Chapitre 12 réécrit

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Un nouveau chapitre ?! Oui !!

Cette partie faisait normalement parti du 11, mais c'était trop long, alors c'est normal qu'il soit plus court que d'habitude et puis il est sans dialogue, mais très important pour la suite.

Bref, je vous souhaite une bonne lecture et une très bonne semaine.

Bisous 😙.

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Après plusieurs minutes qui me semblent des heures, je me décide enfin à me relever. Je ne sais pas combien de temps, je suis resté inconscient, mais Steve n'est pas encore revenus, et ces mieux ainsi. J'aurais préféré mourir, mais apparemment Tony n'y a pas été assez fort pour que ça arrive. Alors peut-être, dois-je m'en charger...

J'ai les yeux explosé par mes pleurs et puis ma tête est lourde, tout en moi est lourd.

Une fois debout, je sens du... Du sperme couler sur mes cuisses, du sperme mélanger avec du sang, il m'a totalement déchiré de l'intérieur. Ça me fais si mal, autant physiquement que moralement, ils m'ont détruit.

Je mets précipitamment ma main sur ma bouche en essayant de repousser mon envie de vomir, sans résultat. Je cours encore nu malgré la douleur jusqu'aux toilettes et vomi toutes mes tripes. J'ai un goût bizarre dans la bouche, qu'en je regarde ce qu'il y a au fond de la cuvette, tout ce que je vois est mon sang et un étrange liquide blanc. Est-ce que c'est du... Non, il n'a pas fait ça ?! Je me remets à pleurer encore plus fort, bien sûr qu'il la fais ! C'est un monstre ! Je ne mettais pas rendu compte avec le choc, mais maintenant que j'y pense j'ai aussi affreusement mal à la mâchoire... Alors c'est pour ça que j'avais eu l'impression d'étouffer ?

Ma tête me fais mal, ma mâchoire me fais mal, mon coup me fais mal, mes poignées, mes bras, mes fesses, tout mon corps n'est que souffrance. J'ai aussi mal à la gorge, ça me brûle, je tousse même un peu de sang.

Qu'en j'ai fini de tout régurgiter, je me lève puis me place devant le miroir. Je me vois, moi ou plutôt le reflet de mon corps nu qui me répugne. Je me sens si mal, honteux de ce qui vient de ce passé. Il m'a déchiré de partout aux fesses, à la gorge et puis mon âme, ils l'on piétiner, déchiré, brûler... Je crois qu'elle est morte. Ils ont tuer une partie de moi que je ne pourrai plus jamais retrouver. Tout est trop tard.

Pour un adolescent de 17 ans, je me trouve trop petit, trop maigre et... il y a ces cicatrices... Ces trop nombreuses cicatrices qui me recouvrent le corps, elles sont presque tout de moi. Je me hais, je suis sale, moche, puant, repoussant, faible... Je veux détruire ce corps, détruire ce qui me dégoûte... Moi.

Je prends cette lame qui m'appelle en étouffant un énième sanglots puis je m'entaille une partie vierge de cicatrice sur mon bras. Cela me procure un sentiment de bien-être, de contrôle et de puissance sur moi-même. La douleur que je m'inflige me fait du bien, elle m'apaise. Mais ce n'est plus suffisent. Des larmes silencieuses dévalent mes joues. Je relâche la lame et me fais couler un bain. J'attends qu'elle se remplît puis plonge en douceur dans le bain en pleurant de plus belle au moment où mes blessures rentre en contacte avec l'eau.

Je reprends la lame que j'avais posée sur le rebord puis je m'entaille mes deux poignets plus profondément en lâchant un sanglot de douleur. Je laisse tomber la lame et regarde d'un œil absent mon sang couler abondamment teintent au passage l'eau en rouge.

Je suis fatigué, fatigué de toute cette vie. Je ne veux plus rentrer chez moi, le monde extérieur m'est totalement inconnu. Je ne me souviens plus du tout de mes parents, ni de personnes se sont des noms sans visage. Tous met étranger, lointain seule la douleur, le vide ou la mort met familière elle m'appelle chaque jour, chaque heure, chaque seconde, elle est encore plus proche maintenant, je peux la sentir elle est belle et lumineuse.

Je pleure, pas de douleur cette fois ou de regret, mais de soulagement, car je sais que cette fois si est la bonne, mon enfer prend enfin fin. Je peux m'endormir apaiser.

Ne jamais perdre espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant