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        "Commencer à écrire votre histoire" 

Ok, si vous voulez. 

Bogota, Colombie - Mars 2018

Kanye West résonnait dans tous le club. D'un coup d'oeil, je recherchai mon pigeon de la soirée. Le plus généreux, le mieux foutu, et qui possède une arme à la taille. 

Bingo, j'avais ma cible. 

D'un pas déterminé, les talons claquants, les cheveux volants, la robe s'arrêtant tout juste au bas de mes fesses. 

J'étais clairement devenue ce que les 3/4 des mecs appellent " une pute". Je tirai mon coup, renfilai ma culotte et fuyais les appartements miteux de ces narcos colombiens, puant le sale argent, la cocaine et les armes neuves. 

De l'autre côté, j'étais une des femmes les plus respectées de Bogota. J'étais devenue la chef exécutive du plus gros restaurant français gastronomique de la Colombie, et il m'arrivait d'apparaitre dans de gros show Colombien, comme personnalité culinaire du pays. 

A côté de ça, mon ange enfoui dans mon esprit avait prit son envol, et au sein de ce dernier, s'y trouvait le diable en personne. La mort de Peter avait fait de moi la femme la plus vénale, et mauvaise du monde. Mes principes et valeurs n'étaient qu'un lointain souvenir. 

Aujourd'hui, je n'ai clairement plus de race.

Et vous savez pourquoi ? 

Je n'ai plus rien à perdre, même ma vie n'a plus aucune valeur à mes yeux, alors maintenant je vis comme il me semble. 

 Au sein de cette boite de nuit, j'approchai mon pigeon à qui je fis très rapidement les yeux doux. Un verre, deux verres, trois verres, il ne cessai d'observer ma poitrine. 

De manière sensuelle, je l'attirai sur la piste, dansant, me frottant contre lui, lui démontrant parfaitement mes envies actuelles. 

Il perdit très vite ses moyens, et de façon spontanée, il m'entraina chez lui. 

Il n'avait pas ce minable studio au coeur de Bogota. Non, ce pigeon était clairement pété d'oseille, il avait cette villa interminablement grande, des statuts, des sculptures arpentant ces murs blancs. Les gardes du corps, des millions de dollars disposés sur des tables, de la cocaine dans toute la baraque, des armes impressionnantes, d'un gabarit surdimensionnés. 

Il m'entraina directement dans sa chambre... 

Je vous laisse deviner la suite. 

Quelques heures plus tard, quand il dormait à point fermé. J'enfilai ma culotte, et descendis ma robe de manière appropriée. Je descendis les marches dans le plus grand silence. Cependant, ces billets, trainant sur cette table en marbre m'interpellaient. 

Je jetai un rapide coup d'oeil autour de moi, me rendant compte que rien ne parait suspect. J'attrapai une liasse et l'enfilai dans mon sac. Je fis de même pour le sachet de cocaine qui était à quelques mètres de moi. 

Après avoir fait mes courses et tirer mon coup, je fuyais cette baraque. 

Je vous le rappelle , je n'ai pas de race. 

3 jours après. 

Mon téléphone sonna. 

? : Elza ? 

Elza : Moi-même. 

? : Tu es chez toi ?

Je ravalai ma salive. J'entendais au bas de ma fenêtre, un cri, une portière... et soudainement un coup de feu dans ma fenêtre. Je déposai mon portable sur ma droite, me recroquevillant contre le mur, les yeux exorbités, la bouche grande ouverte... C'était la première fois que je craignais autant pour ma vie, ici en Colombie. 

? : Ecoute moi bien, Elza. Tu as 24h pour rendre ce que tu sais. Si tu ne le rends pas à temps, sache que je sais où tu habites, où tu travailles, et qui sont tes frequentations. Alors sois mignonne, rend moi la cam et on pourra sans doute s'arranger. 

Il avait cette voix diabolique, ce sang froid, que j'avais perdu. 

La journée se passait sans que je ne sorte de chez moi... mais je craignais réellement pour ma vie... Je pense que je n'avais pas d'autre choix que de faire une valise, et partir... 

Pour aller où? 

Je ne sais pas, vous avez une idée? 


E is back, bitchesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant