Chapitre 24

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Pdv : Alexander                                           (Retour en arrière au matin)


Ça faisait deux semaines qu'elle tourmentait mon esprit. Nous étions beaucoup plus proche l'un de l'autre, mais elle ne cessait de me provoquer dès qu'elle en avait l'occasion. Elle me frôlait constamment, m'embrassait. Elle venait sans cesse dans mon bureau perturber mon travail. Elle se trémoussait sur de la musique devant moi en faisant la cuisine. Elle faisait tout pour me rendre dingue. Et ça marchait, je n'en pouvais plus, elle me rendait dingue à me faire languir ainsi. Nous étions officiellement ensemble aux yeux de tous, et nous nous affichions ensemble devant ma meute.

 Ils savaient tous qu'elle serait leur Luna dans un futur proche. Comme elle les avait formés et les connaissais tous, ils l'appréciaient déjà. Cela me rassurais de pouvoir compter sur elle. Elle assurait ce rôle dans la meute de son fils et n'aurait donc aucun mal à prendre ce genre de responsabilité dans ma meute. Les loups de ma meute avaient fait d'énorme progrès et nous avions décidé d'organiser une grosse soirée autour de la piscine. Nous pourrions tous nous détendre un peu. Hailee et ma moitié étaient donc allées faire les boutiques. Ma sœur était toute excitée à l'idée d'allez faire les boutiques avec Alice. Alors que ma belle me regardait avec un air désespéré d'une condamnée au bûcher. Cela devait maintenant faire quatre heures qu'elles avaient disparues pour faire les boutiques, quand l'un des garçons m'interpella :

-Al et Hailee ne sont pas encore rentrées ? me demanda Matt.

-Non pas encore, et si tu veux mon avis ta mère dois être au bout de sa vie.

-Je n'en doute pas, elle n'est pas vraiment du genre à aimer faire les boutiques pendant des heures, me dit-il en riant.

-J'ai cru le comprendre vu la tête qu'elle tirait en partant tout à l'heure.

Après un moment les filles finirent par rentrer. Hailee heureuse et, Alice visiblement soulagée que ce calvaire prenne fin. Pourtant à peine arrivés ma sœur la traînait à sa suite en lui disant joyeusement qu'elles devaient se préparer. Je croisai alors le regard de ma douce qui ne semblait pas vraiment ravi, Matt et moi échangeâmes un regard avant d'être pris d'un fou rire. Le soir arriva et je mettais préparé. J'attendais ces dames avec les autres dans le salon.

-Que font-elles ? Les gens vont arrivaient, demanda Tyler.

-Ah, c'est ça les femmes que veux tu, lui répondis son frère.

-Oui, enfin vu la tête d'Alice tout à l'heure, je ne sais pas si elle n'est pas déjà morte de désespoir à cause d'Hailee.

Après un moment, nous entendions finalement des talons se rapprocher de nous.

Quand elle apparut en haut des escaliers, mon souffle se coupa. Elle était devant moi, descendant les marches une à une dévoilant une de ses cuisses à chaque pas et je pouvais entre apercevoir son tatouage. Je m'embrasais instantanément, je voulais la débarrasser de cette robe et la posséder. Son regard rencontra finalement le mien, je sentais mes muscles se crisper, et frissonnais sous ses beaux yeux verts. Nous étions donc sortis pour nous réunir à l'extérieur. Aussitôt assis j'attirais ma belle sur mes genoux pour la garder le plus près possible de moi. Tout le monde avait l'air heureux, et je savourais ce moment.

-Tien je t'ai pris un verre, dit Matt à Alice en lui tendant un verre.

-Merci, Matt.

Plusieurs personnes étaient venues nous saluer et je resserrer automatiquement mes bras autour de ma femme. Je savais qu'elle était mon âme-sœur mais je ne pouvais pas m'empêcher de m'accrocher à elle comme un enfant s'accrocherait à son doudou. Ma sœur décida néanmoins de me dérober Alice pour aller danser. Quand la chanson « Mad love » débuta je décidais de la rejoindre. Je la plaquais contre mon torse, et penchais ma tête dans son cou pour respirer son odeur. Elle posa sa tête contre mon épaule en m'agrippant les cheveux et je ne pus m'empêcher de me pencher pour lui mordiller l'épaule. Elle se retourna face à moi, et je n'avais plus qu'une envie quitter nos convives pour me retrouver seul avec elle.

