Chapitre 37

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Je recule aussi loin que je peux, coller au mur. Je ne veux pas qu’il m’approche, je veux partir d'ici très vite et très loin. 

Tony : qu’est-ce que tu as fait ? Je t’entendais de là-haut hurler comme un dératé. 

D’un coup d’œil au mur, il comprit que j’avais réussi à me détacher. 

Tony : ahahahah. Et maintenant, tu vas faire quoi avec les mains toujours liées dans le dos ?

Ne fais rien, attends qu’il approche et cours vers les escaliers.

Tony : tu crois que tu peux faire quelque chose contre moi ? Tu crois pouvoir t’enfuir ? Me demande-t-il en s’approchant comme un prédateur. Tu sais ce que je vais te faire ? À quel point je vais prendre du plaisir et combien de fois nous allons le faire ? À quel point je vais prendre du plaisir et combien de fois nous allons le faire ? Rien quand y pensant, je suis déjà tout dure. 

La colère me submerge, c’est un monstre ! Un putain de monstre ! Je fonce vers lui en criant et le fais tomber par surprise. Il me tire par les gambes et me fait à mon tour tomber en arrière. Je hurle de douleur quand la chute me fait tomber sur mon poignet cassé. Il se relève et se met sur moi un souriant.

Tony : je t’ai eu…

Moi : dégage ! Dégage ! Dégage ! Je hurle en me débattant.

Tony : continu, ça m’excite. Me susurre-t-il à l’oreille.

Ne t’arrête pas, fous lui un coup de pieds, dégage toi de là !

Je lui mets un coup de tête, le faisant relâcher la pression deux secondes, mais à peine ais-je le temps de le remarquer, il me frappe violemment la tête sur le par terre m’assommant d’un seul coup.

Je me sens si mal, je n'ai plus de force…

Tony ris encore et encore. Il se moque de moi, ça l’amuse…

Tony : je vais te faire hurler et pendant mes coups de bassin en toi, tu me supplieras d'y aller moins fort. Oh, oui. J’entends déjà cette douce mélodie.

Moi : va… Va crever, enfoiré… Dis-je difficilement.

Avec un sourire triomphant, il commença à déchirer mes vêtements. J’essayais de m’extirper de ces mains baladeuses en gesticulant de partout, mais j'avais l’impression que mon corps était éteint, il ne me répondait plus.

Le froid me prit soudainement, ma peau était maintenant à découvert laissant la froideur et l’humidité de la pièce me prendre. Je pleurais en ne comprenant pas pourquoi je devais revivre ça. Pourquoi devais-je vivre malheureux.

Tony : ta peau est si douce… Me chuchote-t-il en me léchant et en m’embrassant le coup, le torse… 

Moi : non, non. Non, arrête. Arrête… Laisse moi.

Ces mains descendaient plus bas me faisant hoqueter de terreur.

Liam, laisse moi faire. Ça va aller, je te le promets. Je vais m’occuper de tout ça. Ça va aller. Ferme les yeux et respire. Fais-le.

Comment peut-il dire ça ? Comment pouvait-il dire ça alors que je vais me faire violer. En encore une fois…

Je ferme alors les yeux, le plus fort possible. Puis prend une respiration.

****

? : am ! Iam ! Liam ! Liam, tout va bien, regarde moi. Liam !

Je sursautais en prenant conscience que j’étais dans les bras de quelqu’un. J’avais peur, je voulais qu'il me lâche. 

Moi : non, lâchez moi ! Lâchez moi ! Lâchez moi !

? : Liam, mon grand. C’est moi, papa. Ca va aller, d’accord ? C’est fini…

J’ouvrais alors les yeux. Il y avait une dizaine de policer autour de nous.

Moi : papa ?

Papa : oui, c’est moi. Tout va bien.

Moi : qu'es-ce qu'il s’est passé ? Je demande perdu.

Papa : tu ne te souviens pas ?

Je hoche négativement la tête. Non, et je ne comprends plus rien.

Mes yeux traversent la pièce, des ambulanciers arrivais est demandé à mon père ce qu'il s’est passé. Puis mes yeux passaient sur un corps inerte au sol.

Moi : to… Tony ?

Il était allongé sur le dos, en sang, un couteau encore planté dans son coup et les yeux grands ouvert. Des yeux qui me fixaient, étain. Il était mort. Mort. Tony est mort.

En redescendant mes yeux sur mon corps, je vu que jetait nu en dessous d'une veste de police, sûrement celle de mon père. Puis j’avais du sang par tout. Mes mains en étaient remplies, mes bras, mon torse… C'est à moi ? C'est mon sang ? Non, je ne crois pas. Je n'ai pas de plaie, mais alors c'est à qui ?

Papa : Liam, s'il te plaît reste avec moi.

Moi : papa ? Je ne comprends pas… Je murmure en fixant le sang sur mes mains.

Ambulancier : c'est rien, c’est normal. Il est en état de choc. Dit-il a mon père. 

En état de choc ? De quoi ils parlent ? Pourquoi j'ai l’impression d’être totalement à coter de la plaque ?

Ma tête me fait mal, elle est lourde. Je ferme les yeux un instant.

Ambulancier : non, non. Gardez les yeux ouvert !

Je rouvre les yeux. Je suis allongé sur un brancard sortant d’une maison. Je vois les nuages défiler les uns après les autres avant d'entrer dans l’ambulance.

Moi : papa ?

Ambulancier : il est juste là, tout va bien. 

Mes yeux sont de plus en plus lourds, j'ai du mal a les garder ouvert. Je les ferme une nouvelle fois malgré les demandes de l’ambulancier qui me demande de les rouvrir. Puis je ne ressens plus rien et je n’entends plus rien. 

Ne jamais perdre espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant