Chapitre 23 réécrit

622 24 7
                                    

Pdv Liam

Qu'est-ce qu'il m'a pris ? Pourquoi je lui ai dit ça ? Je veux dire, c'est vrai, je le trouve beau, mais je n'aurais pas dû lui dire. Maintenant, je vais le dégoûter et il va partir. Il ne voudra plus jamais me voir ! Et je perdrais une deuxième fois mon meilleur ami. C'est vrai ! Qui voudrait d'un ami comme moi ? Aussi pourris de l'intérieur que de l'extérieur, et en plus si je commence à lui dire des trucs de ce genre, il va vraiment finir par me haïr ! Et puis ce n'est pas normal de trouver un autre garçon beau.

Je suis un monstre.

Steve et Tony, on fait de moi un monstre qui trouve son meilleur ami beau. Eux aussi me trouvaient beau, ils disaient souvent que s'était à cause de moi s'ils me faisaient toutes ses choses, que je n'avais pas a être si attirant, si provoquant. Mais alors si je trouve Alec beau, ça veux dire que je suis comme eux ?

Alec : merci, Liam. Me remercie t il tout t'en étant tout aussi rouge que moi. Tu ne trouves pas que je dois maigrir ? Même un peu ?

Quoi ? Il ne dit rien ? Je ne le dégoûte pas ? D'accord, je respire un grand coup et affirme que non, il est très bien comme ça. Je repousse mes pensées du montre que je suis puis le regarde me sourire et posé le paquet cadeau qu'il tenait dans ces les bras sur ma commode de droite où il y a plein d'autocollant pirate coller dessus, tout comme les murs, mon armoire, et même mon lit. Ne voit-il pas ce que je suis devenu et le danger auquel il s'expose s'il reste avec moi ? Vais-je à mon tour le détruire comme ils m'ont détruit ? Comment fait-il pour être toujours souriant, heureux.

Alec : Oliver ma offert un cadeau. Je l'attends pour pouvoir l'ouvrir, mais je suis sûr qu'il va me plaire.

Moi : oh, d'accord. Tu restes dormir ici alors ?

Alec : tu veux ? Me demande-t-il en connaissant très bien la réponse.

Depuis que je suis revenu, Alec passe énormément de temps avec moi, certaines fois il reste même plusieurs jours de suite et ça me fais du bien. Il me fait du bien. Mais à lui, est-ce que ça lui fait du bien, ou fait-il ça par pitié, ou par peur de moi ?

J'ai envie de dire oui, égoïstement, mais en même temps, je lui ferai du mal si je m'approche trop de lui, et ça je ne le veux pas.

Moi : oui, ça me ferais très plaisir.

Pdv : Alec

Moi : super ! Je vais prévenir mes parents et les tiens et je reviens !

Je descends les escaliers et cherche Isabelle dans le salon, mais ne la trouvant pas, je recherche donc Lucas vue qu'Olivier n'est pas là. Je le trouve dans sa chambre en train de travailler.

Moi : eum Lucas ?

Lucas : ouais... Gamin ?

Moi : ça dérange si je reste dormir ici ? Liam et moi, on veut faire une sorte de soirée pyjama. Et puis comme ça, je pourrais remercier Olivier moi-même pour son cadeau.

Lucas : ne prends pas l'excuse du papa a remercie. Pas avec moi Alec. Dit plutôt que tu veux voir Liam plus longtemps. Me taquina-t-il.

Je rougis à sa phrase, totalement gêné en baissant la tête. Pourquoi je suis si gêné ? C'est normal de vouloir passer le plus de temps possible avec son meilleur ami. Non ? Bien sûr que, si ! Mais je ne sais pas. Il y a autre chose. Je ne serais pas comment l'expliquer, c'est comme si je ne supportais plus d'être loin de lui, j'ai envie qu'on soi encore plus près que l'on est maintenant. Ça fais déjà quelque jour que je le ressens et plus je passe du temps avec lui, plus cette envie devient forte et pressente.

Je suis perdu.

Lucas se lève puis me prends dans ces bras.

Lucas : merci... Tu ne te rends pas compte de combien tu aides Liam, quand tu es là, il est plus... vivant ? Je ne sais pas, en tout cas, il est mieux quand tu es dans les parages, alors merci. Me dit-il en me souriant. Un sourire débordant de gratitude.

Moi : je ne fais pas grand-chose, tu sais ?

Lucas : ça, c'est toi qui le dis.

****

Nous discutons depuis plus d'une heures dans le lit de Liam. Enfin, c'est surtout moi qui parle, lui, il m'écoute et me répond par de petites phrases. L'atmosphère est de plus en plus reposante entre nous, j'ai l'impression que Liam veux me dire quelque chose, mais qu'il n'ose pas.

Liam : je me sens sale. Hésita-t-il à me révéler.

Je tourne ma tête pour le regarder, ces yeux son planter sur le plafond pour ne pas à avoir à croiser mon regard. Mon cœur bat plus vite quand je me rends compte que c'est la première fois qu'il se livre sur ce qu'il ressent.

Moi : pourquoi tu dis ça ? Le questionnai-je tout en fixant ces yeux qui commencent à briller.

Liam : parce qu'on m'a utilisé, souillé, humilié... Ils ont brisé qu'elle que chose en moi Alec... Me dit-il d'une voix douloureuse en éclatant en sanglots.

Mon cœur tambourine dans ma cage thoracique, mes yeux me pique, mon cerveau n'arrive pas à comprendre.

Moi : ils ? Il y avait plusieurs personnes ? Demandais-je sous le choc.

Liam plaque ces mains sur son visage puis pleure plus bruyamment.

Liam : je ressens encore leurs mains, leur caresses, leurs odeurs sur mon corps. J'arrive pas à oublié, je n'arrive pas vivre avec ça dans la tête... Je veux que tout s'arrête... Me supplie-t-il.

Sans réfléchir, je le prends dans mes bras, mes larmes dégouline à mon tour sur mes joues. Je ne sais pas quoi lui dire, dans ma tête, c'est l'incompréhension, la panique.

Liam : qui voudraient d'un mec comme moi ? Un mec aussi sale et pourri que moi ? Ils m'ont détruit et je vais finir par dégoûter tout le monde.

Je n'en peux plus. Ces mots me brisent aussi et j'ai l'impression que je vais le perdre si je ne trouve pas les mots pour le retenir.

Moi : moi. Moi, je te veux. Tu n'es pas sale Liam, ce sont eux que le sont, eux qui devraient avoir honte, eux qui sont pourris. Je ne connais personne au monde plus beau, innocent, gentil et doux que toi. Je, je ne veux plus que tu penses de telle chose. Je sais que se sera difficile, mais tu vas y arriver, tu vas te reconstruire et je serais avec toi, tout en long du chemin. Je ne t'abandonnerais jamais. Le raisonnais-je

Liam se décolle de mon torse pour me regarder droit dans les yeux. Celles-ci sont rouges et bouffies, entourées par ces habituels cernes noirs qui démontrent son sérieux manque de sommeil dû à ses innombrables cauchemars.

Liam : mais je me dégoûte tellement ! Comment peux-tu me dire ça après ce que je viens de te dire ?

Moi : Liam. Si je venais à te perdre une deuxième fois, ça me tuerais. Je ne le supporterais pas.

Et Liam réparti dans une crise de larmes. Pendant plus d'une heures, il ne s'arrêta pas. Jusqu'à épuisement où il s'écroula de fatigue dans mes bras.

Ne jamais perdre espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant