Chapitre 22

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Pdv : Alexander.


Alice venait de regagner sa chambre, pendant que nous étions encore, entrain de tout assimiler. Mon âme-sœur était un chien de l'enfer, elle avait prêt de six cents ans, avait énormément de sang sur les mains, était l'adorable maman de sept garçons, mais la seule chose que je retenais de tout ça, c'est l'amant qu'elle avait eu en enfer. Je suis totalement jaloux qu'un autre homme ait pu passer autant de temps à ses cotés. Tyler finit par briser le silence pour s'adresser à moi :

-Ecoute Alex, elle ne veut pas nous parler des effets secondaire que son corps subi, tu as du le comprendre elle n'est pas le genre de personne qui se plaint de souffrir, elle sert les dents et encaisse. Alors elle ne te forcera jamais à l'accepter, ou ne cherchera jamais ta pitié, mais moi je te demande de penser sérieusement à votre lien. Ta sœur m'a raconté pour vos parents, je comprends que tu t'en veuille, et que tu n'es pas envie d'accorder ta confiance. Cette femme a peut être énormément de sang sur les mains mais elle ne trahirait jamais sa famille ou ceux qu'elle aime. Elle vous a dit que nous sommes tous ses rayons de soleil, mais nous, tout les sept nous sommes comme les planètes qui gravitent autour du soleil. C'est elle notre soleil, elle nous a sauvé d'un avenir qui s'annonçait bien sombre, nous a donné un toit, l'amour, une famille, elle représente tout pour nous.

-Ne tant fait pas Ty, je n'ai pas changé d'avis, j'ai décidé que je voulais rester à ses cotés, et ça na pas changé. Il faut que j'avance, et que je laisse le passé derrière moi.

Ma petite sœur sauta alors dans mes bras, sous mon regard médusé et le rire des garçons qui se moquaient de moi.

-Pourquoi.... Tu, lui demandais-je intrigué

-Je suis vraiment heureuse que tu tourne la page, c'est tout, me dit-elle presque vexé que je lui pose la question.

-Bon après toute cette agitation je propose qu'on aille se coucher.

-Oui, t'as pas tord, répondit Peter à Col.

Nous nous saluions tous et allions nous coucher. En repensant à tout cela, je remarquais que j'avais certes fait des progrès en me rapprochant d'elle. Mais que je n'étais pas encore assez proche d'elle, elle m'en voulait encore certainement de l'avoir rejeté. Depuis que j'avais commencé à accepter le lien c'est vrai, que je sentais sa souffrance parfois, je ne pensais tout simplement pas que cette souffrance était si importante. Enfin, vu le passé qu'elle a eu je suppose qu'elle est habituée, cependant savoir que j'étais la cause de ses souffrances m'était terriblement douloureux. Je voulais qu'elle soit mienne. Qu'elle soit heureuse. Il faut que je brise ses barrières, et me rapproche encore d'elle.

Me voila donc assis dans cette voiture depuis plus de trois heures, à coté d'une passagère récalcitrante et de mauvaise humeur. Elle aurait préféré courir jusqu'à chez elle, non mais vous vous rendez compte ! Apparemment elle a une réelle aversion pour ces « engins », comme elle les appelle. Elle me l'avait même presque clamait avant de finalement lâcher prise et monter dans la voiture, après de nombreuses tentatives pour la convaincre. J'avais eu l'idée de l'accompagner chez elle pour rende visite à ses autre enfants, et quelle idée j'avais eu! Depuis que nous étions enfermés dans cette voiture, elle n'avait pas pipé mot. On entendait que la musique sortir des baffes du véhicule, et je décidais de rompre ce silence étouffant :

-Ça va ?

-D'après toi ? Cela fait trois heures qu'on est enfermés dans cet engin de malheur ! Je t'ai dit que je hais les voitures. Comment vous faite pour aimer être coincé la dedans.

REDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant