Chapitre 22 réécrit

674 30 9
                                    

Pdv Alec

Nico dit que j'ai changé, que je suis devenu distant, méchant et agressif. Le suis-je vraiment devenu ? Je ne sais pas. Cependant, je peu aussi dire que lui aussi à changer. Il est devenu jaloux, manipulateur, mesquin depuis que Liam est revenu. Il me reproche de passer trop de temps avec lui, que je lui accorde trop d'importance et que je commence à me négliger, alors j'ai fini par le quitter. Je ne pouvais plus continuer comme ça. Pourtant, je me remets aussi en question, une chose est vraie, ma vie est maintenant en gravité autour de celle de Liam, je ne prends plus une décision sans panser à lui. J'ai abandonné le basket, j'ai coupé les ponts avec mes amis, je ne sors plus m'amuser et je passe tout mon temps avec lui. Pour lui, mais pas seulement. Pour moi aussi. Depuis que je l'ai retrouvé, j'ai l'impression d'avoir trouvé mon second souffle comme si, que depuis tout se temps, j'avais retenu ma respiration, étouffant à petit feu. Le basket me manque, je l'avoue, mais je ne supporte plus être loin de lui, de ne pas être à ces côté.

Bref, il est neuf heures du matin et déjà une première galère. La journée commence bien, je n'arrive plus à rentrer dans mon jean. Super !

Au bout de plusieurs minutes de combat avec ce fichu pantalon, j'y suis arrivé. Il va falloir que je me rendre à l'évidence. J'ai grossi. Je me place devant le miroir et trouve qu'effectivement, j'avais pris du poids. Suis-je devenu gros ? Je me regarde de haut en bas puis soupire. C'est vrai que depuis que j'ai arrêté mon sport favori, je ne fais plus du tout d'activité physique alors il est logique que je prenne du poids, mais je ne veux pas me retrouver obèse. Le suis-je ? Non, non, sort toi ça de la tête, c'est pas quelques kilos en trop qui vont me rendre parano.

Enfin, je finis de me préparer puis me dirige vers la cuisine pour trouver ma mère les bras charger de courses.

Moi : MAMAN !

Marie : tu n'es pas obligé de crier, tu sais, je t'entends... Me réprimande telle en rigolant.

Moi : oh, euh, oui, déso. Je peux aller chez Liam ? Demandai-je à ma mère.

Marie : bien sûr mon chéri, pourquoi je refuserais !

Je lui souris, l'embrasse puis l'aide à ranger tout ça avant de partir. Ma mère est une femme en or alors je fais tout pour la rendre heureuse. J'aime quand elle me regarde de ces yeux brillant d'amour et de joie. J'aimerais tellement que Liam me regarde ainsi et je ferais tout pour qu'un jour, il y arrive.

Malheureusement, ce n'est pas pour maintenant. Cela ne fait que deux moi qu'il est revenu, je sais qu'il a un long combat à mener et que ce ne sera pas facile. Il y aura des haut, des bas, des pleurs, des cris, des échecs, mais on l'épaulera, jusqu'à la victoire.

Bien que nous somme tous de bonne volonté, Liam est pour l'instant instable. Son traumatisme est tel qu'il n'est que l'ombre de lui-même, il ne parle pas beaucoup, sursaute à chaque bruit ou geste, fait des crises de panique, refuse de sortir de la maison et il fait des cauchemars. Mais ça va changer, il va survivre, il va triompher de ces démons, les exterminer.

Une fois arrivé devant la porte de ma deuxième maison, j'entre sans frapper trouvant Adam devant la télé qui me dit que d'aller voir ça mère. Je fronce les sourcils sachant que ce n'est pas bon signe puis me dirige vers la cuisine où je trouve Isabelle au fourneau.

Moi : bonjour, la saluais-je poliment en embrassant sa joue.

Isabelle : ah bonjour, mon petit, Liam est dans ça chambre, il vient de fait une crise. Me dit-elle.

Elle me sourit, mais je vois bien que c'est forcé, qu'en Liam fait une crise tout le monde se sent inutile, personne à part Lucas arrive à le calmer, je ne sais pas comment il fait, mais à chaque fois qu'il intervient Liam est apaiser.

Moi : Lucas est en haut ?

Isabelle : oui. Oh et tiens, c'est de la part d'Olivier pour te remercier de tout ce que tu fais pour Liam. Il aurait voulu te le donner lui-même, mais il a dû partir en urgence au commissariat. Me dit elle en me tendant un paquet cadeau.

Moi : merci, mais il fallait pas ! Je... C'est Liam. Je l'aime alors c'est normal. La remerciais-je. Il rentre ce soir ?

Isabelle : oui. Normalement, il ne devait pas travailler alors d'est qu'il a fini, il rentre.

Moi : d'accord, merci.

****

Ça fais vingt minutes que j'attends que Lucas descende pour me donner le feu vers et aller voir mon Liam. Et c'est seulement après cinq autres minutes qu'il se joint à nous et motorise à monter. Je franchis les marche de deux en deux pour arriver le plus vite possible et rentre silencieusement dans sa chambre.

Moi : salut !

Je le vois assis dos à sa tête de lit les yeux bouffis et rouge, il a de grosse cerne et le regard vide. Si vide, qu'elles me font peur. J'ai peur de mi perde et de ne plus retrouver mon chemin, de me noyer dans cet océan de douleur, de peur et de tristesse.

De voir autant de peine dans les yeux de la personne que j'aime le plus au monde me fais si mal. Elle me l'acère le cœur, me hurle ces souffrances en pleine tête, et dans ces moments-là, j'ai juste envie de hurler à mon tour. De hurler ma douleur, ma colère, de tout relâcher et pourquoi pas, me laisser sombré dans les abysses de ses prunelles. Mais se serais abandonné le combat, rendre les armes, et ça, il en est, or de questions. Je me suis juré de tout faire pour lui sortir la tête de l'eau, alors si pour ça, il faut que je plonge la mienne et aille chercher la sienne, je le ferais. Et on s'en sortira. À deux. Tous les deux.

Moi : dit tu me trouve gros ? Lui demandais-je pour détendre l'atmosphère.

Il relève la tête qu'il avait baissée entre temps puis me regarde avec amusement.

Je souris en comprenant qu'on venait de gagner une petite bataille. Ces yeux, c'était adouci et il y avait une lueur qui avait jusqu'à là été éteinte. J'avais réussi à l'amuser.

Liam : pourquoi tu dis ça ?

Moi : pff... J'ai mis 10 minutes à enfiler mon jean de matin...

Liam : non, tu es beau. Me répond-il en rougissant.

Ce garçon me fait perdre mes moyens, je suis tétanisé. Moi ? Il me trouve beau ? Liam me trouve beau ? Mon Liam ?

Ne jamais perdre espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant