. Je le voyais se retourner, et l'entendis hurler en voyant mon mètre quatre vingt dix le poursuivre. Je me jetais sur lui et le déchiquetais. Une fois fais je me retransformais, me retrouvant nue et couverte du sang de ma victime. Je rebroussais alors chemin vers la porte, et ramassais mon épée. Arriver face au seigneur qui avait provoqué tout cela, ma lame recouverte du sang de tous les membres de son château, et nue. Il commença à paniquer en m'apercevant.

-Pourquoi ? Comment ? Me demanda-t-il en balbutiant.

-Rassurez-vous votre ennemi n'épousera pas votre gente dame. Ni vous d'ailleurs. Vous avez désobéi aux ordres du roi des enfers. Pour une guerre ridicule qui plus est.

-Il nous avait seulement recommandé d'éviter de nous battre.

Je ne pus pas m'empêcher de rire devant sa stupidité, et il me regardait complètement effrayé.

-Quand le roi vous fait une « recommandation », c'est un ordre, pauvre imbécile.

-Non s'il vous plait je ne recommencerais plus, je n'ai même pas encore de descendant, ayez pitié !

-Heureusement que tu n'a pas de descendance, j'aurais dû abattre un enfant sinon. Les ordres sont très clair, tout le monde dois mourir. Ne t'en fais pas, ton territoire aura sans aucun doute un nouveau seigneur.

Il me regardait maintenant horrifié, avant de se lever pour tenter de fuir. Je soupirais déjà exaspérée. Comme si il pouvait m'échapper maintenant.

-Désoler, mais tu n'iras nulle part.

Je me retransformais et l'écrasait de tout mon poids, avant de mettre fin à ses jours. Quand je relevais la tête je remarquais qu'Abbadon m'observait adossé au mur.

- Rappelle-moi de ne pas trop t'énerver, me dit-il avec un sourire en coin.

Il me souriait, personne ne m'avais sourit après m'avoir vu tuer. Cet homme était un mystère. Je me retransformais en femme, et vit son sourire s'élargir quand son regard tomba sur mon corps.

-La vue te plait ?

-Si la vue me plait ? Je dirais même que cette vue me ravi au plus au point, princesse.

-Tu trouve encore le moyen de m'appeler princesse alors que je suis couverte de sang.

-Hum, non c'est vrai tu es beaucoup mieux qu'une princesse ma belle.

-Oui allez, on rentre beau brun.

Nous sortions donc rejoindre nos hommes. Un de mes hommes me donna un manteau, que j'enfilais et nous rentrâmes une fois les corps entassaient et brûlaient. Maintenant que nous avions lavé la zone, il ne me restait plus qu'a prendre une douche, et faire notre rapport au grand manitou.