J'ai retrouvé ce texte très brouillon que j'ai écrit après avoir arrêté de me mutilé alors je vous le transmet même s'il est vraiment assez flou
...
Qui suis-je ? Mon nom ? Mon prénom ? Mon âge ? Ce n'est pas important. Ca ne l'est plus. Du moins pas pour vous. Moi je le sais maintenant. Et cela suffit.
Comment suis-je ? Arrogante ? Egoïste ? Mature ? Ce n'est pas important. Ca ne l'est plus. Du moins plus pour vous. Moi je le sais maintenant. Et cela suffit.
De que droit ferais-je cela ? De quel droit me permettrais-je e vous conseiller ? Et bien je n'ai aucun droit et aucune permission. Je le fais juste parce que j'ai réussit à sortir de ce merdier dans lequel je mettais fourrer.
Ce merdier n'est d'autre que la mutilation.
« Pourquoi tu fais ça ? C'est con ! » : qui ne l'as jamais entendu ? Moi on me l'a dit mais ça n'avait pas de sens. Etait-ce con de vouloir oublier ? Etait-ce con de vouloir maîtriser au moins l'une de mes douleurs ? Etait-ce con de me faire souffrir ? Aujourd'hui je peux le dire : non ça ne l'a pas été. Mais il y a une chose qui a été conne : vous. Vous, votre absence. Ce qui était con c'était que je sois obligé de m'abaisser à me mutiler sans que vous vous ne soyez là. Pensez-vous que cela m'a aidé ? Pensez-vous que cela les aide ? Ce qui font cette connerie chaque soir à répétions en pensant ne pas avoir d'autres choix, d'autres solutions. Non ça ne m'a aidé et non ça ne les aide pas. Ca ne les aidera jamais.
Vous connaissez ce soulagement. Enfin ! Ca y est vous contrôlez votre douleur ! Vous la choisissez ! Quel bonheur ! Quel soulagement ! Au détriment de toutes raisons vous vous mutilez, vous vous entaillez, vous vous faîtes saigner. Je sais ce que vous faîtes après. Je sais que vous regardez votre sang couler. Je le sais parce que moi aussi je l'ai fais. Moi aussi j'ai sourit en voyant ces marques. En voyant ces lettres, ces mots, ces coupures, ces symboles. En voyant mon œuvre. Je sais, oui je sais et je comprends pourquoi vous faîtes ça. Mais pourquoi n'allez-vous pas plus loin ? Pourquoi ne voulez-vous pas arrêter définitivement cette souffrance. Certains le feront : peut-être même vous. Alors vous vous trouverez peut-être courageux. Mourir n'est-ce pas du courage ? Ou alors peut-être que vous, vous ne le ferez pas. Peut-être que vous, vous vous trouverez lâche, idiot, stupide, con. Tellement con... Oui tellement con aussi con que la mutilation. Oui maintenant je me contredis. Pourquoi ? Est-ce que je parle d'un sujet que je ne connais pas ? Non... Alors pourquoi ? Parce que vous avez compris. Vous avez compris que moi aussi j'ai ressentit toutes ces choses. Et lorsque l'on comprend quelque chose on en comprend d'autre, encore et encore jusqu'à comprendre que le bonheur n'est pas derrière une morte. Jusqu'à comprendre que le bonheur n'est pas quelque part mais partout. Jusqu'à comprendre que c'est vous qui décider du bonheur.