- Viens, on monte, lui dis-je presque suppliant.

Arrivé dans sa chambre. Je la plaquais au mur après avoir fermé la porte d'un coup de pied violant. Je l'aimais tellement et je sentais que c'était réciproque. Je me penchais alors pour l'embrasser et sentis des frissons me parcourir quand nos lèvres se rencontrèrent. Je glissais ma langue dans sa bouche et elle poussa un gémissement qui me donna envie de l'entendre encore. Elle enroula ses fines jambes autour de mes hanches, pendant que mes mains remontaient le long de ses cuisses, pour que je puisse enfin lui retirer cette robe, comme je voulais le faire depuis le début de cette soirée.

-J'ai rêvé de ça toute la soirée ma belle, lui susurrais-je à l'oreille.

Elle déboutonna ma chemise pendant que j'allais m'asseoir sur le lit la tenant toujours contre mon membre en érection. Elle enfonça ses doigts dans mes cheveux pendant que je m'appliquais à l'embrasser, je décidais d'explorer son intimité en remontant lentement ma main sur sa cuisse, je lui introduisais un doigt puis deux pendant qu'elle gémissait et s'accrochait plus fort à moi. Je ne pus m'empêcher de sourire en constatant que l'effet qu'elle avait sur moi était réciproque. Mais je voulais la faire languir, comme elle l'avait fait avec moi depuis notre baiser passionné sur le pas de sa porte. Je retirais donc mes doigts, et l'entendis grogner mécontente.

Je la basculais sur le lit, et me relevais pour retirer mon pantalon, tout en admirant ma femme. Elle était couchée, offerte à moi, et rougit par le désir. Elle était tellement magnifique et elle était à moi. En revenant vers elle je ne pu m'empêcher d'exprimer ma pensée.

-Tu es tellement belle, lui murmurais-je.

Je recommençais à l'embrasser, et descendais embrassant chaque parcelle de son corps. J'entrepris ensuite de lui retirer sa petite culotte avec mes dents. Puis enfonçais ma langue dans son intimité trempé, et elle écarta encore ses jambes en se cambrant. Elle gémissait sous mes caresses, et m'attrapa par les cheveux en me murmurant :

-Ne t'arrête...surtout pas.

Je ne comptais pas m'arrêter, je voulais qu'elle continu à gémir pour moi, et lui donnait du plaisir. Je la caressais lentement avec ma langue, et la sentie alors atteindre le plaisir ultime sous ma bouche. J'étais plus tendu que jamais. Je voulais la prendre maintenant. J'en mourrais d'envie, je voulais la sentir en moi. Elle promena ses mains sur mon torse jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait et s'en saisit, je me tendis aussitôt sous ses doigts qui me caressaient déjà la hampe, me donnant encore plus envie d'elle.

 Elle m'enleva mon caleçon et nous poussâmes un grognement de plaisir quand je la pénétrais enfin. Elle se cambrait à ma rencontre pendant que nous ondulions en rythme. Elle me bascula alors se plaçant à califourchon sur moi en me souriant. Elle ralentit le rythme, et plongea ses yeux dans les miens. J'avais alors tout le plaisir de pouvoir la contempler. Elle accéléra le rythme en s'empalant plus profondément sur moi. Je le senti se contracter autour de mon membre. Alors qu'elle était submergée par l'orgasme elle me planta ses griffes dans la peau, et je poussais un grognement sous le mélange de la douleur et du plaisir. Je lui donnais un dernier coup de boutoir avant de la rejoindre au septième ciel. Elle se laissa tomber contre moi haletante et je lui murmurais contre ses cheveux :

-Je t'aime, mon amour.

-Moi aussi, je t'aime, me répondit-elle encore à bout de souffle.

Elle se retira, pour se blottir contre mon épaule. Pendant que je lui caressais les cheveux elle s'amusa à dessiner des cercles sur mon torse. Je n'avais jamais connu une aussi parfaite symbiose avec quelqu'un, j'étais enfin entier à ses cotés. Plus rien n'avait d'importance à part elle, je sentais qu'elle était heureuse, je lui demandais donc à quoi elle pensait :

-Au fait que je suis à ma place entre tes bras, et aussi que j'ai encore terriblement envie de toi. me dit-elle en riant avant de se mettre à califourchon sur moi. Je lui souris avant de l'embrassais, et nous recommençâmes à faire l'amour.

REDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant