Je ne sais pas ou va me mener cette histoire. Peut être vais-je grossir, peut être vais-je maigrir. Il est possible que je me fasse du mal toute seule, je n'en doute pas, je suis si forte pour ce genre de chose. Peut être que tous ce que j'entreprend, au fond, tout est voué à l'échec. Mais voilà, je me relève.
Certes j'ai beaucoup de cicatrices et certaines plaies sont encore toute infectée. Mais ça va. Tant qu'elles ne sont pas visible tous va bien. Après tous, sourire au monde c'est ce que je fais de mieux. Mais quand la maladie prend le dessus et dis stop, il faut faire un choix crucial. Continuer de foncer dans le mur, ou trouver une nouvelle trajectoire. Il y aura peut être d'autres mur, mais ils ne seront pas aussi costaud que celui que je viens de heurter.
On m'a souvent dit "Mais voyons, parle de ce qui ne va pas!". Parler d'accord, mais quand personne ne comprend vraiment ce que tu dis, légèrement inutile. Enfin ce n'est pas que les gens ne comprennent pas, c'est qu'il n'essaie pas de comprendre. C'est comme si je disais "Oh tu sais, je suis si triste mon chat est mort, j'ai jamais ressenti un lien si fort avec un animal" certains comprendront, d'autres pas. Tu auras beau leur expliquer par A + B que tu es comme ça et à leur fournir tous les éléments indispensable à la compréhension (que même un enfant de 4ans comprendrait, il faut quand même le dire), ils se creuseront la tête, la pencheront sur le côté avec ce regard vide de compréhension et te diront "non vraiment je ne te comprend pas, je sais pas ce que ça fais"
Mais je n'ai pas besoin que tu comprennes au fond! Je veux juste que tu m'écoutes 2 minutes sans m'interrompre, sans me regarder de haut ou avec un air qui veut dire "toi t'es complètement à côté de la plaque". Je veux juste que tu cesses de t'éloigner comme tu le fais quand ça va pas. Je veux que tu arrêtes. Je veux que tu parles. Je veux que tout aille mieux. Et je ne veux pas que tu te foutes de ma gueule quand je te dis quelques choses qui me préoccupe et me tord l'esprit parce que oui je me pose des questions, mais tu n'as pas le droit de te moquer parce que moi je ne me suis jamais moquée.
Toujours je t'ai écoutée. Parfois peut être pas comme tu l'aimerais, tous comme moi. Parfois je n'ai pas su trouver les mots parce que je ne savais simplement pas quoi dire alors j'ai estimé que le silence parlait mieux que moi. Souvent j'ai pensé à nous dans le futur, à notre belle amitié. À nos enfants qui nous appelleraient mutuellement "tata". Car c'est comme ça que je te considère au fond, tu es comme ma soeur.
J'ai peut être pas su trouver les mots ces derniers temps, je ne sais même pas si tu verras ce texte, sache juste que tu manques à ma vie. Un vide énorme s'est créé dans mon coeur depuis ces quelques mois ou tu t'es éloignée de moi. Je ne ressens aucune rancoeur, ni rien d'amer. La seule chose dont je suis sûre c'est que les larmes ont le goût de la mer. Je me suis rarement sentie aussi mal sans quelqu'un dans ma vie. Pourtant des amis il y en a, mais pas 2 commes toi.
Si tu vois ce texte, sache que je m'excuse, et que j'espère te retrouver très vite.
"Dernière respiration, perte d'inspiration, j'ai failli ma mission ébahit par la vision, d'un amour proche qui maintenant si lointain. Je viderais mes poches pour que tu reprennes ma main..."