Je n'ai pas trouvé l'homme de ma vie, le meilleur ami, le meilleur confident. Non je n'ai rien trouvé de tout cela j'ai simplement trouvé la vie. Ne pensez pas à eux. Arrêter ! Stop ! Ne vous dîtes pas qu'ils vous pleureront ! C'est vrai, oui c'est vrai ils vont pleurer. Lui, elle, eux, elles : ils pleureront tous. Mais ce n'est pour eux que tu dois poser définitivement cette lame. Non fais le pour toi. Sois égoïste et pense à toi !! La mort n'est pas une preuve de courage mais une preuve de lâcheté. Mourir pare que notre amour est mort : quel romantisme ! Un romantisme bien con. Vous ne voulez pas vire sans lui, sans elle, sans eux. Vous ne vous en sentez pas la force. C'est normal... Moi aussi j'ai cru que je n'en aurais pas la force. Souffrir est sûrement moins lâche mais « moins » n'est pas « non ». « Moins » c'est « moins » et vous, tous autant que vous êtes vous n'êtes pas lâche ! Vous êtes humain et l'Homme n'est pas lâche. Il a peur ou est effrayé. Il fait des conneries ou est con. Mais l'homme n'est pas lâche. Arrêter d'utiliser ce mot à n'importe quel escient ! « Poule mouillée ! », « t'as pas de couille ! », « femmelette ! », « trouillard ! », « tapette ! » : mais arrêtez donc ! Parce qu'aujourd'hui des dizaines, des centaines, des milliers, des millions de personnes auront besoin de savoir qu'ils ne sont pas lâches ! Vous ! Aujourd'hui vous vous avez besoin de vous savoir courageux ! Et je vous le dis : vous l'êtes ! Vous êtes courageux parce qu'aujourd'hui vous allez vous relever ! Vous allez vous le promettre : de ne plus jamais recommencer parce que le courage ce n'est pas de donner sa vie, ce n'est pas de mourir ! Le courage c'est vivre ! Le courage c'est survivre ! Le courage c'est surmonter ! Passer outre ! Se relever ! Etre heureux ! Oui ! Il en faut du courage pour être heureux mais vous, vous êtes courageux et vous allez vous relever ! Poser, oui poser cette lame définitivement ! Ne la prenez plus ! Posez vos outils et stoppez-vous maintenant ! En plein milieu d'une phrase, d'un mot, d'une lettre, d'un trait : je m'en fou arrêtez vous !! Maintenant !!
Vous savez... Je n'y croyais pas. Je ne l'aurais jamais cru mais j'ai l'espoir que vous soyez un peu moins con que moi et que vous compreniez... Si l'on tombe c'est pour se relever. Si l'on pleure c'est pour sourire. Si l'on souffre c'est pour oublier. Oui c'est vrai mais combien n'ont pas oublier que si on se relève c'est pour recommencer ? Que si on sourit c'est pour continuer ? Que si on oublie c'est pour se souvenir mais ne plus avoir mal. Si l'on aime c'est pour aimer aimer et encore aimer ! Aimer à en mourir non : aimer à en vivre !!!
Regardez devant vous : que voyez-vous ? Du noir. Vous en broyez du noir, tous les jours, à toutes les heures, à toutes les minutes, toutes les secondes.
Mais maintenant ne regardez plus. Arrêtez-vous et imaginez. Oui imaginez que ce noir s'éclair du centre. Tout doucement, vous ne pouvez presque pas le voir mais il s'éclair petit à petit, lentement. Et enfin un trou se forme. Le décor tombe et du centre ce noir se décompose entièrement. Des miettes, des cendres : voilà ce qu'il en reste. Et maintenant imaginez les couleurs. Le rouge vif et le rose fushia. Le bleu clair et le vert anis. Le jaune fluo et le violet resplendissant. C'est bon ? Vous le voyez ? Allez dîtes là la réponse : vous devez l'entendre ! Oui dîtes le, haut et le plus fort que vous le pouvez dans la mesure des circonstances. C'est bon ? Vous l'avez fait ? Vous l'avez dit ? Bien maintenant recommencer. Croyez-y parce que je vais vous dire ce que vous venez d'imaginer est. C'est votre avenir. Si vous vous relevez voilà ce que vous aurez : de la couleur, plus de noir.
Et maintenant ? Que pensez-vous de vous ? Pouvez-vous le faire ? Oui vous le pouvez. Oui parce que vous vous le devez, après trop de temps dans le noir vous avez le droit de vous relever et de voir le blanc, les couleurs. Debout, levez-vous et refaites le à chaque fois que vous irez mal avant même de reprendre cette lame parce que le bonheur est là, dans votre corps tout entier mais il a peur. Peur du noir alors vous devez l'effacer pour qu'il sorte. N'oubliez pas vos peines. Acceptez-les et souriez parce que si vous voulez de ce bonheur vous n'avez que cela a faire. Souriez dans l'ombre et le noir disparaîtra parce qu'un sourire sincère est un sourire au départ dans l'ombre. Souvenez-vous que vous êtes humain et que l'Homme n'est pas lâche. Il est simplement con mais il apprend de ses erreurs et vous vous avez suffisamment appris pour aimer la vie à en vivre.
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Sourire à la vie c'est aussi narguer la mort
De TodoRecueil de courts textes et citations que je postais autrefois sur Instagram (pour la vraiment petite partie que j'ai pu retrouver). ⛔ TW idées noires, contenu sombre, TCA, suicide