la chambre

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Tu vois, c'est dans cette chambre que tous s'est passé. Et maintenant, je dois y vivre, et faire abstraction du passé. Je dois y penser, sans vraiment y penser.

Tu veux savoir ce qu'il s'est passé dans cette chambre? Petit coquin. En es-tu sûre? Es-tu prêt? Alors assied toi un instant, ferme la porte de ta chambre à clé et écoute bien. Ce que je vais te dire est purement théorique. A vrai dire ce qui s'est passé ne vient pas du réel, mais de mon subconscient. Seulement, je m'en souviens, comme si ça c'était passé hier, comme si, ça c'était vraiment passé. Prend place, avec un sachet de pop corn si cela te chante, même une bière ou le simple nécessaire que tu utilises pour te fournir du plaisir.

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C'était il y a quelques jours à peine, alors que la température était encore ni trop chaude ni trop froide. J'étais rentrée de mon travail, fatiguée, stressée et opressée par un horrible manque. Lui. Alors que je gravis l'escalier qui menait à l'étage, j'entendis soudain l'eau couler dans la baignoire. Une douce musique s'échappait de la sono que j'avais installée dans ma chambre 1 mois auparavant. Je partis en direction de ma chambre et me baissa pour poser mes affaires au sol.

Lorsque je voulu me redresser, 2 mains forte enserrèrent mes hanches. Une vague de tendre et doux baiser se fit ressentir tous le long de ma colone en remontant dans ma nuque. C'est alors que je le reconnu. Son odeur, enivrante et douce, sa peau contre la mienne, ses doigts si délicat lorsqu'il parcourait, chaque parcelle de mon corps frêle. Tout en me redressant, il m'accompagna de tendre baiser au creux de mon cou.

Lorsque je fût enfin relevé, il dégagea une mèche de mes cheveux et entama une nouvelle remontée de baiser dans mon cou. Il commença depuis mon épaule, tous en remontant, tendrement et délicatement. Il continua sa course dans ma nuque, mon cou, et fini par atteindre l'arrière de mon oreille. Ses baisers, accompagné de sa respiration chaude et douce, provoqua en moi, un frisson. Un frisson, indescriptible. Un frisson d'une telle douceur, d'une telle tendresse que je ne saurais l'expliquer.

Lorsque me je retourna, cet homme aux mains si, parfaite, et aux yeux azur n'était pas nu. Bien au contraire. Il gardait sur lui un peignoir ainsi que son boxer sans aucun doute. Aurait-il voulu prendre un bain? Mais avais-je dût l'en empêcher. Cet homme dont je vous parle, celui qui me drague si souvent dans mes rêves mais qui n'est qu'un simple inconnu dont je ne vois qu'à peine le visage, cet homme, répandait dans cette chambre, une infinie douceur et une infinie sensualité.

J'aurais voulu lui sauter dessus, j'aurais voulu qu'il m'embrasse encore des heures et des heures. Mais la suite est un peu différente. Ce n'est pas moi qui lui ai sauté dessus, c'est lui qui m'attrappa par les cuisses et me colla à l'armoire d'une infinie tendresse brutale. Ce n'est pas moi qui lui demanda des baisers, c'est lui qui, alors que nous étions en pleins extase, continuait sa descente sur mon corps jusqu'à en jouir.

La suite, je suis sûre que tu veux la connaître, attend mon petit cochon, le grand méchant loup est en train de préparer le piège sur le terrain.

Nous n'avions décement pas pu continuer notre montée vers le Nirvana contre une armoire. Alors d'une facilité étonnante, il se déplaça et me posa délicatement sur le lit, les jambes écartées, comme si il voulait me prendre pour lui. Puis d'un commun accord, il recommença sa course aux baisers, mais, cette fois ci, il la commença depuis les pieds. Puis lentement, délicatement, remonta jusqu'à ma cuisse pour se déplacer vers mon entre-jambe qu'il embrassa délicatement. Le plaisir était à son paroxisme. Je le désirais, tous comme lui, mais plus le plaisir durait, plus je le voulais. Il me fixa pour me demander la permission que je lui donna évidement puis, il embrassa donc, ce que j'appellerais, mon intimité à travers le string en dentelle que j'avais mis le matin même. Il continua sa course folle en remontant depuis mon bas ventre jusqu'à mes seins. D'une main, il me carressait délicatement et sensuellement le sein gauche, et de sa bouche, il embrassa avec amour mon sein droite.

Étais-je comblée? Oui, je l'étais. Lorsqu'il en eut fini avec mes seins il remonta dans mon cou et installa ses baisers près de mon oreille. Il me murmura à quel point il m'aimait et qu'il était fou de moi. Quel idiot! Embrasse moi au lieu de parler! Il se releva, me fixa dans les yeux, souris de ses belles dents blanches, et m'embrassa. Je ferma les yeux, pour profiter de ce moment si doux et si tendre. Mes mains ne tardèrent pas à l'enlacer, et mes jambes, mes jambes ne tenaient plus. Plus le plaisir augmentait, plus celles ci s'enroulaient autour de la taille de cet homme parfait.

Lorsque nos deux bouches se séparèrent, il ne pût s'empêcher de revenir, et d'attrapper mes lèvres entre ses dents, qu'il mordit délicatement. Il les relâcha à nouveau, et me fixa tout en glissant le long de mon corps. Je sentis alors mon short glisser de mes jambes, puis je le vis débattre pour enlever son peignoire et me dévoiler, son torse, si bronzé et si musclé. Il me sourit une dernière fois avant de disparaître sous la couette et d'enlever mon string. Ses mains remontèrent doucement le long de mes jambes, ce qui provoqua en moi en long et intense frisson. Lorsque ses mains arrivèrent un peu plus haut que mes genoux, il écarta délicatement mes cuisses et commença une escapade de petits baisers, depuis mon genou jusqu'à mon entre jambe pour arriver vers mon intimité.

Ce qui suis, je ne le raconterais pas, en tous cas pas ici. Je vais laisser votre imagination divaguer pour imaginer le reste. Si vraiment l'envie vous prend et le cœur vous en dit je pourrais peut être vous écrire la suite. A bientot pour un prochain chapitre.

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