Nouveau jour, nouvelle vie

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Pdv Mikasa:

Les rayons du soleil percent entre les rideaux crasseux. Les particules de poussière flottent pour retomber en silence sur un plancher en bois à moitié décollé. J'ouvre les yeux, le corps encore endoloris de la veille, et fixe le plafond. "Je n'y serai pas resté longtemps dans cette chambre."ai-je pensé. Mon regard se tourna vers le lit déjà vide d'Ayla. Je me lève et vais chercher un petit bout de papier."merci". C'est tout ce que je marque sur ce papier que je pose sur son lit. Sans faire de bruit, je remet mes habits sales et pars en direction de la cuisine. Je récupère tout ce que je trouve et qui peut avoir de la valeur ainsi que de la nourriture. Je passe par la fenêtre du premier étage car tout le monde est dans le hall.

Je marche dans la rue depuis dix minutes. J'essaie de mettre le plus de distances entre moi et cet enfer, malheureusement, l'escalier qui mène à la surface est bloqué. Je retourne sur mes pas pour me trouver un coin de rue peu fréquenté. Je m'installe pour manger quand un homme arrive.

- Alors petite tu fais quoi ici?

-.......

- T'a perdu ta langue ?

- Non.

- Ça tombe bien je veux t'entendre crier quand tu poussera ton dernier soupir.

- Si jamais ça arrive bien sûr...

- C'est une menace ?

- Peu être....

- Laisse moi rire, que peu faire une gamine de ta taille face a moi? Dans ta mort tu regretteras ton insolence...

A ces mots, il fonce de toute sa taille imposante sur moi, mais c'est sans compter sur son équipement qui le rend bien plus lent que moi. Je m'empare alors du couteau que j'ai pris au bordel et m'élance pour lui ficher la lame dans le cœur. Un râle rauque s'échappe de ses lèvres.

- Dé...démone.

Je me rassieds et continue de manger en m'essuyant les mains pleines de sang, un cadavre jonchant la rue. "Depuis quand suis-je aussi insensible ? Depuis quand suis-je devenue une machine à tuer?" Pourtant, ces questions restent sans réponse. Je dirais bien depuis le meurtre de mes parents mais au fond de moi, je sais que c'est depuis plus longtemps. Enfaite c'est depuis que je sais que le monde est cruel. La vie ne laisse aucune chance aux faibles. Pour survivre il faut faire partie de cette catégorie ou sinon....

Les jours, les semaines et bientôt deux, trois, quatre ans passent et je survis en volant et quelques fois en tuant. Mon état de dégrade. Ma santé et mon hygiène de vie est aux plus bas. Il faut que je trouve une solution ou je ne survivrais pas longtemps. Il est juste hors de question que je retourne dans cette horreur qui sert de maison à des dizaines de filles comme Ayla. D'ailleurs je me demande comment elle va... Elle a fait son choix tout comme j'ai fais le mien.

Mes pas me guident à travers cette ville que je connais maintenant pour avoir arpenter ces rues de nombreuses fois, vers les escaliers qui mènent à la surface sans m'en rendre compte. Et si.....

J'ai pris ma décision. Je me met à courir vers ces escaliers exagérément bien gardés. Il faut dire que la garde découragerais même les plus courageux. Pourtant je n'ai plus rien a perdre, alors je fonce sans m'arrêter. J'assomme un garde en silence, puis un deuxième et enfin un troisième. Les gardes m'ont repéré. Les lames volent dans ma direction, sans pour autant me toucher. Je continue mon massacre. Je me bats avec la force du désespoir et la haine envers ces gens qui laissent des innocents vivre et mourir ici sans bouger le petit doigt. Par contre quand une pauvre femme enceinte essaie de se rendre a la surface pour chercher un mêdecin, là ils déploient toutes leurs forces. Cette conclusion ne fais qu'alimenter ma haine contre ces hommes. Je n'aime pas tuer car je connais la valeur de la vie cependant, des fois, je n'ai pas le choix.

Je ne compte plus les gardes que j'ai assommé quand j'atteind enfin le bas de escaliers. La liberté et si proche! C'est cette liberté que je cherche depuis si longtemps....

Je m'élance dans ce dédale de marches avec des ailes. Je vois enfin la lumière du jour percer devant moi, les quelques gardes intact loin derrière moi. L'espoir renaît de ces cendres pour laisser place à l'appréhension."Que vais-je faire une fois en haut ? Les peines et les crimes ne sont pas les mêmes en haut et en bas. En haut je serai considéré comme une assassin, je serai en total illégalité a la surface. De plus les gardes ne sont pas de la même trempe dehors..." Je décide alors de faire comme j'ai toujours fait, c'est à dire, je m'en occuperai une fois en haut.

La lumière m'aveugle à tel point que je ne vois pas tout de suite les soldats en vert devant la sortie. Le temps que je m'en rende compte, les armes sont braqués sur moi.

- Arrêtez-là!! Elle est passé sans droit ! cria un des gardes d'en bas qui venait de monter les escaliers.

- Comment une gamine tel qu'elle aurait pu passer si vous aviez fait correctement votre travail !?cria un soldat avec la cape verte qui lui cachait le visage.

- Cette fille n'est pas humaine, riposta-il, comment une gamine aurait pu monter tout ces escaliers en courant avec toutes ces blessures ?

C'est a ce moment là que je prend conscience du couteaux plantés dans mon ventre ainsi que des nombreuses plaies béantes qui barrent mon corps.
La fatigue m'envahit. Après ces prouesses, je comprends que j'en ai trop fait.

- Pourtant elle l'a fait, reprit-il, ya qu'à voir le carnage qu'elle a fait en bas, c'est pas beau a voir.

Je sens sur mon corps meurtris le regard lourd du soldat vert qui baisse sa capuche. C'est un homme grand, blond avec des épais sourcils. Il réfléchit un peu puis déclare a mon attention :

- Dis moi petite comment t'appelles tu?

- Mikasa Ackerman.dis-je méfiante.

- Très bien Mikasa, quel est ton âge ?

Je me raidis. Ces questions ressemblent trop a celle que a posée la directrice du bordel. L'homme semble s'en apercevoir car il ajoute :

- Moi je suis le major Erwin, du bataillon d'exploration.

- J'ai 15 ans.

- Mikasa, j'ai une proposition à te faire...

To be continued...
😂😂

[Rivamika] Et Si....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant